Archive pour la catégorie 'Humour de gauche'
La résistance s’organise (part II)
dimanche 20 décembre 2009Des centaines de millions de Français ont vu une apparition à la télévision. Probablement le retour du Christ sauveur sur terre. Ah, non c’était Oskar. Ou alors c’est le Petit Rhin de tonton Narcisse qui monte rapidement à la tête.
Fernand, général lémurien
Plus c’est cher la piquette, plus t’en vends
mercredi 16 décembre 2009En Valais, on a pas de pétrole mais on a des idées. Du moins certains Valaisans. Prenez par exemple le publireportage du Nouvelliste du jour sur la cave à vin Giroud. Une exemple de savoir-faire valaisan. Le problème est simple. Les crétins de consommateurs de pinard n’achètent pas le vin à 20 francs. Dominique Giroud a une solution cohérente : augmenter le prix à 75 francs. Même à la haute école commerciale de St-Gall, on y avait pas pensé. Faut dire que chez les académiciens, on applique les modèles économiques néo-classiques de l’Homo oeconomicus qui voient dans le consommateur un être rationnel, dans un marché efficient. Et ben non. Tout faux. Giroud est en train de montrer de manière insidieuse que le libéralisme, c’est de la merde. (suite…)
Qui c’est qui a inventé ?
jeudi 10 décembre 2009Le buzz du moment. Avec un acteur qui arrive très bien à imiter les mimiques de Grégory Logean.
La leçon d’allemand #1
mardi 17 novembre 2009Première leçon : « La famille valaisanne », avec une intervention de Victor Ebner qui nous enseigne comment rassurer les cousins de l’administration cantonale en période de crise.
La prochaine leçon : « La famille valaisanne #2 » avec une explication de la famille Hans Wyer Schaudi sur la manière à employer pour restreindre les responsabilités à un individu particulier (si possible un subalterne) en cas de découverte de malversations financières, de faute ou de manquement politique dans tel ou tel service de l’Etat.
Schnitzel, Prima!
Attaque française sur Riddes ?
vendredi 13 novembre 2009Deux cents ans après le passage de Napoléon en Valais, l’histoire se répète. Le Nouvelliste du jour rapporte de bien curieux évènements. Des descendants de poilus français se seraient attaqués à Ecône comme le montre la photographie parue dans le journal valaisan. Les fraternistes Saint Pie X y sont traités de « rebelles valaisans« . Notion pas du tout neutre journalistiquement puisque nous pensons que le terme de « résistants » aurait été plus approprié. Le Nouvelliste semble bel et bien sous la botte de l’envahisseur. Il faudra certainement s’attendre à des remaniements à la tête du vénérable journal afin de mettre en conformité la ligne éditoriale avec celle de l’occupant poilu.
Fernand, en embuscade
Les déviationistes ne passeront pays !
jeudi 5 novembre 2009Ah les vieux réflexes hérités d’une période que l’on croyait révolue. Le bon vieux temps où les camarades Trotsky et Zinoviev disparaissaient par miracle des photographies officielles du régime. Les réfractaires à la ligne officielle du leader ? Des Denikine en puissance et des tsaristes réactionnaires. Au goulag ! Tout l’art de la propagande et du dénigrement qui, et c’est malheureux à le dire, semble génétique chez les gens de gauche. Du passé, pas de table rase. Un vrai sac de vipères où traiter de toxicomane une personne récemment décédée et à l’aura internationale ne semble pas gêner le camarade Reynard du « Peuple valaisan ». Comme le disait André Gide après sa tendre balade en URSS, il n’y a plus d’honneur ou d’amitié qui tienne : il faut marcher. Et une épine de rose pour les gauscistes !
Fernand, camarade dissident
Le Valais précurseur
lundi 12 octobre 2009Il est à noter, une fois de plus, que le Valais sait s’exporter. Après l’exportation de goitreux, d’abricotine Morand, de vin rouge, de vin blanc, de williamine, d’eau-de-vie de pommes, d’eau-de-vie de plantes, d’abricots et de viande séchée, c’est notre concept bien rodé de « népotisme » qui fait fureur à l’étranger.
Jean Sarkozy, 23 ans, encore en deuxième année de droit à la Sorbonne, et cela depuis 4 ans, vient d’être nommé à la tête de l’EPAD qui gère l’aménagement du quartier des affaires de la Défense à Paris. Position jugée suspecte tant il est vrai que la connivence entre milieu immobilier parisien et caisses noires de partis fut des plus ténue par le passé. Il fut même un temps où la pose d’une brique était facturée à des milliers d’Euros pendant que des morts votaient à la mairie de Paris. En Valais, pas question de morts, au contraire. Comme le révèle la plaisanterie, nous possédons les fonctionnaires les plus rapides du monde : le boulot au service des contributions se termine à 17h00 et à 16h30, le fonctionnaire est déjà sur son parchet de vigne à Ormône, sulfateuse au dos afin d’atomiser la pernicieuse oïdium, tant honnie des vignerons du cru. (suite…)
La vie religieuse
vendredi 9 octobre 2009Quelques petits textes de mon crû sur la vie monacale pour pallier à l’absence de documentaire de fin de semaine. Enjoy !
-La mousse d’un blanc rosâtre recouvrait la Garonne. C’est dimanche : un coup de vin ! Le prêtre se glisse sentencieusement dans la file de ses adeptes. Un fût, deux caisses, le doigt dans le trou du fut, la main entre les caisses. L’abbé a bien de la peine a tirer un écu de son tronc. (Se tournant ver une jeune fille) : « Aujourd’hui, petite Marion, combien rapporta votre quête ? Je ne banquerai que lorsque j’aurai vu votre don ! Et méfiez-vous des dons couteux ! » (puis se retournant vers une dame ) : »Il est défendu aux dames patronnesses de quêter sur un pliant. » (la dame répondit) : »Il n’y a pas de quoi, mon frère, pour un si petit don ! » (suite…)
VINUM BONUM LÆTIFICAT COR HOMINIS
jeudi 1 octobre 2009Le cauchemar ultime d’un militant UDC du Val d’Hérens ? Se réveiller un matin et parler avec l’accent camérounais. Digne d’un film hollywoodien, dites-vous ? Pas tant que cela. Il existe un syndrome médical qui influe sur la diction des personnes touchées. Le syndrome de l’accent étranger, puisqu’il s’agit de cela, est extrêmement rare et survient généralement après un choc à la tête.
Quelquefois, il y a des gagnants : arriver comme demandeur d’asile et résident au centre des Pinèdes de Conthey et finir sa journée avec l’impeccable locution d’un Jean-Marie Fournier ou d’un Willy Besse, c’est ça de gagné sur la vie. Si en plus t’es pas trop bronzé, pas trop fainéant et criminel comme savent l’être les étrangers et que tu as trois sous pour t’acheter une vache d’Hérens, tu peux même finir coopté à l’Etat du Valais ou journaliste au Nouvelliste.
Si t’es bronzé, c’est moins facile, mais des portes peuvent s’ouvrir à toi quand même, comme pour ces blacks, qui triment depuis une semaine dans les vignes du magnifique coteau de la rive droite du Valais. Pour le mirifique salaire de 10 à 12 francs de l’heure , ils ont la chance de se faire traiter, en restant stoïques, de « chiens de nègres« , « de sales tamoules » et de « connards d’étrangers » par d’honorables spécimen locaux de la race humaine, qui de toute façon ne manqueront pas d’expier leurs péchés le week-end venu en l’église de Grimisuat, où sévit le sympathique curé Marcellin, aussi noir que sa soutane mais qui est un bon étranger lui, tu vois comment ? Surtout qu’un des nègres de la vigne a impudemment osé répondre à l’autochtone. Il a dit : « Mon frère, calme-toi, on va tous mourir un jour et rejoindre le créateur. Ça ne sert à rien de s’énerver. » On reconnait bien-là le traditionnel fatalisme propre à ces infidèles de mahométans ! Pourquoi leur donner du travail alors qu’on pourrait leur refiler du napalm sur la gueule ? Hein dit ?
De toute façon, ces salauds de pauvres du quart-monde n’ont qu’à être riches et se payer le syndrome Michael Jackson : noir le soir, blanc le matin. Comme le Fendant à Giroud ! Et comme a dit philosophiquement l’ami Vuignier avec son accent de Grimisuat : « le problème est pas là . Que tu sois riche ou pauvre, le vin c’est le vin, il saoule tout autant. Tu vois comment ? »
Fernand, qui prévient encore : ceci est un article au vitriol