Scandales politico-financiers, perte de confiance du citoyen envers la classe politique : il existe encore certaines personnes qui croient qu’il est temps de réconcilier politique et éthique.   Des gens qui pensent, par exemple, qu’un Pierre Mendès France pourrait servir de référence en matière de  responsabilité dans la sphère politique.  Et  puis, il y a ceux qui ont toujours préféré le Florentin, l’art du couteau dans le dos, chemisette au vent, Macchiavelli en bibliothèque : « les grands hommes appellent honte le fait de perdre et non celui de tromper pour gagner. » Ad augusta per angusta.  La fin justifie les moyens. ( Ce à quoi Camus avait malicieusement rétorqué : « Mais qu’est-ce qui justifiera la fin ? »)

Parmi les thuriféraires du Prince, Jean-Romain Putallaz  qui, dans son billet d‘invité du jour du Nouvelliste, nous explique,  calmement, que le monde se divise en catégories. Non pas ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent mais : Lire le reste de cet article »

Lors de son congrès, l’UDC nous a fait prendre connaissance de la devise de sa campagne électorale 2011 qui sera: «Les Suisses votent UDC». C’est une immense déception, il faut l’avouer. Elle qui jusqu’à maintenant était à la pointe de l’avant-garde, renouvelant le style des années 30 avec raffinement pour créer des affiches et slogans repris dans de nombreux pays d’Europe (comme celle du mouton noir). Ben, voilà qu’elle pompe sur les autres!

Eh oui, c’est triste à dire, mais un Parti français a déjà utilisé cette association du «Vrai Peuple qui désigne les bons dirigeants» dans un de ses slogans. Nous en avons la preuve en images et sommes dans l’obligation d’en informer nos lecteurs. Cependant, nous ne citerons pas ce Parti par crainte de froisser la susceptibilité d’Oskar face à tout ce qui n’est pas politiquement correct. Il nous accuserait encore de faire un amalgame douteux. Pour la même raison, nous avons aussi décidé de présenter une photo avec le dirigeant de ce Parti de dos. Sur ce, voici la preuve…

Croquignol

Le bon

Après Micheline Calmy-Rey et ses lamentables prestations de chanteuse, Oskar Freysinger et sa poésie acratopège, c’est au tour de Christophe Darbellay  de se lancer dans une carrière artistique. Le président du PDC est en effet la guest star d’un lip dub concocté par l’indicible Michel Chevrolet pour la section PDC de la ville de Genève.  Beyoncé et Plastic Bertrand ont désormais une sérieuse concurrence.

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Armés, pour l’un d’un i-phone, pour l’autre d’une plume d’oie, Vladimir Tyran et Otto  Kostenlossänger réconcilient la poésie à la technologie. Ni technophobe, ni technophile, ceci est une tentative de réenchantement du monde qui aboutit à une expérience culturelle et intellectuelle originale et prospère.

Ils ont dit : « Vladimir, avec son regard tout en malice, réinvente l’œil du Quattrocento. Une réflexion  inspirée par Walter Benjamin ou Roland Barthes qu’on saurait qualifier de réflexion postmoderne sur le concept de « ready made », une ré-interprétation du banal.” (Otto Kostenlossänger)

“Otto Kostenlossänger a su capter les émotions dégagées par les clichés. Une sensibilité à fleur de peau dans sa poésie qui fait inexorablement penser à René Char de la grande époque.” (Vladimir Tyran)

Un panel du résultat de cette fructueuse collaboration :

Vierge

Verte la vierge

elle pense à des verges

à une grosse asperge

dans cette auberge

le ressouvenir

amène au pire

rarement au sourire Lire le reste de cet article »

Oskar Freysinger nous propose un concours sympathique sur son site: l’OSKARicature. Il propose au «virtuose du crayon, artiste peintre du week-end ou illustre inconnu» de le caricaturer. Et rajoute: «Que tu le détestes ou que tu l’aimes, fais toi plaisir ou défoule-toi mais caricature-le!»
Du coup, on aurait tort de se gêner, non? Alors, si ça lui fait plaisir…

Bon, je vois déjà les politiquement corrects et autres censeurs de la liberté d’expression me faire un procès et me dire que d’une part, ma caricature de Freysinger déguisé en Charlot est nulle (y manque le chapeau); et qu’en plus Chaplin n’était pas un artiste raté. C’est pas faux, mais bon, on ne s’improvise pas caricaturiste.

Croquignol

J’ai fébrilement cliqué sur l’attaque du message apparu dans ma boite à courriels afin d’accéder au corps de l’article, encouragé par le nom de l’expéditeur : Natacha Rostov. Natacha Rostov. Sa puérilité devant le prince André, mort pour la Sainte Russie. Sa légèreté communicative et son dévouement héroïque malgré la menace grondante à l’ouest.  Toute la tragédie de l’âme russe qui se reflète, dans une version cinématographique du roman de Tolstoï,  dans les yeux noisettes d’Audrey Hepburn qui aurait fait succomber d’amour tout un régiment de dragons napoléonien en leur temps. Lire le reste de cet article »

La réaction des Stone et Charden de l’UDC Valais n’aura pas tardé suite aux résultats des votations de ce week-end. Sur leur site, Oskar et Grégory nous livrent une analyse post-électorale dont la justesse ferait presque friser le nœud papillon d’un Claude Longchamp  : « Ce vote sanctionne la faillite de la politique d’immigration menée ces dernières années. Les Suisses ne sont pas dupes. (…)  Ils voient encore qu’une politique de naturalisations encore trop laxiste conduit inexorablement, si nous n’y mettons pas un frein, à la mort lente de l’Occident chrétien. » Lire le reste de cet article »

Le débat sur ce blog a été passionné et passionnant.  De haut vol. Il a monopolisé nos plus doctes  lecteurs qui ont disserté et confronté leurs points de vue.   Il en a été appelé à la philosophie de Kant et de sa « Critique de la faculté de juger »  ou « L’Esthétique » d’Hegel. L’objet d’étude a été circonscrit. Le débat cadré.  Vulgarisé même par l’emploi  de références culturelles  comme Jacques Balutin ou Michel Boujenah.  Les « pour » et les « contre » ont été soupesés et, à la fin, ce fut au lecteur de se faire une idée sur le thème : « Le Baladin est-il un lieu de spectacles culturels, ou, plus prosaïquement, dans le monde de l’art, tout se vaut-il ? » Lire le reste de cet article »

Jusqu’où s’arrêtera la liberté de diffamer, je vous le demande? Plusieurs caricaturistes du pays ont semble-t-il décidé de dépasser les bornes des limites en traînant dans la boue les vrais valeurs morales de notre belle jeunesse. Après l’innommable dessin paru la semaine dernière dans Vigousse, c’est au tour d’une des stars des cours d’école de faire les frais des amalgames douteux de haineux scribouillards.

«Ce dessin ne me fait pas rire du tout. Cet hebdomadaire satirique qui m’a parfois amusé, a ici touché le fond. Depuis le début de ma carrière, cette attaque est la pire chose que j’aie eu à subir!» nous a déclaré Pikachu, joint chez lui ce matin par téléphone.

«Me représenter en Adolf Hitler est scandaleux! C’est l’horreur à l’état pur. Vous savez, cela fait 14 ans que je travaille dans le respect de l’humain, 14 ans que je combats le totalitarisme à travers des jeux et des mangas interactifs et drôles. Je suis tout sauf  autoritaire, au contraire. Les gens de cette feuille de chou n’en ont cure. Ils n’ont que l’insulte la plus abjecte au bout du crayon et diront que c’est de l’humour!»

«Je me sens profondément blessé et sali. La rédaction de ce torchon ne pourra pas se défendre en disant que ce dessin ne me représente pas. On n’a jamais vu Adolf Hitler avec des oreilles jaunes et de grands yeux tendres! Je vais consulter mon avocat, Son Goku, et voir si je vais porter plainte, même si je ne suis pas emballé à l’idée de mener des démarches juridiques. »

« En fait, ça aurait pu être pire. Ils auraient pu me dessiner avec un brassard UDC. »

Propos recueillis par Alcazard

C’est pas facile un billet d’humeur de Putallaz. Heu, Putallaz, je parle de celui qui a la courage d’écrire sous son vrai nom, pas celui qui écrit sous pseudonyme. Voilà deux jours que je réfléchis à son dernier billet. Deux jours, bientôt trois que je tourne et retourne son édito pour être bien sûr d’avoir bien assimilé et compris la pensée putallienne dans toutes ses finesses et subtilités. On ne déflore pas un tel texte à la sauvage et sans tendresse comme on le ferait d’un enfant de chœur dans une sacristie de fond de vallée. Non, cela prend du temps, il faut bien comprendre tous les mots, les mettre ensemble et former avec de jolies petites phrases porteuses d’idées et de sens. Cela m’est d’autant plus dur que je ne suis ni universitaire, ni philosophe et que je reste fréquemment poli avec les contrôleurs de train (surtout que j’ai pas les moyens d’avoir mieux qu’un demi-tarif).

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