Archive pour la catégorie 'Nos confrères'

Good morning Martigny !

mardi 6 octobre 2009

Comme le disait Vergères, on est pas en pôle position, mais on est pas loin derrière.  Quand je dis « on », je parle naturellement de l’armée suisse. En  matière de doctrine militaire dans le domaine de la  guerre psychologique, il semblerait qu’on soit vraiment bon. En tout cas, le major Czech, le sergent Hugon et le soldat Nicolet qui nous ont pondu la merveilleuse page 18 du Nouvelliste du jour.  Le team Voice of Switzerland de l’armée suisse utilise les plus fines méthodes de manipulation émotionnelle et cognitive afin de gagner la bataille la plus importante du moment, celle du cœur des lecteurs. A faire pâlir de jalousie l’ Office of Strategic Influence (OSI) de l’armée américaine. La guerre est l’art de la tromperie comme l’affirmait si bien Sun Tzu et préserver l’arrière du front du défaitisme et de l’antimilitarisme est vital. C’est  le principe de la guerre totale de Klausewitz.   Il m’aura donc fallu plusieurs lectures et un esprit critique affuté pour m’en apercevoir, mais nous sommes bien en face d’un article de propagande pro-armée de la part de spécialistes de la guerre de l’information. (suite…)

Jean-François m’écrit

mercredi 23 septembre 2009

C’est avec un brin de retard que j’ai traité, la semaine dernière, l’abondant courrier du mois d’août. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver parmi les lettres d’insultes et le nombreux courrier de l’office des poursuites, entre deux pubs, une missive estampillée du sceau du Nouvelliste personnellement à moi propre adressée. J’arrache fébrilement les scellés avec mes dents pour découvrir, ébloui, qu’elle est signée par JFF lui-même, le chef en chef de l’aréopage à la tête dudit journal. Je me sens comme cette femme en bleu, magnifique, de Vermeer, découvrant à la lueur froide  du petit matin, après les premières nausées, la prose martiale et sans tendresse de son homme parti au combat.

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Petit complément d’information

jeudi 17 septembre 2009

L’article d’Alcazard critiquant ouvertement  le suivi du Nouvelliste de la campagne électorale me semble un rien partial, d’une mauvaise foi crasse et d’un goût douteux. Je me dois donc de publier sur ce site un complément d’information, un droit de réponse.

Ne reculant devant aucun sacrifice, le reporter spécial (et anonyme) de « Sortez de ma Chambre » s’est glissé au cœur des bureaux du grand journal afin d’interviewer le spécialiste politique le plus brillant de la rédaction.

Voilà un reportage  qui fera rougir de honte Fernand et ses pathétiques docs  du week-end, somme toute un peu légers.

Boris, cinéaste amateur

Chapeau bas!

mercredi 16 septembre 2009

Une fois n’est pas coutume, saluons les éditorialistes de notre quotidien régional préféré, brillants politologues devant l’éternel. Des mois qu’ils nous le prédisaient et enfin c’est fait. Comme ils nous l’annonçaient, la brillante tactique du président valaisan du PDC a joué à merveille et s’est  révélée on ne peut plus payante. Même s’il fit glousser les journalistes politiques de la Première,  Vincent Pellegrini avait raison lorsqu’il affirmait, ce 26 août dans un article au titre savoureux, que, je cite (j’peux pas faire autrement): « Si l’on analyse la bataille sous un angle stratégique, il serait en tout cas étonnant de ne retrouver ni Fulvio Pelli ni un candidat du profil de Christian Lüscher contre le candidat rose-vert-orange. Plus l’échéance approche et plus l’on se dit que le président du PDC Christophe Darbellay a finalement bien manœuvré. » Bien, bravo, on ne peut plus pointu comme raisonnement!

Jean-François Fournier,  hier matin encore, prophétisait, visionnaire: « Les chances du PDC Schwaller sont au Zénith. Tant mieux pour le président valaisan du parti, Christophe Darbellay, qui s’est montré parfait stratège à l’approche de ce vote. » Et de rajouter que même Blocher il l’avait dit, alors.

Jean-Yves, lui, tenait plutôt pour « Lotus » de Xavier Bumann à Saas-Grund ou alors pour « City » de Pirmin et Michael Zurbriggen à Saas-Grund aussi, mais comme il fallait plutôt un romand, alors, il savait pas trop.

Un grand bravo à cette belle équipe de winners qui, à force de vouloir jouer aux journalistes, va bien finir par l’avoir, le Pulitzer. Encore faudrait-il qu’ils enlèvent leurs œillères PDC . Mais en Valais on ne mord pas la main qui nous nourrit. Non, non, non. N’est-ce pas, Vincent?

Alcazard, que l’arrivée au CF du radical-libéral ne réjouit pas plus que ça.

Un tomahawk d’or pour Barraud

mardi 15 septembre 2009

Ah, le délicieux Philippe Barraud!

Invité du jour du Nouvelliste, il s’émerveille comme un enfant devant de beaux paysages, à l’image du rédacteur en chef revenu enchanté de son périple au pays basque. Oui, Messieurs, il existe de jolis coins sur la Terre.

Il arpente l’Ouest américain, au milieu des ours et des écureuils, et se réjouit du concept de protection des étendues sauvages, « né au XIXe siècle déjà ». Nouvel explorateur, Philippe Barraud jouit d’allégresse devant « la grande nature intacte telle que la découvrirent les premiers naturalistes, tel John Muir, au milieu du XIXe siècle. »

Interdit devant les photos d’ours dans un cellier d’épicerie (vous n’abattez donc pas les bêtes sauvages, chez vous?), il déplore également l’absence en Europe de ces grandes étendues (a-t-il déjà porté seulement les pieds dans le Mercantour ou dans le maquis corse, cet animal ?). Ah, c’est sûr, c’est un peu moins grand par chez nous.

Il nous bassine avec son XIXe siècle. Louange aux fiers aventuriers qui ont découvert et protégé ces belles étendues sauvages!

Mais je vais te dire un grand secret, Philippe : la nature sauvage américaine, elle était beaucoup plus jolie avec des Indiens dedans.

Orgel, avec des plumes

Yves. Lui. Il sait.

mardi 8 septembre 2009

Ouf. S’en est fini du doute. Dans l’affaire des otages en Libye, la messe est dite. Point besoin de tribunal international. Point besoin non plus de commissions coûteuses. Superflu. Yves Nidegger, brillant avocat au style inimitable, illisible, est convaincu. À défaut d’être convaincant. Il sait. La cause. Le pourquoi. Ce qui crée tout ce saint-frusquin. Tous ces pataquès. La réponse est aujourd’hui livrée par lui. Belle. Sobre. Magnifique de clarté. Sublime par sa simplicité.

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Aziz Bouderbala et le Valais nouveau

vendredi 4 septembre 2009

Jean-François Fournier nous avait averti : la rentrée cinématographique de la page 2 du Nouvelliste est prometteuse. Avec un casting un peu bouleversé.  Quelques vieilles gloires ayant mal géré le passage du cinéma muet au cinéma qui cause. Quelques stars narcissiques, des acteurs méritoires et méritants, des premiers de promotion au conservatoire, quelques éternels espoirs.  Et  des  jeunes comédiens qui montent et qui ont déjà leurs photos en page 23 des Cahiers du Cinéma. Dont l’invité du jour, Blaise Hofmann, écrivain et journaliste, comme il se doit. (suite…)

Le négrillon, ce grand joueur

mercredi 2 septembre 2009

Le Courrier, dans son édition du jour, nous gratifie d’un reportage de premier ordre : La débrouille des enfants est sans limite – l’Afrique, ou l’art d’inventer des jeux.

On apprend dans ce papier désormais indispensable que l’esprit du jeu et de la danse est prédominant en Afrique du Sud, au Burundi, au Rwanda et en Ouganda, marié à un sens inné de l’adaptation et de l’improvisation. Nul doute que dans les autres pays d’Afrique on se fait chier toute la journée. Ces braves petits jouent avec des pneus, des noyaux de dattes à l’ombre des rares arbres et les pieds en feu dans un sable brûlant (car c’est bien connu, en Afrique, il n’y a presque pas d’arbres, il n’y a pas de verdure, il n’y a pas de champs non plus)

On construit des jouets avec deux bouts de fil de fer et une canette de bière. Ah! La belle insouciance de l’africain! Sans autre souci que de vivre au grand air, à poil. Jouer toute la journée, avec un bout de bois!

On notera des phrases bien senties, comme : L’Afrique, continent joueur par excellence. (c’est d’ailleurs parce qu’ils jouent toute la sainte journée qu’ils sont incapables de produire quelque chose de convenable, les nègres). Il y a aussi ce délicieux : Car c’est bien connu, l’africain recycle comme personne. Quelle débrouillardise, coco! Agiles et malins comme des singes! Moi qui croyais que le recyclage était l’apanage des pauvres! Où avais-je la tête?

On se croirait dans une notice explicative d’une exposition coloniale, ou pire: dans un édito de Philippe Barraud.

Orgel, incapable de plier correctement un trombone

Infréquentable bis

samedi 29 août 2009

N’en déplaise à notre ami Doublezérosix d’Octopotins dont la fourberie toute radicale le poussait, dans un article récent, à se gausser de la fréquentation, un peu faible à son goût, de grands écrivains dans notre établissement préféré, J.-Y. Gabbud n’est point le seul homme de lettres à s’être rendu jusqu’au cœur de la cité sédunoise pour s’arrêter sur la terrasse de la Grenette. Il faut savoir qu’il a tout de même été précédé de JFF, d’Eric Felley bien sûr, et que depuis vendredi il est imité par le « tout petit Pellegrini » que l’on peut découvrir sur ce cliché, accompagné de Sainte Thérèse da Villa Flora, gardienne de ces lieux.

Bon je sais, c’est pas beaucoup, mais, putain, on a de la qualité…

Oh, une apparition!

Alcazard, qui ira certainement à la messe dimanche matin avec son nouveau copain

Jean-Yves chez les Soviets

samedi 25 juillet 2009

Jean-Yves lit...

Ainsi donc, Jean-Yves Gabbud a lu un livre autre que le rapport annuel sur les combats de reines. Le tout nouveau livre d’Eric Felley sur la campagne aux élections cantonales de ce printemps « La loi de la jungle » a retenu toute l’attention du rédac en chef adjoint et a fait perler à son front besogneux des perles de sueur malodorante.

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