Iconoclastie et autres fredaines

Mille sabords! Hydrocarbure! Bachi-bouzouk! Moule à gaufre! Tonnerre de Brest! Scolopendre! Catachrèse! Ophicléide! Doryphore! Moujik! Tchouk-tchouk-nougat! Clysopompe! Végétarien! Pacte à Quatre! Pantoufle! Kroumir! Garde-côte à la mie de pain! Patagon! Incas de Carnaval! Rocambole! Putain de bordel de chiotterie de merde!

Je m’emporte, je m’emporte….

Pourtant on s’était donné un mal de chien depuis tout juste un an pour expliquer par le menu à Vincent Pellegrini, le pèlerin, que dans un journal régional à fort tirage, on ne pouvait tout de même pas dire n’importe quoi. Et ce nonobstant ses convictions et ses croyances. Un an qu’on lui explique gentiment, mais fermement, que la cul-béniterie, il n’y a pas que ça dans la vie, qu’à coté de lui, dans la vrai vie, il existe des gens qui ne vont jamais à l’église et qu’on peut tout de même leur prêter un parapluie.  Et pour en arriver à quoi, je vous le demande? Pour arriver à lire ce matin le titre hallucinant de l’édito du jour signé par lui: « Les crucifix pris en otages » . N’importe quoi!

N’importe quoi, oui! Il y a onze mois, je m’emportais déjà contre un sociologue qui avait poussé l’ineptie jusqu’à parler de prise en otage des usagers lors des grèves de la fonction publique dans les cantons de Vaud et Genève en novembre 2008. Comment, quand on est un tant soit peu lettré, ose-t-on parler de prise d’otage avec autant de légèreté? Quand Vincent titre en gros, en gras et en travers, que les crucifix sont pris en otages il insulte d’abord Narcisse Praz en traitant ni plus ni moins le libre penseur de terroriste, mais il insulte aussi et surtout les véritables victimes, médiatisées ou non, du terrorisme qui ont croupi et qui croupissent encore à l’heure actuelle dans quelques caches immondes aux quatre coins de la planète. C’est tout simplement dégueulasse d’écrire des trucs pareils. C’est de l’inconséquence morale grave.

Et Vincent Pellegrini va plus loin. Lui qui appelait à longueur d’article un vrai débat  sur les problèmes que pourrait poser le fondamentalisme islamiste à notre état de droit refuse le débat sur l’intégrisme catholique et botte en touche. « Tu touches pas à mes grigris, c’est tout! » Ses arguments, qu’il pompe sans honte aucune à l’extrême-droite, sont  connus. Le poncif est éculé. La litanie invariable de la  « terre chrétienne, catholique romaine », du « monde moderne sans repères », du « respect des traditions », de la « religion laïque » et de « l’intransigeant tolérantisme » est remise sur le métier. Mais elle est tellement usée qu’on en voit la trame à l’œil nu: ce que veulent et réclament les intégristes cathos en stigmatisant les musulmans et en fustigeant les prétendus dogmes laïques,  c’est le retour omniprésent du religieux dans la vie civile. Le retour des sombres corbeaux comme  référence ultime, la charia apostolique romaine. C’est le retour des fronts soumis, des genoux pliés, des rotules écrasées, des yeux baissés, des mains bien à plat sur la jupe plissée, du serre-tête, de la raie au milieu, du jersey tendu sur une poitrine aux frais tétons tendus que soulève la pâmoison… J’arrête, je m’excite, je m’égare…

Il n’y a actuellement aucune raison valable pour afficher dans nos salles de classe la représentation morbide d’un condamné à mort, fut-il créateur d’un genre nouveau qui connut quelques succès jusqu’au siècle dernier. L’école doit être un endroit où le petit d’homme peut apprendre à se tenir debout, acquérir des outils pour appréhender et construire au mieux son existence d’homme.  Il n’y a pas de place en ces lieux pour les idoles, les icônes, les grigris et les bibelots. Ce n’est pas qu’une question d’égalité entre croyances. C’est qu’on doit tout simplement et avant tout s’en battre les couilles des croyances à l’école. La religion est et doit rester une affaire privée.

Qu’au XXIe siècle un recteur de collège  fasse remettre les crucifix dans des nouvelles salles de classe, fasse baptiser un hall du nom d’un évêque en place, préfère aux cours d’histoire des religions des cours de catéchèse  trahissant ainsi la charge que lui a confiée l’état et ses citoyens, relève de l’intégrisme religieux, voire du fanatisme.

S’il y a prise d’otage quelque part, c’est bien là.

Alcazard, ulcéré

23 commentaires pour “Iconoclastie et autres fredaines”

  1. CretchNo Gravatar dit :

    Pourtant la Loi sur l’instruction publique valaisanne lui donne raison:

    Art. 3 Mission générale de l’école
    L’école valaisanne a la mission générale de seconder la famille dans l’éducation et l’instruction de la jeunesse.

    A cet effet, elle recherche la collaboration des Eglises reconnues de droit public (appelées ci-après Eglises).
    Elle s’efforce de développer le sens moral, les facultés intellectuelles et physiques de l’élève, de le préparer à sa tâche de personne humaine et de chrétien.

    Art. 47 But – Moyens
    Le cycle d’orientation offre à l’élève la possibilité:

    a) de parfaire son éducation et son instruction générales, afin de contribuer à son épanouissement personnel et de le préparer à assumer ses responsabilités au sein de la société;
    b) de répondre à ses besoins spirituels et religieux dans une perspective chrétienne et dans le respect de la liberté de conscience et de croyance;
    c) d’acquérir les connaissances et de développer les aptitudes nécessaires à sa formation ultérieure;
    d) de développer ses capacités utiles à une formation autonome;
    e) de s’orienter progressivement et à son rythme vers la voie qui correspond le mieux à ses goûts et à ses aptitudes.

    A cette fin, toutes les mesures propres à favoriser le développement de chaque élève sont mises en place, en appliquant une pédagogie différenciée, c’est-à-dire un enseignement adapté aux différentes formes d’intelligence des élèves.

  2. CretchNo Gravatar dit :

    ah y’a aussi celui-la;

    Art. 120ter2 Activités parascolaires
    […]
    En outre, l’Etat peut subventionner les activités religieuses parascolaires (animation spirituelle). Ces activités sont organisées par les Eglises en complément de l’enseignement religieux.

  3. AlcazardNo Gravatar dit :

    Je te signale comme ça, que la loi en question date de 1962. C’était avant Vatican deux. Juste pour te montrer le niveau. Le comble c’est bien que si les gamins d’aujourd’hui ne sont plus obligés d’aller aux mâtines se flageller avant d’entrer en classe ce n’est pas parce que les esprits ont évolués en Valais mais bien parce que Rome s’est modernisée.
    Bon alors mettons que je n’est rien dit. « L’apport civilisationnel du christianisme », comme le dit Vincent, est énorme en Valais. Si on n’avait eu que le PDC on serait encore au temps de l’Inquisition.

  4. CretchNo Gravatar dit :

    Mais t’inquiète, je trouve ça tout autant déplorable que toi. Le problème, c’est qu’il me parait difficile de les changer, parce que pour ça, il faut un appui politique. Et je vois très mal un politique se faire élire (ou réélire) en affirmant sa volonté de changer cette loi.

  5. FernandNo Gravatar dit :

    L’article « Art. 3 Mission générale de l’école » et notamment l’alinéa qui dit « de le préparer à sa tâche de personne humaine et de chrétien » est clairement dépassé et entre clairement en opposition avec des normes juridiques supérieures…

  6. Vincent PellegriniNo Gravatar dit :

    Merci de reparler enfin de moi. Je me faisais du souci. Ne plus apparaître sur votre blog était pour moi comme une petite mort virtuelle.

    A part cela Cretch a raison. Voici des extraits d’une étude que j’avais faite à l’époque. Si c’est trop long. Coupez à votre guise ce commentaire. Santé et bon week-end! je reviendrai vous faire un coucou lorsque le chemin des crèches aura été installé dans votre rue.

    Cretch a raison. Il s’agit de la loi révisée actuelle (voir ci-dessous). Contrairement à ce qu’ont pu dire certains, l’école valaisanne n’est pas laïque. Explication. L’Etat fédéral est neutre confessionnellement, selon la nouvelle Constitution fédérale, au sens où «nul ne peut être contraint d’adhérer à une communauté religieuse ou d’y appartenir, d’accomplir un acte religieux ou de suivre un enseignement religieux» (art. 15, al. 4), et au sens où «les cantons pourvoient à un enseignement de base suffisant ouvert à tous les enfants» (art. 62, al. 2). Du fait du fédéralisme, les cantons ont une certaine latitude dans l’application de cette neutralité confessionnelle. D’ailleurs, selon la nouvelle Constitution fédérale, «la réglementation des rapports entre l’Eglise et l’Etat est du ressort des cantons » (article 72, al. 1). La neutralité confessionnelle est de toute façon respectée à l’école à partir du moment où un élève peut être dispensé d’enseignement religieux sans avoir à motiver la chose, ce qui est respecté en Valais (où les parents mettent un mot pour leur enfant afin de dire qu’il ne suit pas les cours, sans avoir à motiver leur démarche). Il suffit en effet, comme le dit la Constitution, pour que la neutralité confessionnelle soit respectée, que nul ne soit «contraint de suivre un enseignement religieux » à l’école. Sinon l’enseignement ne serait pas «ouvert à tous les enfants».
    On le voit, il n’est pas parlé dans la Constitution fédérale de laïcité pour l’école ou l’Etat, laïcité qu’Alain Finkielkraut décrivait d’ailleurs en juin 2003 comme «la dernière des religions», tandis que le chancelier Gerhard Schröder a déclaré récemment: «L’Allemagne n’est pas laïque mais sécularisée et imprégnée de religion judéo-chrétienne. (Le Figaro, 6 janvier 2004)» Une formule qui est plus juste et qui peut être transposée à la Suisse ou tout au moins au Valais. N’oublions pas que la Constitution fédérale commence par «Au nom de Dieu Tout-Puissant!». Un projet de texte initial de la nouvelle Constitution fédérale prévoyait que les «écoles publiques doivent pouvoir être fréquentées par des élèves de toutes confessions sans préjudice de leur liberté de conscience et de croyance», mais ce projet de texte n’a pas été retenu. Pour résumer, la neutralité confessionnelle à l’école, selon la Constitution fédérale, se limite à interdire l’enseignement religieux obligatoire dans les écoles publiques. Si le Tribunal fédéral a «interdit» en 1990 un crucifix dans une classe tessinoise et en 1997 le port du foulard islamique par une institutrice genevoise, c’est parce que les élèves ne pouvaient y échapper (il y avait selon lui contrainte). Selon un juriste, la doctrine qui peut être tirée de la jurisprudence et du message fédéral du 20 novembre 1996 relatif à la nouvelle Constitution fédérale permet d’affirmer que la Constitution n’exclut pas qu’une école inscrive l’enseignement religieux comme discipline dans son plan d’étude, que l’école peut choisir elle-même l’enseignement religieux ou en laisser le soin aux communautés religieuses, mais qu’elle ne peut pas prévoir d’obligation de suivre l’enseignement religieux. C’est ce qui se passe en Valais où la loi cantonale sur l’instruction publique de 1962 révisée il n’y pas si longtemps que cela, même si elle a connu des modifications, est restée clairement confessionnelle. Elle dit que l’école doit aussi préparer l’élève à sa tâche de personne humaine et de chrétien (article 3, al.3). Les intervenants ecclésiaux désignés par les autorités religieuses ont libre accès à l’école publique valaisanne, conformément à cette loi. Si l’école valaisanne était laïque, les curés et les catéchistes n’auraient plus accès à l’école pour y dispenser l’enseignement religieux, même avec Enbiro (car leur neutralité ne pourrait être garantie)! Or, l’article 28 de la loi cantonale actuelle sur l’école dit: «L’ecclésiastique désigné et contrôlé par l’autorité religieuse compétente a libre accès aux écoles publiques pour y donner les cours de religion prévus au programme.» En Valais, l’enseignement religieux est toujours organisé selon la loi par les églises reconnues (d’ailleurs représentées dans le comité mixte Département de l’éducation–Eglises qui pilote les programmes d’enseignement religieux). On lit ainsi aux articles 57, 58 et 59 de la loi cantonale sur l’instruction publique (modification en 1986 de la loi sur l’instruction publique de 1962 pour y introduire des articles sur le cycle d’orientation): «Les Eglises sont responsables de l’enseignement religieux et de l’animation spirituelle dans les écoles, pour les membres de leur confession. L’Etat et les communes apportent leur concours. L’enseignement religieux des Eglises fait partie du programme. Il est donné dans le cadre de l’horaire scolaire. L’élève en est dispensé sur communication écrite. La signature des parents est nécessaire pour l’élève qui n’a pas 16 ans révolus. Si une Eglise n’est pas en mesure d’assumer sa tâche dans le cadre de l’école, l’Etat subventionne l’enseignement religieux donné en dehors de l’horaire scolaire. (…) Il appartient aux Eglises: a) de définir les objectifs, les programmes, les moyens pédagogiques et didactiques de l’enseignement religieux, dans les limites de la présente loi; b) de former et de conférer l’habilitation aux professeurs de l’enseignement religieux; c) de nommer les animateurs spirituels ou aumôniers, sous réserve de l’approbation de l’autorité scolaire compétente. (…) Les professeurs chargés de l’enseignement religieux sont nommés par l’autorité scolaire compétente après avoir obtenu l’habilitation des Eglises concernées. L’Etat peut nommer des conseillers-coordinateurs pour l’enseignement religieux, sur proposition des Eglises concernées (…).»
    L’école valaisanne est d’autant moins laïque que selon la loi révisée sur l’instruction publique (article 3 sur la mission générale que nous avons évoqué plus haut): «L’école valaisanne a la mission générale de seconder la famille dans l’éducation et l’instruction de la jeunesse. A cet effet, elle recherche la collaboration des Eglises reconnues de droit public (appelées ci-après Eglises). Elle s’efforce de développer le sens moral, les facultés intellectuelles et physiques de l’élève, de le préparer à sa tâche de personne humaine et de chrétien.» Et selon l’article 27, «L’Etat et les communes allouent pour l’enseignement dans les écoles de l’Eglise réformée les mêmes prestations qu’aux écoles publiques.»
    La conclusion de cette législation est simple. Comme le constatait récemment le journal radical valaisan « Le Confédéré »: «L’école valaisanne n’est pas neutre» et «L’école est restée confessionnelle». Si l’école valaisanne était laïque, les Eglises n’auraient d’ailleurs pas pu imposer un petit complément adjoint à Enbiro. La République et canton du Valais n’est pas laïque. Elle vit sous le régime d’une certaine séparation de l’Eglise et de l’Etat depuis 1974 (Eglise catholique romaine et Eglise réformée évangélique acquirent alors un statut de personne juridique de droit public). Il faut dire une certaine séparation, puisque ladite séparation n’alla en effet pas jusqu’au bout, du fait qu’elle n’aboutit jamais à la création de communes ecclésiastiques (distinctes des communes et des bourgeoisies et censées lever l’impôt confessionnel non obligatoire auprès des fidèles). De sorte que la loi cantonale actuelle dit: «Pour autant que les paroisses de l’Eglise catholique romaine et celles de l’Eglise réformée évangélique ne peuvent, par leurs moyens propres, subvenir aux frais du culte des Eglises locales, ceux-ci sont, sous réserve des libertés de conscience et de croyance, mis à charge des communes municipales. » Comme on le voit, nous sommes très éloignés d’un régime laïc dans un canton où les curés sont payés par les communes selon les barèmes des enseignants (en fait c’est la commune qui prend en charge le déficit du culte que ne peut couvrir la paroisse)…
    Et si l’école valaisanne était laïque, le Département de l’éducation n’accorderait pas de surcroît aux Eglises reconnues la possibilité d’organiser, dans le cadre des horaires scolaires, des activités à but catéchétique (retraites, récollections pour la préparation à un sacrement, etc.) «jusqu’à un maximum de sept jours effectifs au total pour l’ensemble de la scolarité primaire» (directives du DECS du 15 mai 2003), soit environ un jour par an. En résumé, la République et canton du Valais n’est pas laïque et elle laisse une grande latitude aux Eglises pour organiser l’enseignement religieux scolaire, même si elle doit faire respecter dans ses écoles publiques la neutralité confessionnelle selon les conditions décrites plus haut.

  7. Le CastorNo Gravatar dit :

    Le problème, avec vos articles récents, M. Pellegrini, est que sous couvert de parler des crucifix, vous argumentez en fait insidieusement contre les minarets, donc en faveur d’une initiative stupide et dangereuse. C’est le cas lorsque vous dites « si le crucifix agresse visuellement certains, on attend d’eux qu’ils fassent le même raisonnement avec les minarets »…Je vous pensais plus subtil quand même…

  8. Vincent PellegriniNo Gravatar dit :

    Ah, il y a quand même quelqu’un qui fait un effort rhétorique sur ce blog! Mais rassurez-vous je ne m’adressais qu’aux arracheurs de crucifix et non à un large lectorat.

  9. AlcazardNo Gravatar dit :

    Je ne comprend pas, Vincent. Tu appelait de tout tes vœux une discution de fond sur le danger que représentait à juste titre l’islam radical sur notre société démocratique et voilà que tu te rebiffes lorsqu’on tente d’élargir le débat. Il ne t’est semble-t-il pas venu à l’esprit que se mouvement « anti-crusifix » chez les jeunes socialistes suisses (qui est en fait une réflexion plus large sur la place de la religion dans notre état de droit) aurait pu être provoqué par cette initiative xénophobe de merde. Des mois que les opposants affirment qu’elle mets en péril la paix confessionnelle de notre pays, des mois que vous n’y croyez pas et pourtant elle est là, elle arrive la guerre de religion. Coincer dans votre ligne Maginot de haine et de peur vous n’avez même pas vu arriver le premier boulet depuis derrière. Et encore, le boulet… Une pichenette, une chiquenaude, un vent, tout juste une plaisanterie.
    Ce qui fait peur, c’est la violence avec laquelle vous réagissez. Je dis vous pour toi et Grégory Logean qui c’était fendu à l’occasion d’un texte immonde de son cru. Si tu as peur de la mouvance islamique et extrémiste que peuvent drainer les minarets, je ne te raconte pas la trouille que tu chopperais en voyant celle qui suit les crucifix.

  10. bob au casque étoilé chien d'infidèleNo Gravatar dit :

    et c’est sans parler des fleuves d’agnostiques profonds, croyants larvaires au dogme insipide qui déferleront sur les droits de culte, trépanant les symboles religieux et la foi monothéiste par leurs bras armés, constitués de sombres anarchistes animistes cyberpunk et de païens polytoxicomanes ramassés dans le tsunami de la révolution religieuse, dans une libération au forceps des paradigmes de la grande hypothèse du dieu unique…

    Plus sérieusement ya cette petite phrase trouvée au fond d’un verre de bière… La croyance religieuse ou la foi en général devrait être une chose aussi intime que nos petits cris lorsque on jouit…

  11. Le "tout petit Pellegrini"No Gravatar dit :

    Et une autre phrase que j’aurais pu trouver au fond d’un verre de bière (nous sommes le matin tout de même): Lorsque les paradigmes transcendentaux échappent à la concaténation sociologique entre l’espace sociétal et l’individu, la cité ne renvoie plus aucun signe d’une synesthésie entre la communauté humaine et le monde supranaturel, voire surnaturel. La société sombre alors dans une acédie collective qui confine à l’aboulie subconsciente généralisée. Le stade ultime de ce processus d’evanescence des certitudes sur les finitudes humaines, est de plonger le monde politique tout entier dans la psychasthénie civilisationnelle post-moderne accompagnant connaturellemment l’hiver démographique qui caractérise la vieillesse du monde occidental.
    Vous croyez que j’ose la placer dans l’un de mes éditos, celle-là?

    La grenouille de bénitier

  12. BorisNo Gravatar dit :

    Mets-toi plus tôt à la bière dès le matin….

  13. Vincent PellegriniNo Gravatar dit :

    A Bob au casque qui dit « La croyance religieuse ou la foi en général devrait être une chose aussi intime que nos petits cris lorsque on jouit… »
    Vous n’êtes pas du genre à apprécier la voix du muezzin…

  14. CretchNo Gravatar dit :

    Peut-être que Bob n’apprécie pas non plus le bruit des cloches 😉

  15. bob chien d'infidèleNo Gravatar dit :

    Bob n’apprécie pas grand chose dans le fond.

  16. MilleniumNo Gravatar dit :

    À part ca bob, pour l’asile politique des sans serveurs fixes, on s’adresse à chat osphère ou à toua directement, lapinou?

  17. FernandNo Gravatar dit :

    L’Utah et les mormons n’étaient pas assez accueillants ? Vous devriez essayer l’Iran. La lutte contre le mondialisme et les franc-maçons devrait leur plaire.
    Sinon en Suisse, il y a aussi de très bons serveurs….

  18. Cas hautNo Gravatar dit :

    Tu aurais au moins pu avoir la bienséance de passer par notre site, ne polluant pas, de ce fait, le respectable blog de la greu, mais passons.

    Donc ce serai volontiers, mais je ne pense pas que suissnet colle vraiment à notre politique d’hébergement (http://www.ch40s.net/politique-dhebergment/) notamment ce passage : « De plus il ne doit contenir aucunes discrminations, diffamations ou autres propos de cet acabit. Aucun contenu haineux, raciste, sexiste, prônant la supériorité d’une race, d’un sexe ou d’une nationalité sur une autre ne sont pas acceptables sur nos serveurs. » 😀

    En fait je cois bien que bob fait du deuxième degrés… Et peut-être aussi qu’il se fout de vous… cela surement du à son profil psychologique devenu instable à force de côtoyer feu suissnet…

    bisous bisous

  19. Bob à l'antagonisme moelleuxNo Gravatar dit :

    Votre solide pragmatisme, grand sachem, me laissera toujours frétillant d’ admiration. J aurais, dans ma faiblesse humaine, laissé le bénéfice du doute ou l abstention dans le gain, porter ma naïveté à ouvrir nos serveur tel une terre d’ acceuil. (pis si on fait un centre de réfugié sur le serveurs on peut quand même les avoir chez nous ?)

  20. Cas hautNo Gravatar dit :

    Pas de centre de réfugiés chez nous, pense un peu aux autres habitants du serveur avec tous ces dealers…

    (pardon la greu)

  21. BorisNo Gravatar dit :

    Au contraire, bienvenue à tous.

  22. CretchNo Gravatar dit :

    Pour un nationaliste, ça m’a toujours fait rire que vous fassiez vivre des entreprises américaines… Protéger son identité vis-à-vis du tout-venant c’est possible (et compréhensible), y compris avec des serveurs suisses ou européens. Vouloir tout faire pour se cacher aux yeux de la justice, c’est déjà préméditer de faire des sales coups 😉

  23. La crucifixion de la laïcité | Just another hollowman dit :

    […] l’Islam, mais quand il s’agit de leur propre croyance, c’est peine perdue comme le dit Alcazard, Touche pas à mes grigris, c’est tout! Mais malheureusement, dans le Vieux-Pays, la laïcité […]