Archive pour la catégorie 'le couteau entre les dents'

Tout beau, tout neuf !

lundi 7 décembre 2009

Un bistrot qui meurt, c’est une vision du monde qui disparaît. Ça doit être ça, la pensée unique.  L‘Arlequin à Sion  en est la dernière victime.  Comme pour la Cour des Miracles de Sierre, l’enterrement a eu lieu et le faire-part se trouve en page 27 du Nouvelliste du jour.  L’Arlequin de Sion, lui qui a vu défiler des myriades de couples de cinéphiles amourachés en attente d’une représentation de « Cocktails » avec Tom Cruise et autres merveilleux films que les cinémas de Sion s’évertuent à nous projeter.  Remplacé par un lounge cosy à l’ ambiance ethnique, version IKEA des années 70. On imagine les serveuses à robe à paillettes façon boule à facette disco.  Avec un bar illuminé et des  murs violets parce que dans le dernier numéro de « Psychologie » il était écrit que le violet est une  » couleur chaleureuse, énergique, pénétrante et d’une certaine manière rassurante et enveloppante. » Tout pour mettre à l’aise l’assureur de la place du Midi et la femme du médecin qui expose ses dernières « créations » dans la galerie du coin. L’architecte d’intérieur a quand même obtenu 6 crédits au cours de formation continue « Modélisation et exploitation de l’espace  créatif dans une structure conviviale de bar et autres lieux de sociabilité »  à l’EPFL. (suite…)

Iconoclastie et autres fredaines

jeudi 12 novembre 2009

Mille sabords! Hydrocarbure! Bachi-bouzouk! Moule à gaufre! Tonnerre de Brest! Scolopendre! Catachrèse! Ophicléide! Doryphore! Moujik! Tchouk-tchouk-nougat! Clysopompe! Végétarien! Pacte à Quatre! Pantoufle! Kroumir! Garde-côte à la mie de pain! Patagon! Incas de Carnaval! Rocambole! Putain de bordel de chiotterie de merde!

Je m’emporte, je m’emporte….

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Oskar est tout petit et Sommer n’est pas son prophète.

lundi 2 novembre 2009

Grégoire Sommer n’est pas ce qu’on pourrait appeler une pive dans son domaine. Il est historien des religions, spécialiste de l’islam,déjà, et docteur en rhétorique, en plus, ce qui n’est pas rien. À force d’entendre citer son travail à tout bout de champ par Oskar Freysinger  nous nous sommes dit qu’il fallait peut-être aller demander à la source en question ce qu’elle pensait de la brillante initiative contre les minarets et de la non moins brillante argumentation du président de l’UDC Valais. Après que nous l’ayons forcé à boire plus que de raison, obligé à porter un kilt écossais mauve et un chapeau à plume à une réunion du conseil d’administration du Groupe Mutuel et que nous ayons menacé sa famille et ses amis des pires représailles, il se laissa finalement convaincre de répondre à nos questions et, il faut le dire, c’est bien gentil de sa part.

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Et, en plus, il pleuvait…

vendredi 9 octobre 2009

Il y a des années comme ça où l’on a la furieuse envie de rester au lit. Et hier matin peut-être encore plus qu’un autre. C’est la radio qui m’a réveillé. Au programme du pseudo talk-show de la Première, le Grand8, toujours un peu les mêmes invités, les mêmes causeries convenues sur des sujets bavards. J’écoute vaguement, lové sous ma couette, les propos futiles qu’un vague sociologue débite sur le temps qu’il fait et sur ceux que nous vivons. On s’extasie encore et toujours sur les qualités indéniables de communication des affiches pourries de l’UDC. On vante, même si l’on n’est pas d’accord, entendons-nous bien, leurs incroyables talents de publicistes, ce don inné qu’ils ont pour créer le débat et provoquer le scandale qui fera parler d’eux.

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VINUM BONUM LÆTIFICAT COR HOMINIS

jeudi 1 octobre 2009

Le cauchemar ultime d’un militant UDC du Val d’Hérens ?  Se réveiller un matin et parler avec l’accent camérounais.  Digne d’un film hollywoodien,  dites-vous ?  Pas tant que cela. Il existe un syndrome médical qui influe sur la diction  des personnes touchées. Le syndrome de l’accent étranger, puisqu’il s’agit de cela, est extrêmement rare et survient généralement après un choc à la tête.

Quelquefois, il y a des gagnants : arriver comme  demandeur d’asile et résident au centre des Pinèdes de Conthey et finir sa journée avec l’impeccable locution d’un Jean-Marie Fournier ou d’un Willy Besse, c’est ça de gagné sur la vie. Si en plus t’es pas trop bronzé, pas trop fainéant et criminel comme savent l’être les étrangers et que tu as trois  sous pour t’acheter une vache d’Hérens, tu peux même finir coopté à l’Etat du Valais ou journaliste au Nouvelliste.

Si t’es bronzé, c’est moins facile, mais des portes peuvent s’ouvrir à toi quand même, comme pour ces blacks, qui triment depuis une semaine dans les vignes du magnifique coteau  de la rive droite du  Valais.  Pour  le mirifique salaire de 10 à 12 francs de l’heure , ils ont la chance de se faire traiter, en restant stoïques,  de « chiens de nègres« , « de sales tamoules » et de « connards d’étrangers » par d’honorables spécimen locaux de la race humaine, qui de toute façon ne manqueront pas d’expier leurs péchés le week-end venu en l’église de Grimisuat, où sévit le sympathique curé Marcellin, aussi noir que sa soutane mais qui est un bon étranger lui, tu vois comment ? Surtout qu’un des nègres de la vigne a impudemment osé répondre à l’autochtone. Il a dit : « Mon frère, calme-toi, on va tous mourir un jour et rejoindre le créateur. Ça ne sert à rien de s’énerver. »  On reconnait bien-là le traditionnel fatalisme propre à ces infidèles de mahométans ! Pourquoi leur donner du travail alors qu’on pourrait leur refiler du napalm sur la gueule ?  Hein dit ?

De toute façon, ces salauds de pauvres du quart-monde n’ont qu’à être riches et se payer le syndrome Michael Jackson : noir le soir, blanc le matin.   Comme le Fendant à Giroud !  Et comme a dit philosophiquement l’ami Vuignier avec son accent de Grimisuat  : « le problème est pas là . Que tu sois riche ou pauvre, le vin c’est le vin, il saoule tout autant. Tu vois comment ? »

Fernand, qui prévient encore : ceci est un article au vitriol

Reviens, Simone !

jeudi 24 septembre 2009

L’AFP nous expliquait, il y a  de cela quelques jours, la tragédie épique  des abeilles post-modernes : « des colonies entières d’abeilles s’évanouissent dans la nature et ne rentrent pas chez elles, laissant leur reine se débrouiller quasiment seule dans la ruche abandonnée. »

Personnellement je connais bien le problème. Pas que j’aie des abeilles mais, ça m’arrive aussi de me réveiller le dimanche matin dans le lit de coiffeuses blondes rencontrées lors de soirées  eighties « fuck  me party » et de leur faire croire que je vais chercher des croissants et que je serai là dans les 10 minutes.   Les naïves ! D’ailleurs, message personnel,  Sandy (prononcez-le à l’américaine),  si tu nous lis,  le 006 n’est pas  l’indicatif téléphonique du Bas-Valais,  je ne suis pas trader à la city de Londres, ni l’impresario de Georges Clooney . Nananère.

L’analogie est brillante (ho ho ho) mais ne s’arrête pas là. Parce que le véritable problème des abeilles, ce ne sont pas les pesticides comme voudraient le faire croire nos talibans de l’écologie, mais c’est bien le constructivisme et l’athéisme. Oui, le constructivisme et l’athéisme. Parfaitement.  Pour les apidés et pour moi. Idéologies gauchisantes qui font perdre tous les repères sociétaux et moraux  aux créatures de Dieu et les déboussolent au  point de brouiller le sens des priorités de ces dernières. La pollution mentale induite par ce phénomène pousse les créatures terrestres à préférer la chaleur des îles au travail martial de la ruche et à la loi naturelle.  La disparition de la crainte de l’enfer, d’Alastor et des ses compères à cornes a favorisé des paradigmes  destructeurs. Mais écoutons plutôt l’avis d’un apiculteur  qui tente de briser la spirale du défaitisme inoculée par les mondialistes dégénérés lucifériens (etc)  et qui a un avis raisonnable là-dessus :

Fernand, érotico-sataniste qui s’est librement inspiré de confrères

Que c’est doux*

mercredi 23 septembre 2009

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Youppie, les primes de l’assurance-maladie vont prendre l’ascenseur. Heureusement, dans Le Nouvelliste de mercredi, Yves Seydoux, le porte parole du Groupe Mutuel, a la gentillesse de nous dire pourquoi c’est le cas, et comment limiter la casse pour le futur. (suite…)

Pour leur bien, exportons les politiciens UDC

mercredi 12 août 2009

Et ça n’est pas une boutade.  On pourrait commencer par René Kuhn, UDC lucernois et  sosie presque parfait de Guy Montagné qui  trouve que les Suissesses sont « des épouvantails à moineaux, « mal fagotées » et qui  » ne portent pas de bijoux et ne se maquillent pas alors qu’elles en auraient grand besoin« . Les femmes de gauche étant les pires  selon le Monsieur qui préfère les femmes de l’Europe de l’est.  Je suggère donc qu’on contente le sieur Kuhn en l’exilant en Poméranie occidentale. Il pourra y assumer ses convictions et fantasmes en travaillant dans l’usine de produits de maquillage de Darlowo. Bonne chance à lui. (suite…)

De bien tristes révélations dans le Haut-Valais…

jeudi 6 août 2009

Des myriades d’experts, la création d’organismes internationaux tels le GIEC, des débats interminables entre scientifiques, des études contradictoires sur les causes du réchauffement climatique et pourtant, l’explication se trouvait… à Fiesch dans la Haut-Valais.  C’est en observant minutieusement le glacier d’Aletsch que Pascal Venetz, le curé du lieu, et Herbert Volken, préfet du district de Conches ont découvert le pot-aux-roses : «Si le glacier fond, c’est que nous avons trop prié» affirme ainsi justement  le préfet.  En effet, c’est plus que plausible et nous ne pouvons que rejoindre cette fine  analyse.

Ne voyant rien venir, les habitants du village avaient actionné , en 1678,  un serment avec le pape dans lequel ils promettaient de prier pour la fonte des glaces menaçant leur patelin. Les Fieschois espèrent donc obtenir un rendez-vous avec le Saint-Père en septembre 2009 pour que ce dernier puisse rompre le serment et inverser les effets de leurs prières.  Mais est-ce suffisant ? Vu la gravité de leur acte, le pardon peut-il être donné ? Ne vaudrait-il pas mieux instituer un Tribunal pénal international pour le réchauffement global afin de juger ces actes criminels de la part de sauvageons ayant semé la calamité divine sur terre en implorant Chronos  ? La consternation est si grande que je me dois de rendre l’antenne (et la plume)… bip bip bip…

Fernand, 1.5 d’empreinte écologique…

Et comme le chante Didier Super :


Franz von Werra, le retour

mercredi 8 juillet 2009

Pour que les malheureux lecteurs n’habitant pas la région sédunoise ne soient pas privés de cette merveilleuse mélodie, un extrait sonore  :

Fernand, qui installe une batterie de missiles anti-aériens dans son jardin