Archive pour la catégorie 'Nos confrères'

Journal de quel bord?

mardi 9 juillet 2013

C’est bien connu, si tout va mal dans ce beau pays, c’est la faute à la gauche qui a tous les pouvoirs. Le pouvoir politique: le PS est le second parti qui représente le plus le peuple, …derrière l’UDC; le pouvoir judiciaire: les juges ont souvent l’inconscience d’appliquer les principes des Droits de l’Homme; et surtout la presse, les journalistes sont tous des gauchistes. On peut dire que cette dernière antienne, on l’entend régulièrement.

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Sentiers d’évasion, de là-bas, de là-haut

mercredi 5 juin 2013

En l’espace de 5 jours, je vois que Stéphane Riand de L\'1dex a publié pas moins de 6 articles sur le différent fiscal entre la Suisse et les Etats-Unis. Si j’ai bien compris, en gros, les Suisses doivent résister au diktat américain tant qu’ils n’auront pas plus d’informations sur les fautes des établissements bancaires helvétiques et les intentions des Amerloques. Vu que je suis un mec gentil et serviable, je veux bien donner quelques pistes.
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Oh, mais les feignants!

mercredi 23 mai 2012

Ce n’est, semble-t-il, pas la monstre forme au Nouvelliste ces temps-ci.

C’est peut-être le fait d’avoir été racheté par une équipe de sales Frouzes ou peut-être le printemps et ses montées d’hormones épuisantes ou peut-être encore le contre-coup de l’inique Lex Weber: je ne sais pas.

Ce que je sais, par contre, c’est qu’ils ne se déplacent même plus de leurs bureaux pour aller chercher l’information sur le terrain et ça, ça me rend bien triste.

Je ne pensais pas qu’ils tomberaient un jour aussi bas….

Alcazard, grand brûlé au goron frais

 

NB: Toujours pas de suite en ce qui concerne la défense du patrimoine bâti sédunois. On ne voit sans doute pas bien le clos St-Georges depuis la rue de l’Industrie…

Pour 700 balles, t’as plus rien !

vendredi 9 mars 2012

Lesobservateurs.ch se prévalant d’un «budget de 450 000 francs pour deux ans et demi»,  il est possible, en consultant des sommités du monde mathématique, de calculer le budget annuel dudit pure player. Avec le théorème dit « de la règle de trois » il n’est pas malhonnête intellectuellement d’affirmer que le budget annuel doit être d’environ 180’000 francs suisses.

Durant la semaine qui s’étend du vendredi 2 au vendredi 9 mars, il s’était écrit, sur ledit site internet,  5 articles (en comptant les articles des chroniqueurs invités). Comme il est plus ou moins admis qu’une année compte  52 semaines et que les journalistes pas-politiquement-corrects ne prennent pas un seul jour de vacances, on peut en déduire, qu’à ce rythme, pas moins de 260 articles seront publiés sur une période équivalente à une année. On peut, par là-même, en déduire , en proportion du budget annuel, que le coût net d’un seul article  desobservateurs.ch se monte à 690 francs.

Nous ne pouvons que féliciter la direction desobservateurs.ch pour sa politique salariale et son altruisme envers les chroniqueurs et journalistes du groupe. Il est habituellement très rare dans les métiers de la branche (pensez aux pigistes et  journalistes stagiaire) d’être aussi bien rémunérés. Nous espérons que les syndicats sauront faire un geste de remerciement à cette charmante entreprise qui fait tellement pour la cause syndicale. Félicitations à eux !

 

Les observateurs.ch ou le renouveau du journalisme d’investigation

lundi 13 février 2012

Le monde se divise en deux catégories. Non pas ceux qui ont une pelle et les autres comme voudrait le faire croire Sergio Leone, mais  ceux qui  ont un comité éditorial au cul et le reste du monde.  Le reste du monde,  ingrat à souhait, depuis deux semaines, abuse de moqueries sur les réseaux sociaux, blogs et autres volumens contemporains.   On nous avait annoncé un budget d’un demi million de francs (suisses) et les plumes admirables des  Léon Bloy des vallées latérales, des Chesterton lémaniques et autres Mishima du  Plateau suisse et nous n’avons pas été déçus. Nous avons eu droit  à un blog propulsé par WordPress (thème par défaut) avec Uli Windisch, Philippe Barraud et Olivier Grivat comme plumitifs de base.

Depuis leur bunker dans la région d’Andermatt où ces derniers se sont repliés  en attendant la fin de la guerre froide (copyright Emir Kusturica), une lutte à mort contre le communisme international et sa cinquième colonne en Suisse est menée.  Le mal est partout . Tamedia et Hersant, « ces multimillonaires de gauche »  sont les thuriféraires de Moscou obéissant aux ordres de Christian Levrat. La preuve ? Ils ont refusé de mettre de l’argent dans le projet si prometteur d’Uli Windisch ! D’ailleurs tous les journalistes sont des communiss (copyright Ignatius J. Reilly) -à l’instar des Jacques-Simon Egli et Fathi Derder- et s’emploient bien souvent, à leurs heures perdues, à infiltrer l’Etat fédéral. Quiconque connait l’entrisme des militants troskystes ne peut être dupe devant telles fourberies! (suite…)

Titreur d’élite au Nouvelliste

jeudi 17 février 2011

On trouve dans nos sociétés certains hommes de l’ombre qui sont prêts à plonger leurs mains calleuses  dans le cambouis, sans compter, pour la réussite de leur entreprise. Des éternels Jacques Foccart, tapis dans des bureaux anonymes. De ces jobs ingrats qui n’apportent pas la reconnaissance indue, celui de titreur  de presse est probablement l’un des plus méconnu. L’art de rédiger un titre accrocheur avec tout au plus 40 caractères à sa disposition  n’est pas donné à tout le monde. Les plus avertis connaissaient la dextérité intellectuelle propice aux jeux de mots  et chers aux  spécialistes du titre comme ceux sévissant au Canard enchaîné ou à Libération. On pouvait humer l’esprit facétieux  et habile du titreur du Matin. On découvre aujourd’hui celui qui gravite dans les étages du Nouvelliste. Autant la tâche de donner envie au lecteur de lire certaines plumes du journal  semble des plus ardue, autant l’exercice incitatif  semble des plus réussi pour notre esthète de l’écriture en gras. « Un mauvais texte peut être rattrapé par un bon titre » comme disait justement Paul-Loup Sulitzer.  Ainsi depuis une semaine ça n’est qu’explosions d’harmonies imitatives,  de métaphores pertinentes et de calembours dignes de Boby Lapointe. (suite…)

Mon petit cinéma

mercredi 1 décembre 2010

J’ai fébrilement cliqué sur l’attaque du message apparu dans ma boite à courriels afin d’accéder au corps de l’article, encouragé par le nom de l’expéditeur : Natacha Rostov. Natacha Rostov. Sa puérilité devant le prince André, mort pour la Sainte Russie. Sa légèreté communicative et son dévouement héroïque malgré la menace grondante à l’ouest.  Toute la tragédie de l’âme russe qui se reflète, dans une version cinématographique du roman de Tolstoï,  dans les yeux noisettes d’Audrey Hepburn qui aurait fait succomber d’amour tout un régiment de dragons napoléonien en leur temps. (suite…)

« Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine »

lundi 15 novembre 2010

La faculté de s’indigner de l’intelligentsia habituée aux vernissages  des caves Giroud est décidément à géométrie variable. Ainsi donc, JFF, poseur mondain au NF, s’emporte-t-il enfin de la dérive du discours politique vers un extrémisme alarmant. On avait attendu cette saine réaction, sans pourtant la voir venir, lorsqu’un de ses chroniqueurs avait mis sur le dos des sociaux démocrates à la fois les purges staliniennes et la Shoah. Oui, il y avait là matière à indignation. Mais bon, le cerveau humain étant ce qu’il est, on ne peut pas être super bon en cinéma (fut-il petit) et être un crack en histoire.

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Le loup m’a tuer !

vendredi 1 octobre 2010

Inquiétudes dans le Nouvelliste du jour : les hiboux grand-ducs du Valais sont en danger.  Mis en poésie par Baudelaire, omniprésent dans le Twin Peaks de David Lynch,  le nocturne strigidé est  représenté comme un puissant symbole de surnaturel, de sorcellerie, d’obscurité et de tout ce qui peut faire peur dans nos régions. Il y a vingt ans, certains noirs oiseaux (pas ceux chantés par Barbara mais presque)  avaient dû abandonner l’idée de construction d’un golf  à Grimisuat (il y en a probablement pas assez en Valais) parce qu’une bande de « talibans de l’écologie » avaient fait opposition en prétextant la présence du rapace nocturne. C’était quelques années après « Les maquereaux des cimes » du regretté Chappaz et la sortie de terre du gracieux complexe de Thyon 2000.  Quelques promoteurs immobiliers  tout droit sortis de la littérature balzacienne (Jean Romain préférant Proust) et tout déçus de ne pas avoir pu planter quelques tours de béton sur les coteaux valaisans s’en allèrent crier à la khazakstanisation du Vieux-Pays.  On accusa les écologistes (probablement des citadins souffrant de vertige en montagne) de vouloir transformer le Valais en réserve d’indiens (ou de sioux pour les personnes ayant une connaissance plus étendues dans les diverses nations amérindiennes). (suite…)

IL est revenu

mardi 14 septembre 2010

On s’était naïvement  dit  que depuis qu’Uli Windisch était devenu l’un des « commissaires politiques » au sein du comité éditorial du Nouvelliste, il allait éviter une certaine confusion des fonctions en abandonnant son billet hebdomadaire qu’il écrivait dans le quotidien valaisan sous la casquette de spécialiste des médias. Pas que ça nous réjouissait, tant notre amour du pluralisme et de la liberté d’expression est grand et que  nos sources d’inspiration blogusitiques s’en trouvaient décuplées, mais parce que l’on trouvait ce double engagement plus ou moins incompatible pour la crédibilité d’un journal.  Surtout à partir du moment où il semble que la majeure partie des chroniqueurs invités de l’année passée soient passés à la trappe et que dans le porteur créneau romand de la lutte contre le « politiquement correct », des Pascal Décaillet ou des Slobodan Despot jouent quand même dans une division supérieure avec des styles littéraires et journalistiques loin d’être dégueulasses… (suite…)