Petite promotion entre amis

le 3 mai 2010, par Fernand, dans Humour de gauche, Nos confrères

Notre contribution à la petite coterie journalistico-mondaine du moment :

Le livre de l’auteur est disponible dans toute les librairies, à bon prix et c’est vraiment excellent !

Et permettez-nous de vous rappeler la date du 9 mai 2010 qui verra se dérouler la finale cantonale de combat de reines, avec la probable présence, en carré « Viaypi », d’un barde de Savièse ayant quelques succès en politique, d’un gourou de la pensée scolaire devenu député radical à Genève,  d’un talentueux peintre de Chamoson accompagné par son mécène,  un industriel du vin, d’un sociologue spécialiste de la stratification sociale à Chermignon,  d’un ancien commandant de la police cantonale vaudoise, d’un géant helvéto-serbe de 2 mètres, d’un rédacteur en chef d’un quotidien 100% indépendant et valaisan. Et on en passe.  « Solidarité,  fraternité, publicité, viande séchée », le Valais du non-politiquement correct est en marche et rien ne pourra plus l’arrêter… si ce n’est une rupture de stock  de fromages d’alpage de la Loutze…

Fernand,  comme un Saint-Germain-des-Prés sans Prévert mais avec Rudin

Sources : ici, ici, ici, ici , ici , ici et ici (probablement ailleurs aussi)

Chrétiens de tous les pays, unissez-vous!

le 2 mai 2010, par Croquignol, dans Religion

http://fr.wikikto.eu/images/c/c4/Benoit_XVI_1_-_mains_en_l%27air.jpg

Zermatt accueille début juin un sommet économique. Mais attention, ce sera pas un vulgaire succédané du World Economic Forum de Davos. Non, il n’y aura que des gens biens qui chercheront à moraliser et «donner plus d’âme à la globalisation» (Le Nouvelliste, 30.04.2010). Pour ce faire, le directeur Christopher Wasserman précise que le forum souhaite «dégager les nouvelles règles de l’économie de demain. Le tout en tenant compte des pistes fournies depuis toujours par l’Eglise».
C’est une idée qu’elle est bonne. Car voyez-vous, la Bible à réponse a tous nos problèmes actuels. Si, si, d’ailleurs, voilà les preuves:
– Pour régler les soucis de la dette grecque, et même celle de tous les pays du tiers-monde, le Deutéronome nous dit (15. 1-2): «Tout préteur, détenteur d’un gage personnel qu’il aura obtenu en gage de son prochain, lui en fera remise, il n’exploitera pas son prochain ni son frère, quand celui-ci en aura appelé à Yahvé pour remise». Fallait y penser, y a juste besoin d’effacer l’ardoise;
– Le problème des inégalités sociales, rien de plus simple. Saint Paul écrit dans sa deuxième Lettre aux Corinthiens: «Ce qu’il faut, c’est l’égalité. Votre superflu pourvoit à leur dénuement, pour que leur superflu pourvoie un jour à votre dénuement. Ainsi, régnera l’égalité». En gros, il suffit de partager les richesses, c’est pas bête;
– Et si des riches n’aiment pas ces solutions pleines de bon sens, et ben parlons comme saint Jacques dans son Epître: «Votre richesse est pourrie, vos vêtements sont rongés par les vers. Votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille témoignera contre vous: elle dévorera vos chairs. (…) Voyez: le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont fauché vos champs crient, et les clameurs des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des Armées». Pour résumé, ça va chier si tu partages pas ton fric. Ouais, camarades, pendons le dernier bourgeois avec les tripes du dernier cur… heu… hum. Enfin voilà quoi, les pistes fournies par l’Eglise, je trouve ça pas mal.

Croquignol

Pour toi, femme !

le 29 avril 2010, par Fernand, dans Humour de gauche

Un peu en avance sur la fête des mères, nous nous voyons dans l’obligation de publier ici un courrier des lecteurs paru dans le Nouvelliste d’aujourd’hui.

L’homme au boulot, la femme au fourneau?

Ce que l’on dit, l’homme au boulot, la femme au fourneau, ou encore la maternité pour les femmes et la carrière pour les hommes de leur vie au travail. Des clichés ou tout simplement la réalité? On a beau parler d’égalité des chances, de féminisme, de partage des corvées ou de garde alternée des enfants, force est de constater que les années passent mais que les mentalités n’évoluent guère. Que ce soit dans les cours d’école, la musique, la publicité ou la vie quotidienne, les stéréotypes attachés à chacun des sexes ont la vie dure.
Pourtant, on tente de convaincre que les choses bougent. On clame haut et fort que l’évolution est en marche, que les jeunes générations sont différentes, que nous sommes sur la voie de la transformation.
Mais il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que les attributs supposés de chacun des sexes n’ont que très peu changé.
La femme reste l’être fragile, délicat et un peu naïf conçu pour enfanter et s’occuper de sa tribu. Tandis que l’homme représente la force tranquille, le sérieux et protège son clan. Entre discours et réalité, il n’y a plus un décalage, mais un fossé!
Ainsi va la vie!

L. P.,  Réchy-Chalais

Bonne fête, femme, toi un être si faible et fragile qui nous lit mais qui va quand même immédiatement retourner derrière ses fourneaux!  C’est l’heure de midi, va falloir penser à préparer ripaille pour son homme et ses gosses. Non mais !

Et d’ailleurs,  femme, tu n’as pas à chercher à apprendre à lire et à venir (seule en plus !) trainer sur ce genre de site internet. Pas besoin de savoir lire pour ranger la cave ! C’est le droit naturel et c’est comme ça, na !

Fernand, c’est beau comme du Rembarre

Bal tragique en Valais

le 20 avril 2010, par Fernand, dans Culture

Comme le chantait justement Mouloudji, tout fout le camp.  Aujourd’hui le Nouvelliste annonce la prochaine disparition de « Sunrise » le mythique combo bien connu des amateurs de baloches qui n’avait  d’égal  dans la profession que Scotch ou Vincent Bumann. Cette disparition semble sonner le glas du bal traditionnel, cette confrontation dansante des sexes tout fébriles selon une discipline dramaturgique établie, bourrée de langages corporels et de sous-entendus implicites. Le bal, ce lieu où les jeunes filles en fleur intériorisaient le fait que le curé  du village n’était pas l’unique personne qui pouvait leur mettre la main à la culotte et apprenaient ce qui était encore  très politiquement incorrecte: la notion de partenariat contractuelle multiple en enchainant tour à tour des danses  libidineuses  dans les bras de divers partenaires malintentionnés mais qui savaient se confesser après avoir mis en cloque la cousine Yvette. Faut pas exagérer, ces gens-là allaient quand même pas danser avec des saviésans qu’elles ne connaissaient pas et qui légitimaient certainement et de manière véhémente le vol d’un bouc appartenant à  la famille deux siècles plus tôt. Lire le reste de cet article »

Petite feuille d’histoire

le 13 avril 2010, par Alcazard, dans le couteau entre les dents

Le temps est à la mémoire et aux effusions commémoratives. Il y a cinquante ans disparaissait un géant, un colosse, un père, le meilleur d’entre nous. À l’heure où notre pays, sous les différentes attaques de ces fourbes étrangers aux doigts avides, peine à retrouver une fierté nationale,  il est bon de se rappeler que cette terre a enfanté de vrais héros que le monde nous jalouse. Des hommes au menton carré et bien rasé qui savaient insuffler dans le cœur de chacun de leurs concitoyens ces élans de fierté martiale qui font les grandes nations, tendent les pantalons des mâles et tachent les culottes de pilou de leurs pourtant toujours fidèles compagnes.

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Une rédactrice en chef pour le Nouvelliste ?

le 13 avril 2010, par Zérozérosix, dans Radicalement vôtre...

40 ans après l’acceptation du suffrage féminin par l’électorat masculin valaisan, il serait enfin temps qu’une femme accède au poste de Rédactrice en chef du Nouvelliste, «Journal indépendant, 100% valaisan et ouvert sur le monde». Les choses sont sur la bonne voie, le poste devant se libérer prochainement…

A moins que Jean-François Fournier et Jean-Yves Gabbud, s’inspirant des méthodes de leurs collègues de Nice Matin, ne tentent le tout pour le tout pour sauver leur place…

Document transmis par ma voisine qui rêve toutes les nuits de voir JFF et JYG se prêter à cet audacieux exercice…

Ni Hersant, ni Ecône

le 5 avril 2010, par Fernand, dans Nos confrères

Ces jours est apparu sur Facebook un groupe militant pour le « sauvetage » du Nouvelliste. Il s’intitule « Pour un Nouvelliste indépendant, 100% valaisan et ouvert au monde !« .

Un énoncé qui prête à sourire par son côté paradoxal. Parce que si le Nouvelliste et sa rédaction étaient « indépendants », il n’y aurait aucun différence dans le fait que l’actionnaire soit valaisan, chilien ou iranien. Parce que si son lectorat le réclame « ouvert au monde », c’est déjà vouloir s’attaquer à son indépendance. Parce que croire qu’un journal puisse être indépendant (indépendant de quoi  d’abord?) c’est de la naïveté totale.

Ainsi, il  semblerait qu’il ait un processus de mise en place d’une plate-forme rédactionnelle commune avec quatre autres quotidiens régionaux qui sont entre les mains d’Hersant.  Concrètement ça consisterait à uniformiser le contenu, particulièrement les parties généralistes du journal, soit les rubriques Suisse, monde, ou économie en laissant une  marge de manœuvre pour le local.  L’annonce, il  y a  deux mois, par le rédacteur en chef, d’un renforcement de l’info locale dans le Valais central, semble montrer qu’il y a des pressions de la part d’Hersant dans ce sens. Lire le reste de cet article »

Sortie d’entreprise du NF : les photos exclusives

le 29 mars 2010, par Fernand, dans Humour de gauche

Cette année, pas de suprêmes de pintade rôtis aux morilles du restaurant du Mont-Rouge de Nendaz pour la sortie annuelle des rédacteurs du Nouvelliste.  En cette période de disette financière et de concentration de la presse, c’était pique-nique  avec le produit de la récolte de fraises sauvages et de champignons dans la forêt de pins sylvestre attenante. On remarquera, sur la photo, le profond esprit d’attachement à l’entreprise  de la part des journalistes qui brandissent fièrement la bannière du journal et qui n’hésitent pas à faire un coucou de la main au rédacteur en chef , caché derrière l’objectif. Il s’agit naturellement, ici, des responsables de la rubrique culturelle du journal, qui avaient affectueusement décidé d’adopter le look « dégarni » de Pascal Rinaldi et de Fred Recrosio pour l’occasion. Que la fête fut belle, comme il est si souvent et judicieusement écrit dans l’Echo de la Printze ou l’Agache en de pareils moments d’allégresse.

Fernand, veut arrêter. Mais arrêter quoi ?

Petite annonce: job dans le domaine de la communication

le 26 mars 2010, par Fernand, dans Non classé

La rédaction de « Sortez de ma chambre » a souvent agi avec acharnement contre le parti majoritaire en Valais.  Dans la perspective des élections 2011, nous avons décidé  de nous faire pardonner en contribuant au bon fonctionnement du PDC par nos conseils avisés . Pour être franc, chers amis PDC,  vous avez eu raison sur tout. Votre problème est ailleurs. Oui, c’est effectivement des difficultés qui proviennent d’un manque de communication, ce qui a été lâchement exploité par vos adversaires et la fatalité divine.

C’est « le fait que le PDC ne dispose pas d’un organe de presse propre, comme le PLR a son « Confédéré » et le PS son « Peuple valaisan. »  Il faut  remédier à ces carences en lançant un journal de parti.  Pour cela il faut à sa tête un homme qualifié, quelqu’un qui a une excellente connaissance des rouages du parti, qui a eu une expérience au sein du groupe parlementaire, qui a une compétence de journaliste professionnel, qui a développé un réseau fourni dans le tissus social, économique et culturel valaisan (par ex. élevage de la race d’Hérens)  et surtout quelqu’un qui aura bientôt tout son temps à consacrer à la chose.

Dis comme ça, on ne voit pas vraiment quel serait le candidat idéal. Si vous avez des idées, écrivez à Michel Rothen, PDC du Valais Romand, Rue de Conthey 10, 1950 Sion.

Fernand, charité  bien ordonnée commence par soi-même

De gros nuages lourd traînent sur Riddes

le 23 mars 2010, par Alcazard, dans Brèves et nerveuses, Humour de gauche

L’heure n’est pas aux réjouissances pour la direction du FC Riddes puisque, apprenant par voix de presse que le match contre Grasshopper de mercredi dernier aurait été truqué, un de ses plus gros sponsors (voir la vidéo) aurait préféré se retirer plutôt que de voir sa réputation entachée.

On le comprend. Elle en prend un coup l’image du combattant, de la jeunesse, de l’esprit de groupe et du renouvellement. À la place de BCA, je quitterais carrément le canton!

Alcazard, Hummer Simpson