Archive pour mai 2009

Le rembarre de la semaine (Part III)

lundi 11 mai 2009

Le moment tant attendu par des centaines de millions de Valaisans : le Rembarre de la semaine. Cette semaine, trois leçons à retenir du professeur entremontant :

1) Contrairement à ce que tout le monde pensait, René Berthod avoue avoir commis « quelques transgressions ». Il a ainsi roulé à 140 km/h sur l’autoroute. La semaine prochaine son mea-culpa sur sa consommation effrénée de champignons hallucinogènes en mai 1968.

2) C’est la deuxième semaine consécutive que Rembarre donne des notes exécrables aux journalistes du Nouvelliste. La semaine passée à Nicolas Maury (un dangereux récidiviste !), cette semaine à Joël Jenzer, coupables de parler de robes qui ne cacheraient pas les mollets et autres diableries immorales à faire frémir les succubes.

3) Pour faire fortune, ne travaillez pas au Nouvelliste. Il semblerait que le salaire n’y soit pas très élevé et ne permette pas l’achat d’un abonnement général CFF en première classe. Ce qui placerait le journaliste face à un dilemme intenable : voyager avec la plèbe ou transgresser la loi.

Par ailleurs les wagons CFF ne comporteraient pas de wagons particuliers pour le transport des « récalcitrants » vers les goulags de l’est. Et dire que c’est un conseiller fédéral socialiste qui cautionne cette politique !

Fernand, indigné que la reine cantonale ait un patronyme à consonance étrangère

Le forum des 100 ou ceux qui nous dirigent…

samedi 9 mai 2009

Le forum des 100 de l’Hebdo.  Le grand rendez-vous de l’élite politico-économico-journalistique romande.  Pascal Couchepin, dans un débat l’opposant à l’historien Emmanuel Todd ,  a une fois de plus  mis en avant ses capacités d’analyse qui font la fierté de la Suisse latine. Quelques extraits choisis :

«  »Notre problème, à nous les libéraux, c’est que nous n’avons plus d’adversaires. »

«  »La critique morale, c’est le degré zéro de la critique. Il faut une réponse politique. On ne peut pas résoudre les problèmes par l’indignation.«  »

« Monsieur Todd dit que le problème, c’est que les entreprises sont vouées à produire toujours à des couts plus bas, et donc influer sur les coûts de production salariaux. Je trouve cela positif. »

Yeah yeah yeah.

Fernand, forum des sans

Les jeudis de l’histoire valaisanne

jeudi 7 mai 2009

Ci-après, un court extrait où sont présentées les tensions entre radicaux et conservateurs en Valais dans les années 1830-1840 .  Point de vue historiographique du Sonderbund  car écrite par un conservateur  impliqué dans les évènements (curé d’Ayent) :

« En conséquence de ces évènements (ndlr : le triomphe de la Constitution libérale du 3 août 1839) nous vîmes passer à Ayent, le 1er avril 1840, 1200 hommes du Bas-Valais (ndlr : des suppôts du radicalisme). Les uns venaient de Grimisuat, les autres d’Arbaz par Planeige. J’ai logé à la cure 18 officiers. La troupe était casernée à la maison de commune. Moment de terreur ! Quoique Messieurs les officiers et la plupart des soldats eussent agi avec beaucoup d’humanité, le peuple effrayé se cachait. Le conseil était amené à Sion. Je ne voyais autour de moi, pour subvenir aux besoins de tout ce monde, que quelques vieillards épouvantés. Mais nous échappâmes à bien des malheurs, grâce à la bonté divine et à la tendre protection de Marie (..) avec la promesse d’envoyer quatre pieuses en pèlerinage à Notre-Dame-des-Ermites d’Einsiedeln. (…) (suite…)

Nidegger, l’Aragon de droite

mardi 5 mai 2009

Il y a exactement 30 ans, Margareth Thatcher prenait le pouvoir en Grande Bretagne en amenant dans ses bagages des penseurs économiques tels que Von Hayek, Friedman, Stigler. Tous eurent par ailleurs l’honneur de devenir Prix Nobel d’économie dans les années 1975 à 1995. La théorie économique du « laissez faire » allait être imposée à l’Angleterre et au monde. Dérèglementation, libéralisation, privatisation à tout va, domination des multinationales et de la « grande » finance en furent les conséquences. Le FMI et la Banque mondiale se chargèrent d’exporter le nouveau catéchisme à travers le monde. Au Chili, le dictateur Augusto Pinochet fit appel aux Chicago Boys pour instaurer ce qu’ils appelèrent le « miracle chilien ». Le système des retraites par répartition  fut remplacé par un modèle par capitalisation, c’est à dire calqué sur les performances de la bourse. (suite…)

Hans-Rudolf Merz et les leçons de la crise…

lundi 4 mai 2009

Le très sérieux et toujours excellent site ContreInfo publiait il y a  quelques jours une retranscription en français du témoignage d’un ancien économiste en chef du FMI devant le parlement américain en avril 2009.   Simon Johnson  était convié par le sénat pour expliquer aux parlementaires US les causes de la crise financière.  L’économiste,  qu’on ne soupçonnera pas de gauchisme, y a présenté une analyse où il dénonce l’insidieuse prise de contrôle de la finance sur les élites politiques américaines.  Il accuse notamment  les politiques d’être devenus les complices bienveillants de l’entreprise de dérégulation qui a permis des gains mirobolants, tout en accumulant les risques. Il remet surtout en cause  l’idée que ce qui est bon pour la finance est bon pour les USA, idée fort répandue aux Etats-Unis. Mais pas qu’aux USA… (suite…)

Visite en Valais

dimanche 3 mai 2009

Le soleil du Valais, un écrivain flamboyant et un petit jojo fruité. Que demande le peuple ?



envoyé par ViveChappaz

D’autres vidéos


Fernand. T’as où les vignes ?

Du libertinisme et du mauvais sens

samedi 2 mai 2009

Dissertation pour lundi sur ce thème :

« J’ai toujours mes convictions et je ne suis pas près, sous la pression de l’air du temps, de passer par exemple du puritanisme au libertinisme sans passer par la case «bon sens», qui est le fondement même de l’action politique.» » Maurice Tornay dans le Nouvelliste d’aujourd’hui.

Vos copies sont a remettre à  M. Maurice Tornay,  Avenue Ritz 1, Villa de Riedmatten, 1950 Sion.

Ps. Aux heures d’ouverture, soit entre 08h00 et 14h30  parce qu’à 15h16 il semblerait qu’il soit déjà en Entremont.

Fernand, libertiniste affiché

De l’écologie bancaire

samedi 2 mai 2009

Ecologie selon la Raiffeisen

Lors de la grand’messe donnée à Hérémence pour les 100 ans de la banque Raiffeisen Hérens, plus de 700 convives se sont pressés dans une tente ad hoc pour manger des morceaux d’animal mort, servis par une horde de garçons et de filles de l’Ecole des Roches en uniformes de kapo.

Ambiance festive et musicale. Les parois de la tente étaient décorées d’énormes billets de banque. L’animation était assurée par la fanfare et par une chorale d’enfants des écoles, qui ont reçu, pour fruit de leur labeur, un petit sac (en plastique) avec, dedans, dans le désordre:

– un sandwich au jambon (dans un petit sac en plastique)

– une boisson gazeuse d’origine américaine (dans une bouteille en plastique)

– un porte-monnaie Raiffeisen, à gauche sur la photo.

Tout le monde connaît à présent cette habitude rigolote de détourner de vieilles briques pour en faire des porte-flouze bon marché, à l’esthétique parfois douteuse mais recyclés et très solides (mon exemplaire personnel, à droite)

Bien que la Raiffeisen travaille dans le liquide, on ne m’a jamais donné au guichet mes billets dans une brique. Pour cette occasion, la Raiffeisen a donc fait fabriquer des briques frappées de son emblème (l’intérieur est pelliculé d’alu, comme les vraies) afin de les recycler immédiatement en porte-monnaie rigolos pour les schtroumpfs.

C’est un peu comme si j’achetais 25 kilos d’asperges du Pérou pour les jeter tout de suite dans mon compost.

Orgel, chevalier d’industrie

Tout est bon dans le cochon

vendredi 1 mai 2009

L'image “http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/eb/Fragonard%2C_The_Swing.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

Il y a quelque temps, l’expo sur le zizi sexuel de Zep fit scandale, car elle imposait une pornographie dégradante aux yeux d’innocents enfants, sous prétexte d’éducation sexuelle. Maître Bonnant, entre autres, s’était exprimé brillamment sur le sujet, en tant que pourfendeur du sexuellement incorrect.
Mais il ne faut pas s’arrêter là, Maître, car le Malin s’immisce dans les lieux les plus improbables. Par exemple, on peut trouver des incitations à la luxure et à l’anticléricalisme jusque dans la chanson «enfantine». Si, si, je vous assure. Si l’on y prête attention, on remarque que la plupart d’entre elles sont érotiques, voir carrément pornographiques. Petit florilège: (suite…)

Il a vu le loup !

vendredi 1 mai 2009

Depuis une semaine, le Nouvelliste part à la rencontre des Conseillers d’ Etat quittant leur fonction en cette année 2009.  Nous avons eu droit  le 24 avril à Thomas Burgener revenant sur la  difficile réforme du Réseau Santé Valais (RSV) et du dossier énergétique. Le 29 avril, Jean-Jacques Rey-Bellet nous parlait de la troisième correction du Rhône dont il a piloté la mise en place ainsi que du dossier de l’autoroute A9.  Aujourd’hui c’est au tour de Jean-René Fournier de nous éclairer sur les grands travaux  et le bilan de ses 12 ans de présence au gouvernement.  Il a abattu un loup  « avec une ligne de poil sombre sur les pattes avant typiques du loup des Balkans« .  Bilan honorable pour un chasseur émérite. En plus si le loup était étranger. Musulman, qui sait ?

Ça  nous vaut un article du « Fournier qui écrit » et une débauche de pathos où en sus de cela, on apprend qu’il  aimait caresser la bête empaillée, qu’il boit du rouge,  chevauche aussi une moto, aime les vacances en famille et a un peu de spleen baudelairien avant son départ.  Le rédacteur en chef du  Nouvelliste juge donc que son homonyme a mérité qu’on le compare à Winston Churchill.  Le premier ministre anglais s’était accaparé le prix Nobel de Littérature en 1953, on s’étonne que Jean-René Fournier n’ait pas encore obtenu celui de la Paix pour la capture de son loup.

Mes pensées iront à la personne au sourire crispé sur la photo du Nouvelliste et qui a eu la « chance » de se voir remettre le loup empaillé des mains de JR.  Ce magnifique ornement « fera tellement joli » dans son salon. On en serait presque jaloux…

Fernand, qui préfère les renards.