Cessez-le-feu
mardi 30 décembre 2008
Alors, voilà. Par un petit dimanche matin d’un froid piquant, on rencontre JFF, comme ça, tout seul, qui s’en va certainement acheter quelques croissants pour le petit-déjeuner familial dans sa boulangerie préférée, à Saxon (je sais c’est un peu loin mais avec le 4X4 c’est vite fait et puis ils sont tellement bons là-bas, les croissants). On échange quelques amabilités, quelques propos convenus : « Je vous lis », « Moi aussi », « C’est parfois méchant.», « Merci ». Devant sa tête mal réveillée, ses yeux embrumés de sommeil, les traces de l’oreiller encore inscrites sur sa joue et sa tignasse ébouriffée on n’a pas le cœur d’être méchant. On est humain merde. On lui avoue tranquillement que, pendant les fêtes, on n’a pas trop l’esprit à la mauvaise foi et que, malgré un athéisme chevillé au corps, on va respecter un peu l’esprit de Noël, faire une trêve.