Pour 700 balles, t’as plus rien !

Lesobservateurs.ch se prévalant d’un «budget de 450 000 francs pour deux ans et demi»,  il est possible, en consultant des sommités du monde mathématique, de calculer le budget annuel dudit pure player. Avec le théorème dit « de la règle de trois » il n’est pas malhonnête intellectuellement d’affirmer que le budget annuel doit être d’environ 180’000 francs suisses.

Durant la semaine qui s’étend du vendredi 2 au vendredi 9 mars, il s’était écrit, sur ledit site internet,  5 articles (en comptant les articles des chroniqueurs invités). Comme il est plus ou moins admis qu’une année compte  52 semaines et que les journalistes pas-politiquement-corrects ne prennent pas un seul jour de vacances, on peut en déduire, qu’à ce rythme, pas moins de 260 articles seront publiés sur une période équivalente à une année. On peut, par là-même, en déduire , en proportion du budget annuel, que le coût net d’un seul article  desobservateurs.ch se monte à 690 francs.

Nous ne pouvons que féliciter la direction desobservateurs.ch pour sa politique salariale et son altruisme envers les chroniqueurs et journalistes du groupe. Il est habituellement très rare dans les métiers de la branche (pensez aux pigistes et  journalistes stagiaire) d’être aussi bien rémunérés. Nous espérons que les syndicats sauront faire un geste de remerciement à cette charmante entreprise qui fait tellement pour la cause syndicale. Félicitations à eux !

 

2 commentaires pour “Pour 700 balles, t’as plus rien !”

  1. FernandNo Gravatar dit :

    Du vendredi 24 février au vendredi 2 mars, ce fut le double d’articles écrits (11 articles) ce qui fait baisser le coût unitaire de l’article à un peu plus de 300 francs. C’était semaine de solde.

  2. FernandNo Gravatar dit :

    Je remarque que j’ai écrit cet article en moins de 20 minutes et que j’ai oublié de préciser que si les articles desobservateurs.ch coutent aussi chers, c’est parce que ce sont tous des articles qui font suite à des investigations aussi poussées que couteuses.