Vincent*
vendredi 20 février 2009
Et hop, on remet ça. Le Nouvelliste, qui d’habitude est assez prompt à  condamner ces sales jeunes aux tenues bariolées qui, faisant fi des bulletins de condition d’enneigement, se lancent comme des fous sur les pentes non balisées, nous sert une belle première page sur l’enterrement, tout en solennité et en ferveur, des brillants séminaristes qui ont péri sous l’avalanche de Cleuson. Déjà samedi ils avaient reporté, et sur une pleine page encore, le récit plein d’émotion qu’un survivant avait laissé sur le net, prouvant encore une fois quelle haute considération a JFF pour le journalisme d’investigation. Mais, en ce lundi matin, c’est Vincent Pellegrini qui se plie brillamment à l’exercice. Pour une fois, l’actualité lui offrait un grand pot de pathos à tartiner pour enduire ses articles. Il n’allait pas se gêner non plus.