Archive pour novembre 2010

Vivement la suite

dimanche 28 novembre 2010

La réaction des Stone et Charden de l’UDC Valais n’aura pas tardé suite aux résultats des votations de ce week-end. Sur leur site, Oskar et Grégory nous livrent une analyse post-électorale dont la justesse ferait presque friser le nœud papillon d’un Claude Longchamp  : « Ce vote sanctionne la faillite de la politique d’immigration menée ces dernières années. Les Suisses ne sont pas dupes. (…)  Ils voient encore qu’une politique de naturalisations encore trop laxiste conduit inexorablement, si nous n’y mettons pas un frein, à la mort lente de l’Occident chrétien. » (suite…)

Comédie musicale, pensée socratique et stoïcisme dans l’art, épisode 1

mercredi 24 novembre 2010

Le débat sur ce blog a été passionné et passionnant.  De haut vol. Il a monopolisé nos plus doctes  lecteurs qui ont disserté et confronté leurs points de vue.   Il en a été appelé à la philosophie de Kant et de sa « Critique de la faculté de juger »  ou « L’Esthétique » d’Hegel. L’objet d’étude a été circonscrit. Le débat cadré.  Vulgarisé même par l’emploi  de références culturelles  comme Jacques Balutin ou Michel Boujenah.  Les « pour » et les « contre » ont été soupesés et, à la fin, ce fut au lecteur de se faire une idée sur le thème : « Le Baladin est-il un lieu de spectacles culturels, ou, plus prosaïquement, dans le monde de l’art, tout se vaut-il ? » (suite…)

Nouveau dessin de la honte

vendredi 19 novembre 2010

Jusqu’où s’arrêtera la liberté de diffamer, je vous le demande? Plusieurs caricaturistes du pays ont semble-t-il décidé de dépasser les bornes des limites en traînant dans la boue les vrais valeurs morales de notre belle jeunesse. Après l’innommable dessin paru la semaine dernière dans Vigousse, c’est au tour d’une des stars des cours d’école de faire les frais des amalgames douteux de haineux scribouillards.

«Ce dessin ne me fait pas rire du tout. Cet hebdomadaire satirique qui m’a parfois amusé, a ici touché le fond. Depuis le début de ma carrière, cette attaque est la pire chose que j’aie eu à subir!» nous a déclaré Pikachu, joint chez lui ce matin par téléphone.

«Me représenter en Adolf Hitler est scandaleux! C’est l’horreur à l’état pur. Vous savez, cela fait 14 ans que je travaille dans le respect de l’humain, 14 ans que je combats le totalitarisme à travers des jeux et des mangas interactifs et drôles. Je suis tout sauf  autoritaire, au contraire. Les gens de cette feuille de chou n’en ont cure. Ils n’ont que l’insulte la plus abjecte au bout du crayon et diront que c’est de l’humour!»

«Je me sens profondément blessé et sali. La rédaction de ce torchon ne pourra pas se défendre en disant que ce dessin ne me représente pas. On n’a jamais vu Adolf Hitler avec des oreilles jaunes et de grands yeux tendres! Je vais consulter mon avocat, Son Goku, et voir si je vais porter plainte, même si je ne suis pas emballé à l’idée de mener des démarches juridiques. »

« En fait, ça aurait pu être pire. Ils auraient pu me dessiner avec un brassard UDC. »

Propos recueillis par Alcazard

François-Xavier, pardonne-nous nos offenses

jeudi 18 novembre 2010

C’est pas facile un billet d’humeur de Putallaz. Heu, Putallaz, je parle de celui qui a la courage d’écrire sous son vrai nom, pas celui qui écrit sous pseudonyme. Voilà deux jours que je réfléchis à son dernier billet. Deux jours, bientôt trois que je tourne et retourne son édito pour être bien sûr d’avoir bien assimilé et compris la pensée putallienne dans toutes ses finesses et subtilités. On ne déflore pas un tel texte à la sauvage et sans tendresse comme on le ferait d’un enfant de chœur dans une sacristie de fond de vallée. Non, cela prend du temps, il faut bien comprendre tous les mots, les mettre ensemble et former avec de jolies petites phrases porteuses d’idées et de sens. Cela m’est d’autant plus dur que je ne suis ni universitaire, ni philosophe et que je reste fréquemment poli avec les contrôleurs de train (surtout que j’ai pas les moyens d’avoir mieux qu’un demi-tarif).

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On a retrouvé Rosebud

mercredi 17 novembre 2010

Le Nouvelliste,  ouvert au monde, s’inspire aussi des modalités de circulation dans certains mégapoles asiatiques : les jours pairs, c’est Oskar Freysinger, les jours impairs, c’est Philippe Nantermod. Le journal valaisan  fleurit donc  aujourd’hui le député suppléant libéral-radical  morginois qui a le mérite de  « lancer une idée totalement inédite« , « une idée révolutionnaire » selon les termes de Jean-Yves Gabbud. Il s’agirait, pour les universitaires,  de  rembourser le soutien étatique reçu pour mener à bien sa formation en fonction du revenu de l’étudiant après la fin de ses études.  Une idée tellement innovante qu’elle a ses fondements idéologiques dans les milieux  gauchistes anglophones des années….1970. Et, surtout qu’elle a été appliquée dans les années 1980 en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le système de remboursement contingent aux revenus futurs,  s’est, à ma connaissance,  exporté en Grande-Bretagne où il a été partiellement introduit  dans les années 2000 par le  gouvernement travailliste.  Il est tellement innovant, qu’à la même époque,  il a été soumis à discussion dans certains cercles de parlementaires et dans l’administration fédérale helvétique et est régulièrement  remis au goût du jour et proposé, dans diverses variantes, à travers le monde.

Et demain dans Le Nouvelliste, on va probablement apprendre que c’est Oskar Freysinger qui a écrit « Voyage au bout de la nuit » et tous les dialogues de Michel Audiard. Par contre, à gauche, c’est toujours la division la plus totale…

Fernand, révolutionnaire et (presque) inédit

« Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine »

lundi 15 novembre 2010

La faculté de s’indigner de l’intelligentsia habituée aux vernissages  des caves Giroud est décidément à géométrie variable. Ainsi donc, JFF, poseur mondain au NF, s’emporte-t-il enfin de la dérive du discours politique vers un extrémisme alarmant. On avait attendu cette saine réaction, sans pourtant la voir venir, lorsqu’un de ses chroniqueurs avait mis sur le dos des sociaux démocrates à la fois les purges staliniennes et la Shoah. Oui, il y avait là matière à indignation. Mais bon, le cerveau humain étant ce qu’il est, on ne peut pas être super bon en cinéma (fut-il petit) et être un crack en histoire.

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Les non-dits de Fernand

mardi 9 novembre 2010

 » La liberté est impossible à l’ignorant. «  Ces fainéants d’artistes, peu scrupuleux d’engloutir l’argent de l’honnête et travailleur contribuable en subventions pour des jobs dont l’improductivité n’est plus à établir, réclament le droit de ne rien foutre et d’être payés quand même. C’est scandaleux et on aime ça.  Pour soutenir ces ingrats, c’est par ici.

« Heureux les simples d’esprit parce que le royaume des cieux leur appartient… » Le tribunal fédéral confirme aujourd’hui que traiter les homosexuels de « déviants » n’est pas pénalement répréhensible. Grégory Logean se dit satisfait et affirme vouloir continuer à défendre les valeurs chrétiennes. Pour l’aider dans sa tâche de chasse aux déviants, nous reproduisons ici la parole divine (épitre aux Corinthien) : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. » Doit pas y avoir pléthore de Valaisans au paradis…

« L’ignorance est mère de tous les maux ». On nous aurait menti ? Il paraitrait que le taux d’étrangers en Suisse ne serait pas de 238 % comme affirmé par l’UDC.   C’est par ici et on peine à croire que Freysinger et ses petits copains puissent être de mauvaise foi.

Fernand

Mis à la porte

samedi 6 novembre 2010

A lire dans le Temps du jour

Du Tipp-ex contre la masturbation

mardi 2 novembre 2010

Dans le Salammbô de Gustave Flaubert,  Mâtho et Spendius, deux mercenaires assiégeant la ville de Carthage,  réussissent à s’introduire  discrètement dans la cité punique pour y voler le  « zaïmph », le voile sacré de la déesse Tanit, qui leur permet de parader en toute sérénité dans les rues de la ville  grâce à l’immunité que leur confère le fichu sacré. Sous les cris  impuissants de la populace de la basse-ville soumise à la pire humiliation qui puisse être. Vae Victis, comme disait l’autre…

A une époque concomitante de celle de Flaubert, les radicaux et progressistes valaisans réussissaient, contrairement aux carthaginois, à sauver le drapeau de la Jeune Suisse des griffes des réactionnaires après la défaite de la bataille du Trient. C’était en  -166 avant Claude Roch et la restitution de l’étendard radical au cléricaux conservateurs.  (suite…)