Qui c’est qui a inventé ?

le 10 décembre 2009, par Fernand, dans Humour de gauche

Le buzz du moment. Avec un acteur qui arrive très bien à imiter les mimiques de Grégory Logean.

Tout beau, tout neuf !

le 7 décembre 2009, par Fernand, dans le couteau entre les dents

Un bistrot qui meurt, c’est une vision du monde qui disparaît. Ça doit être ça, la pensée unique.  L‘Arlequin à Sion  en est la dernière victime.  Comme pour la Cour des Miracles de Sierre, l’enterrement a eu lieu et le faire-part se trouve en page 27 du Nouvelliste du jour.  L’Arlequin de Sion, lui qui a vu défiler des myriades de couples de cinéphiles amourachés en attente d’une représentation de « Cocktails » avec Tom Cruise et autres merveilleux films que les cinémas de Sion s’évertuent à nous projeter.  Remplacé par un lounge cosy à l’ ambiance ethnique, version IKEA des années 70. On imagine les serveuses à robe à paillettes façon boule à facette disco.  Avec un bar illuminé et des  murs violets parce que dans le dernier numéro de « Psychologie » il était écrit que le violet est une  » couleur chaleureuse, énergique, pénétrante et d’une certaine manière rassurante et enveloppante. » Tout pour mettre à l’aise l’assureur de la place du Midi et la femme du médecin qui expose ses dernières « créations » dans la galerie du coin. L’architecte d’intérieur a quand même obtenu 6 crédits au cours de formation continue « Modélisation et exploitation de l’espace  créatif dans une structure conviviale de bar et autres lieux de sociabilité »  à l’EPFL. Lire le reste de cet article »

UDC Mon Nauble

le 4 décembre 2009, par Alcazard, dans Brèves et nerveuses

Ça se passe de commentaires, je crois…. Je vous laisse apprécier le style et prendre du même coup un cours d’histoire en accéléré.

Chez nou s'est pa ché les Maya

Un grand bonjour à cette nouvelle section dont nous suivrons les différentes et prochaines publications avec le plus grand intérêt.

Alcazard, encore dégoûté

Les non-dits de Fernand

le 1 décembre 2009, par Fernand, dans Non classé

terroriste en action

– Dans le cahier culturel du Nouvelliste, un hommage à Jean Raspail. Auteur rencontré par Vincent  Pellegrini lors d' »une causerie de la Ligue vaudoise » et qui est défini comme « pas de gauche ». C’est le moins qu’on puisse dire. Raspail est, avec Guillaume Faye, l’un des maitres à penser des identitaires et de tout ce qui est à la droite du FN en France. Son ouvrage « de référence » , le « Camp des Saints » que Pellegrini qualifie de « livre prémonitoire » préconise, entre les lignes, la lutte armée contre les ennemis du nationalisme. Beau programme. Lire le reste de cet article »

Peur sur la vallée

le 30 novembre 2009, par Fernand, dans Non classé

un autogoal

La pandémie est là. Pas le H1N1, non, la fièvre anaphylactique. Celle qui fait délirer, qui introduit la peur.  Insidieuse. Elle a commencé à s’étendre dans la journée de hier.  En Suisse. Mais elle n’a pas de frontières. Elle s’étendra en Europe.  Sale vieille Europe. Stefan Zweig l’avait quittée, meurtri, désespéré par l’échec de l’ humanisme qu’il prêchait et par les ténèbres qui s’y installaient. « Puissent-ils voir encore les lueurs de l’aube après la longue nuit! Moi, je suis trop impatient, je les précède. » avait-il écrit avant de se donner la mort. Au Brésil, à des kilomètres de son Europe. Cette partie-là d’échecs était perdue. Temporairement. Lire le reste de cet article »

Dimanche de la honte…

le 29 novembre 2009, par Fernand, dans News

...

L’initiative xénophobe sur l’interdiction de construire des minarets en Suisse a atteint son objectif. Les adeptes du clash des civilisations peuvent être fiers avec leur campagne qui a entretenu un climat de haine et de peur. S’il est clair qu’un débat sur la place des religions dans notre société devait avoir lieu, il est aussi clair que l’initiative de l’UDC n’allait pas dans ce sens. On ne débat pas en stigmatisant l’Autre et en entretenant des peurs irrationnelles avec des arguments totalement biaisés. Lire le reste de cet article »

Pour un changement qui change

le 25 novembre 2009, par Croquignol, dans Non classé

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Les socialistes de tous bords ont au moins une caractéristique essentielle: l’envie constante de changer le monde, sans pourtant avoir de projets. Tandis que le conservateur respecte la société tel qu’elle est, et ne la réforme que prudemment. Cette dernière attitude est évidemment la plus sage et elle est la conséquence d’une bonne éducation. C’est en substance le message du dernier article signé par Rembarre sur son blog.

Je n’ai pas le programme du PS ou des partis de l’extrême-gauche sous les yeux, mais les premières revendications typiques de ces partis qui me viennent en tête sont: le refus de l’augmentation de l’âge de la retraite; l’interdiction de l’ouverture des magasins le dimanche ou tard le soir; un non sans cesse renouvelé à la privatisation des services publics; l’envie de ne pas démanteler les assurances sociales,… En gros, la plupart du temps, c’est le désir de garder inchangé un nombre important de domaines que les partis dits conservateurs cherchent à réformer inlassablement. Ce brave Rembarre a sans doute déjà vu où je voulais en venir: les conservateurs ne se trouvent pas toujours où on les croit.

Du coup, je suppose que, fidèle à ses principes, il n’hésitera plus à militer au PS. D’autant qu’il a un poste tout trouvé dans le parti: j’ai entendu dire que les Jeunesses socialistes voulaient prendre des cours de catéchisme.

Croquignol, instable chronique

Sur l’art de préparer le cassoulet en Valais *

le 24 novembre 2009, par Fernand, dans Culture

Boltanski, c'est un russe, non ?

Eric Felley me grille la politesse sur Valais-mag en prônant un coming-out culturel en Valais.  Le Valais culturel est une sorte de théâtre de l’absurde où la pièce se jouerait dans un placard à balais avec  toujours les mêmes spectateurs.  Mais avec des comédiens pourtant souvent talentueux. Pour s’en rendre compte, il suffisait lors de ces derniers mois, de fréquenter les lieux de culture valaisan. Se rendre au Manoir de Martigny pour voir l’exposition de peintres hyperréalistes chinois. Ou de descendre quelques marches pour rejoindre les caves du lieu dit pour être confronté à une excellente programmation de musiques contemporaines malgré un soutien étatique marginal.  Et que dire des programmations du Petit Théatre de Sion et d’Interface qui ont récemment présenté de magnifiques représentations du « Cercle de Craie caucasien » de Brecht mis en scène par Julie Beauvais, du « Poisson-scorpion » de Bouvier, « Mais je suis un ange ! » de la compagnie Full Metal petal ou «  !  » de la compagnie Corpüs animüs. Et j’en passe, des meilleurs peut être, mais auxquels  je n’ai pas eu le privilège d’assister. Lire le reste de cet article »

Nabokov versus RSR = 1-0

le 18 novembre 2009, par Orgel, dans Brèves et nerveuses, Pornographie enfantine

Un raccourci délicieux dans le numéro du Temps d’hier, au hasard des pages:

– la publication, d’ailleurs contraire aux dernières volontés de l’écrivain, des fiches de travail du roman inachevé de Nabokov;

– l’affaire des fichiers pédophiles téléchargés par un cadre de la RSR.

Lolita s’est vendu à plus de 15 millions d’exemplaires, et a assuré la fortune de Nabokov, de sa femme et maintenant de son fils Dmitri, qui a décidé de rendre publiques les fiches bristol préparatoires du dernier roman de son père. Celui-ci doit mourir une deuxième fois de là où il est, en voyant ses brouillons bien maigres livrés en pâture par son propre rejeton.

Lolita raconte la passion déraisonnée d’un homme mûr pour une nymphette de douze ans. Les photos retrouvées sur la bécane de la RSR montrent des jeunes filles sensiblement du même âge dans des poses érotiques.

Je persiste à penser que la vraie perversion est à chercher dans l’arsenal judiciaire, qui condamne une attirance que la nature encourage. Le début du cycle menstruel et la naissance des formes débutent en général bien avant l’âge considéré comme légal pour les galipettes. C’est entendu, cet homme est un imbécile qui télécharge ces photos sur son poste professionnel. Il est bien puni : il a perdu son boulot et doit suivre une psychothérapie (ce qui ne peut pas lui faire de mal, du reste). La justice, qui aimerait bien forer dans les cerveaux, n’arrive pas encore à établir de frontières entre le fantasme et le passage à l’acte; on a peur que cet homme aille tripoter des enfants. Mais il y a de fortes chances pour que cet homme ne soit fasciné que par la naissance du désir, par la magie de l’éclosion de la sexualité et par le potentiel énorme d’une fécondation sublime et fantasmée. Fasciné par le mystère de la vie, en quelque sorte.

Mais attention, à quarante piges, plus question de jouer à touche-pipi. La fascination de l’autre, du sexe opposé et de la petite culotte sont du domaine privilégié de l’enfance; le vieux schnoque, s’il n’a pas pu faire le deuil de ses espérances, n’a plus qu’à se pendre.

C’est sans compter sur le frein et le tabou naturels à de nombreux individus qui, s’ils contemplent des images prétendues répréhensibles, ne passeront jamais à l’acte. La justice ne s’encombre pas de poésie. Elle applique aveuglément le principe de précaution. Celui-ci est à respecter scrupuleusement pour tous ceux qui conçoivent des attirances déviantes pour les enfants qui ne sont pas encore hormonalement sexués; mais j’affirme que le cas devient plus délicat lorsque la nature elle-même semble accorder les prémices d’une autorisation.

Rappelons encore ici qu’un adolescent de quatorze ans déniaisé par une quadragénaire délurée fera rire tout le monde (et peut-être aussi des envieux). En inversant les sexes, c’est la prison qui t’attend, mon frère.

Et voilà donc dans le Temps d’hier ce délicieux raccourci :

– à ma gauche une dynastie enrichie par le récit d’un fantasme,

– à ma droite un homme brisé par le même fantasme.

Orgel, toujours intrigué par les mystères de la vie, à son âge, franchement.

La leçon d’allemand #1

le 17 novembre 2009, par Fernand, dans Humour de gauche

Première leçon : « La famille valaisanne », avec une intervention de Victor Ebner qui nous enseigne comment rassurer les cousins de l’administration cantonale en période de crise.

La prochaine leçon : « La famille valaisanne #2 » avec une explication  de la famille  Hans Wyer Schaudi sur la manière à employer pour restreindre les responsabilités à un individu particulier (si possible un subalterne) en cas de découverte de malversations financières, de faute  ou de manquement politique dans tel ou tel service de l’Etat.

Schnitzel, Prima!