Archive pour mars 2010

Sortie d’entreprise du NF : les photos exclusives

lundi 29 mars 2010

Cette année, pas de suprêmes de pintade rôtis aux morilles du restaurant du Mont-Rouge de Nendaz pour la sortie annuelle des rédacteurs du Nouvelliste.  En cette période de disette financière et de concentration de la presse, c’était pique-nique  avec le produit de la récolte de fraises sauvages et de champignons dans la forêt de pins sylvestre attenante. On remarquera, sur la photo, le profond esprit d’attachement à l’entreprise  de la part des journalistes qui brandissent fièrement la bannière du journal et qui n’hésitent pas à faire un coucou de la main au rédacteur en chef , caché derrière l’objectif. Il s’agit naturellement, ici, des responsables de la rubrique culturelle du journal, qui avaient affectueusement décidé d’adopter le look « dégarni » de Pascal Rinaldi et de Fred Recrosio pour l’occasion. Que la fête fut belle, comme il est si souvent et judicieusement écrit dans l’Echo de la Printze ou l’Agache en de pareils moments d’allégresse.

Fernand, veut arrêter. Mais arrêter quoi ?

Petite annonce: job dans le domaine de la communication

vendredi 26 mars 2010

La rédaction de « Sortez de ma chambre » a souvent agi avec acharnement contre le parti majoritaire en Valais.  Dans la perspective des élections 2011, nous avons décidé  de nous faire pardonner en contribuant au bon fonctionnement du PDC par nos conseils avisés . Pour être franc, chers amis PDC,  vous avez eu raison sur tout. Votre problème est ailleurs. Oui, c’est effectivement des difficultés qui proviennent d’un manque de communication, ce qui a été lâchement exploité par vos adversaires et la fatalité divine.

C’est « le fait que le PDC ne dispose pas d’un organe de presse propre, comme le PLR a son « Confédéré » et le PS son « Peuple valaisan. »  Il faut  remédier à ces carences en lançant un journal de parti.  Pour cela il faut à sa tête un homme qualifié, quelqu’un qui a une excellente connaissance des rouages du parti, qui a eu une expérience au sein du groupe parlementaire, qui a une compétence de journaliste professionnel, qui a développé un réseau fourni dans le tissus social, économique et culturel valaisan (par ex. élevage de la race d’Hérens)  et surtout quelqu’un qui aura bientôt tout son temps à consacrer à la chose.

Dis comme ça, on ne voit pas vraiment quel serait le candidat idéal. Si vous avez des idées, écrivez à Michel Rothen, PDC du Valais Romand, Rue de Conthey 10, 1950 Sion.

Fernand, charité  bien ordonnée commence par soi-même

De gros nuages lourd traînent sur Riddes

mardi 23 mars 2010

L’heure n’est pas aux réjouissances pour la direction du FC Riddes puisque, apprenant par voix de presse que le match contre Grasshopper de mercredi dernier aurait été truqué, un de ses plus gros sponsors (voir la vidéo) aurait préféré se retirer plutôt que de voir sa réputation entachée.

On le comprend. Elle en prend un coup l’image du combattant, de la jeunesse, de l’esprit de groupe et du renouvellement. À la place de BCA, je quitterais carrément le canton!

Alcazard, Hummer Simpson

Surveiller et punir

samedi 20 mars 2010

Est-ce que tu seras là pour les vacances. Tu sais je n'ai pas changé..

La grande révolution culturelle valaisanne passera par la rééducation par le travail. C’est la nouvelle idée des timoniers agrariens des vallées latérales.  C’est non pas par l’emploi de dazibaos que le nouvelle a été révélée mais  sur le site internet de l’UDC Valais. Les jeunes UDC réclament la création de centres de travaux forcés pour les délinquants récidivistes parce que « la rééducation par le travail ne peut que leur faire du bien. »  Et toc.

Des laogai pour « ces petites crapules« . Malheureusement en Valais, et contrairement à la Chine,  nous ne possédons pas de mines ou peu de production d’amiante pour occuper les prisonniers, nous les enverrons donc brosser le cul des vaches dans des cabanes d’alpages insalubres. Et comme on est pas comme ces barbares de communistes chinois, on leur imposera juste, comme lecture, le programme de l’UDC Hérémence ainsi que la bible et, pour les plus enclins à la coopération ou à la délation d’éléments hostiles, de la prose freysingérienne.  Les romans de Charles Dickens et d’Emile Zola, dont le comité central soupçonne  fortement un parti-pris anti camps de concentration centre de travaux forcés, seront totalement prohibés et soumis à l’autodafé qui sera mis en place entre la prière des mâtines et le tour de chant de l’hymne national.  Et que les « droits-de-l’hommisme » ne viennent pas crier au scandale.  Ceux qui contestent sont des déviants, des réactionnaires qui ont probablement des choses à se reprocher. Qu’ils se méfient…

Fernand, en direct de son espace panoptique


Une bonne fessée et au lit

lundi 15 mars 2010

René « Rembarre » Berthod est scandalisé par le dernier combat de Jean Zermatten, qui veut bannir des moyens éducatifs, les mauvais traitements : « Et comme la fessée parentale paraît être le plus mesuré, le plus modéré et le mieux localisé des châtiments corporels, disons que ce haut fonctionnaire aimerait interdire aux parents l’usage de ceux-ci », dit il sur son blog. Salaud de fonctionnaire !

Pourtant il a raison René. Tous ces parents, ces professeurs, ces éducateurs qui ont perdu le goût de la verge, de l’art du spanking, c’est le début de la fin de la civilisation. Preuves historiques à l’appui. Tu prends l’exemple des grecs. D’un côté, t’as des chiffes molles athéniennes comme Platon, qui dans La République, écrit : « Formez vos enfants dans leurs études non par la contrainte, mais par des jeux, et vous pourrez mieux observer leurs résultats naturels ». En face t’as les spartiates. Plutarque, dans sa Vie de Lycurgue, écrit que les enfants  spartiates, surpris à voler, sont  « fouettés sans pitié »  et témoigne avoir vu lui-même des jeunes gens fouettés à mort au pied de l’autel de Diane.  Et ben j’ai vu un film historique intitulé 300, super-réaliste, où 300 spartiates tout musclés et éduqués à la férule, foutent une branlée à des dizaines de milliers de vilains perses imbibés de Valium et de barbituriques. Pendant ce temps-là, les athéniens peu habitués aux joies de la fessée copulent allègrement  entre genres semblables au mépris du danger perse. (suite…)

Des nouvelles du NF

jeudi 11 mars 2010

ouf sauvés !

Contrairement à ce qui ressort du démenti de Jacques Lathion, il semblerait que le Nouvelliste soit bien passé aux mains d’Hersant. A l’intérieur de l’entreprise, c’est le darwinisme social qui prime.  Comme nous l’apprend notre confrère du Figaro, Vincent  Pellegrini s’accrocherait à son poste.  Les autorités d’Al-Azhar n’ont qu’à bien se tenir  !

Fernand, qu’on le vire ce Pellegrini.  (Manuel)

Victor Hugo, mon amour. Ah bon?

jeudi 11 mars 2010

Victor Hugo mon amour. Le spectacle d’Anthéa Sogno, sorti de France – ce grand brûlot d’idolâtrie hugolienne – pour deux représentations (l’une à Sion hier soir, l’autre à Yverdon ce soir) n’a pas convaincu un public qui devrait pourtant être habitué à la médiocrité de la programmation du théâtre de Valère.

Victor Hugo et Juliette Drouet se sont aimés pendant cinquante ans, au cours desquels ils ont su maintenir une passion vive – au prix surtout des sacrifices de celle-ci, confite d’amour dans l’ombre secrète de celui-là. La correspondance abondante des deux amants recèle des merveilles ; voilà pour le matériau.

En ce qui concerne la mise en scène, il faut reconnaître que le décor et les costumes s’accordaient parfaitement à la salle, très Napoléon III ; on aurait pu se croire au théâtre des Variétés à la fin du second Empire, mais, malheureusement, on ne va plus au théâtre en habit. Boudoir de courtisane tendu de pourpre, costumes d’époque;  jusqu’aux bottines, il ne manquait pas un bouton de guêtre. Le parti pris audacieux de la représentation en costumes est dangereux : il ne souffre pas la moindre médiocrité. La redingote et le gilet de flanelle rouge exigent une gestuelle adaptée, une diction à la française parfaitement maîtrisée – il ne suffit pas de jouer le passé, il faut l’incarner tout entier, sinon c’est la glissade grotesque vers l’opérette. A noter également le jeu indigent des lumières.

Une mise en scène plus sobre – costumes contemporains discrets, mobilier épuré, toute ressemblance avec les protagonistes originaux farouchement combattue – aurait servi le texte bien davantage, dans la beauté intemporelle de la passion.

Les scènes d’amour sont un peu gênantes ; on s’embrasse à pleine bouche, on se tripote, on mime un coït pour coller à la réalité épistolaire – les mots crus ne manquent pas dans les originaux, certes – mais ça ne prend pas, si j’ose dire, avec ces acteurs déguisés. A moitié Offenbach, à moitié Zola, on a plutôt l’impression de voir Nana troussée par le comte Muffat.

Enfin, faut-il tout de même le dire, les acteurs ne sont pas à la hauteur de leurs prétentions. C’est la première fois que j’ai envie de rire à la lecture de Demain, dès l’aube. Le costume d’époque appelle la déclamation assumée des vers, la pleine acceptation de cette touche de grandiloquence de la poésie hugolienne, sans la maîtrise de laquelle on tombe impitoyablement dans le puéril ; vouloir ressembler à Victor Hugo demande la restitution d’une parcelle – même infime – de son génie. Pas de grandeur, pas de puissance, rien de l’exubérance érotomaniaque du vieux triton de Guernesey. On ne croit à rien pas un seul instant.

Pauvre Toto. Pauvre Juju.

Orgel, hugolâtre déçu.

Agression de valaisans par des vaudois !

mercredi 10 mars 2010

Les vaudois ont attaqués à la roquette et sans raisons

De gentils valaisans qui partent fêter leur 20ème anniversaire au casino de Montreux avec un « petit fût de bière » qu’ils ont pris avec eux dans le train, pas pour se saouler, parce qu’ ils « savent que pour rentrer au casino, hors de question d’être éméchés« , non, parce que ce sont de fins gourmets qui savent apprécier la Cronenbourg pas fraiche. Une rixe provoquée par de méchants locaux surement vêtus de casquettes Lacoste et qui attaquent sans raisons des touristes sur les pas de Dostoievski. Un article sur le sujet dans le Nouvelliste du jour. (suite…)

Les dégats de la privatisation

samedi 6 mars 2010

Parce que dehors il fait pas beau, que vous avez déjà visité 15 fois ce mois-ci la fondation Gianadda, que vous n’avez pas l’excuse de devoir aller acheter des cigarettes ou que vous prétextez une grève des CFF pour ne pas vous payer l’adaptation théâtrale de Bastien Fournier, que vous êtes fauchés comme les blé et ceux qui le travaille, que le bistrot du coin a pris feu ou pour toutes autres raisons et prétextes prêtant à rester chez soi, il y a une solution : visionner le Théma d’Arte sur les dégâts de la privatisation :

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vendredi 5 mars 2010

Ah  le salon de l’auto ! Ca me fait plaisir de voir que le matérialisme effréné et la transitivité économique n’ont pas encore eu raison de notre planète.   En effet, de belles âmes sont prêtes à débourser 14 francs pour aller mater des voitures dans une halle où faire 3 mètres à pied relève de l’exploit tant il  y a de monde.  Pour 3 francs 50 j’ai aussi droit à un défilé de belles carrosseries, avec une bière offerte : il suffit de se poser sur une terrasse de la Place du Midi et d’ouvrir les yeux. C’est parce que moi j’ai suivi des cours  d’économie politique et que je sais que l’utilité marginale de 14 francs est bien supérieure à l’utilité marginale de 3 francs 50, hein !

Avec 14 francs, tu pourrais en faire  des choses intéressantes . Comme par exemple assister à un spectacle comique au stade de Tourbillon avec les Mickey à Tintin. Payer un mois de loyer pour sa société d’import/export moldave à la rue des Remparts 10  à Sion chez Paul-André Roux.  Ou alors couvrir les frais de construction d’un minaret en papier mâché dans son jardin. (suite…)