Archive pour la catégorie 'Radicalement vôtre…'

Un livre, meussieu, quessqueçé?

vendredi 10 février 2012

Alors que Monthey détruit son centre ville, que Sion s’apprête à poursuivre son œuvre de destruction en jetant à bas le Vieux Moulin et toutes ces sortes de (vieilles) choses, je lance un rot retentissant et, la bière posée sur le bide, je vous contemple désespéré, ô vous mes frères humains (qui en même temps que moi vivez).

Vivrai-je assez longtemps pour voir sur le trottoir une Porsche Cayenne bradée à 400.- francs par un trader ruiné ?

(Veuillez noter que Boris, qui à l’époque était trop jeune pour acheter l’auto, a quand même réussi à piquer au monsieur son chapeau-boule. « Merci à Dieu d’avoir créé les chapeaux-boule »)

Vivrai-je assez longtemps pour voir les couloirs des centres commerciaux de Sierre, de Martigny, de Monthey et de Sion se décrépir, tomber en ruine, suinter le salpêtre et puer le vieux pipi ? Avec des herbes folles un peu aussi et des vieux en guenilles style genre Céline échappé de Meudon errer en hurlant comme des spectres, dedans les couloirs ? Hein ?

Vivrai-je assez longtemps pour connaître le litre de tazoute à 10 balles?

Vivrai-je assez longtemps pour voir frappé de sénilité précoce cette vieille merde de spéculateur de mes couilles cet architecte qui attend la ruine des maisons Art Déco du Chanoine-Berchtold pour se faire un gros profit bien gras ? On m’a dit qu’il était fils d’un artiste, je ne peux pas le croire. Ou alors c’est le fils d’Arno Breker, peut-être, qui est au monde des artistes ce que je suis au clergé : un pas grand chose.

Vivrai-je assez longtemps pour faire lire Sous l’œil des barbares à tous ceux qui croient que je parle de Maurice Barras quand j’aborde le Culte du Moi ?

Vivrai-je assez longtemps pour voir Philippe Nantermod à La Liseuse? Ah oui, car le 11 mars prochain, il vous faudra choisir entre payer vos Quatre accords toltèques 5,50 CHF sur les gondoles de Maxi-Bazar et dénicher Scènes de la vie d’un faune d’Arno Schmidt dans la nouvelle traduction parue chez Tristram (à 34,70 CHF) chez votre libraire qui fait un vrai métier de libraire. Parce que Nantermod, il a raison, Maxi-Bazar il pourra faire des monstres rabais sur Allen Carr, ou sur Guérir le cancer du cordonnier mal chaussé de Servan-Schreiber, parce qu’il les achètera par palettes entières, ses bouquins. Ce qu’il n’explique pas, Philippe, c’est qu’on ne trouvera jamais Cioran chez Maxi-Bazar. Et c’est justement pour pouvoir continuer à trouver Cioran à La Liseuse que tout le monde doit y aller, même (et surtout) pour acheter le Da Vinci Code.

Ce qui me désole, dans cette histoire, c’est que je suis d’accord avec Chantal Balet. Au moins, elle, elle sait ce que c’est qu’un livre. Pas comme Frédéric Lefèbvre Philippe Nantermod qui ne voit que sa petite économie ridicule réalisée sur le dernier manuel de droit pour les Nuls.

La Suisse a mis 26 ans pour s’apercevoir que donner le droit de vote aux femmes n’avait pas conduit la France au chaos (quoique mai 68, quand j’y pense, c’est pas un truc eud’gonzesses?); elle a eu besoin de 30 ans pour offrir au livre un prix unique (car je ne désespère pas totalement de mes frères). Il y a aussi une solution, Philippe Nantermod : un livre unique. Comme ça on règle tous ces problèmes d’intellos à la con.

Becs

Orgel, « vous avez les fourberies d’escarpin? » « non, mais j’ai Zadig & Voltaire »

 

Histoire d’A

jeudi 6 octobre 2011

Décidément, les sociaux-démocrates européens n’ont toujours pas compris la leçon. Comme en 2008, avec le sauvetage des banques, ils continuent à vouloir dépenser à tour de bras, et veulent creuser encore plus le trou de la dette publique. Ainsi, Sarkozy et la Belgique vont réparer les dégâts faits par la banque Dexia; tandis que Merkel annonce qu’il faut recapitaliser les nombreuses banques qui manquent de fric. Entre parenthèse, ne dîtes surtout pas que la crise des dettes publiques est pour une bonne part le résultat des difficultés des banques privées depuis 2008. Ce serait de la mauvaise foi. Fin de la parenthèse.

(suite…)

Du Tipp-ex contre la masturbation

mardi 2 novembre 2010

Dans le Salammbô de Gustave Flaubert,  Mâtho et Spendius, deux mercenaires assiégeant la ville de Carthage,  réussissent à s’introduire  discrètement dans la cité punique pour y voler le  « zaïmph », le voile sacré de la déesse Tanit, qui leur permet de parader en toute sérénité dans les rues de la ville  grâce à l’immunité que leur confère le fichu sacré. Sous les cris  impuissants de la populace de la basse-ville soumise à la pire humiliation qui puisse être. Vae Victis, comme disait l’autre…

A une époque concomitante de celle de Flaubert, les radicaux et progressistes valaisans réussissaient, contrairement aux carthaginois, à sauver le drapeau de la Jeune Suisse des griffes des réactionnaires après la défaite de la bataille du Trient. C’était en  -166 avant Claude Roch et la restitution de l’étendard radical au cléricaux conservateurs.  (suite…)

Maître Fanti aiguise déjà ses crayons !

jeudi 27 mai 2010

On se souvient que Marc-Henri Favre avait porté plainte pénale pour diffamation et atteinte à l’honneur contre le soussigné, parce qu’il avait publié une caricature transmise par un internaute. On ne peut, dès lors, que s’inquiéter pour la Tribune de Genève qui a ridiculisé le président de Martigny, hier, en publiant la photo d’un bouffon à la place de son Illustre Personne dans l’article que le quotidien du bout du lac consacrait aux événements de Martigny…

Zérozérosix qui a un avocat à proposer aux scribouillards de La Julie

Vivement un journal «indépendant, 100% valaisan et ouvert au monde»…

mercredi 12 mai 2010

Cette fois, on doit bien avouer qu’on ne sait plus très bien à quel saint se vouer…

On avait appris la semaine dernière dans La Liberté que «la délégation du Valais romand à Berne in corpore» avait écrit une lettre à Philippe Hersant pour s’inquiéter de l’émancipation annoncée du Nouvelliste. «La délégation du Valais romand in corpore»… donc évidemment aussi les conseillers nationaux progressistes…

Voilà donc près d’une semaine que l’on s’interrogeait, se demandant quand même ce qui avait poussé Jean-René Germanier et Stéphane Rossini à se compromettre avec la bande de réactionnaires qui militent pour que le Nouvelliste reste ce qu’il est… Un libéral radical et un socialiste pour sauver la place des si objectifs et si progressistes rédacteurs en chef (et adjoints) du journal, les dévoués porte-parole du parti majoritaire cantonal…

Evidemment, on aurait dû se méfier. L’article de La Liberté ne citait que Christophe Darbellay: «Je vois d’un très mauvais œil cette uniformisation rampante de l’information» et Oskar Freysinger: «Le Nouvelliste est l’un des rares médias libres» (sourire). Oskar ajoutait qu’il envisageait même «sérieusement», «avec des politiciens d’autres partis», «une campagne de désabonnements» et «la création d’un journal concurrent». Radicaux, socialistes et UDC au secours du principal organe de propagande du parti conservateur cantonal… Quel bel élan «indépendant, 100% valaisan et ouvert au monde !»

Et voilà que ce matin, Le Temps remet tout en question. Pour commencer, le grand journal d’investigation annonce que le groupe Fesse-broutte «Pour un Nouvelliste indépendant, 100% valaisan et ouvert au monde !» serait animé par d’indécrottables conservateurs.. Et c’est Jean-René Germanier qui aurait alerté Le Temps : «avec du recul, je n’exclus pas que cette affaire soit finalement orchestrée par quelques conservateurs». Tu es sûr Jean-René ? Bon, évidemment, tu prends des précautions… «je n’exclus pas»… mais l’accusation est grave. Tout ceci serait donc orchestré  et non le fait d’idéalistes trouvant que le Nouvelliste était «indépendant et ouvert au monde»…

Evidemment que nous, dans notre grande naïveté, à ça, on n’y aurait jamais pensé…

Une rédactrice en chef pour le Nouvelliste ?

mardi 13 avril 2010

40 ans après l’acceptation du suffrage féminin par l’électorat masculin valaisan, il serait enfin temps qu’une femme accède au poste de Rédactrice en chef du Nouvelliste, «Journal indépendant, 100% valaisan et ouvert sur le monde». Les choses sont sur la bonne voie, le poste devant se libérer prochainement…

A moins que Jean-François Fournier et Jean-Yves Gabbud, s’inspirant des méthodes de leurs collègues de Nice Matin, ne tentent le tout pour le tout pour sauver leur place…

Document transmis par ma voisine qui rêve toutes les nuits de voir JFF et JYG se prêter à cet audacieux exercice…

Même le Bourg’Bier…

jeudi 11 février 2010

Bourgbier

Les rédacteurs du Bourg’Bier (journal de Carnaval de Martigny) ont apparemment pris note du monumental sens de l’humour du président de la commune. Pas un mot, dans l’édition de cette année, sur la vie politique martigneraine ou sur le Conseil communal. Le nom du président n’est cité qu’une fois (et encore, c’est pour mettre en évidence ses relations privilégiées avec un entrepreneur-promoteur de la région qui se vante de l’avoir «placé au sommet du perchoir» «pour les travaux»)…

Comme quoi la plainte pénale du printemps passé n’a pas été totalement inutile. Même dans le journal de Carnaval, on n’ose plus s’exprimer à Martigny… A moins qu’il n’y ait tout simplement plus rien à dire d’une petite ville du coude du Rhône où il ne se passe décidément plus grand-chose…

Zérozérosix… qui est un peu triste pour sa ville.

Une cabale contre Maître Fanti ?

mardi 9 février 2010

droopy

Soucieux de justifier sa réputation de journal d’investigation, critique et rigoureux, le Nouvelliste s’interroge ce jour sur les méthodes de l’avocat valaisan, Me Sébastien Fanti. On ne peut que s’étonner des assertions du quotidien valaisan qui prétend avoir percé à jour un trait de caractère de Me Fanti qui aurait échappé à tout le monde : Me Fanti utiliserait ses dossiers pour faire parler de lui… (suite…)

Un nouveau comique est né…

samedi 6 février 2010

fanti2

Quel plaisantin, quand même, ce Xavier Bagnoud…

Déclarer dans le Nouvelliste, le quotidien francophone le plus sérieux du canton, que «Me Fanti utilise la presse pour se faire de la publicité»…

Ça, pas un seul blog n’aurait osé le dire… Maître Fanti chercherait à passer dans les journaux… Elle est bien bonne, celle-là… Pourquoi ne pas encore ajouter qu’il aimerait passer à la radio pendant qu’on y est? (suite…)