Quelques petits textes de mon crû  sur la vie monacale pour pallier à l’absence de documentaire de fin de semaine. Enjoy !

-La mousse d’un blanc rosâtre recouvrait la Garonne. C’est dimanche : un coup de vin ! Le prêtre se glisse sentencieusement dans la file de ses adeptes. Un fût, deux caisses, le doigt dans le trou du fut, la main entre les caisses. L’abbé a bien de la peine a tirer un écu de son tronc. (Se tournant ver une jeune fille) : « Aujourd’hui, petite Marion, combien rapporta votre quête ? Je ne banquerai que lorsque j’aurai vu votre don ! Et méfiez-vous des dons couteux ! » (puis  se retournant vers une dame ) : »Il est défendu aux dames patronnesses de quêter sur un pliant. » (la dame répondit) : »Il n’y a pas de quoi, mon frère, pour un si petit don ! »

– L’abbé se dressait en chaire devant ces colonnes. La fiancée a déjà le choix dans la date. Pour calmer sa fiancée, son compagnon l’apaisait en la berçant doucement. Le curé pensa : « Ces satins de jeunes mariées sont pudiques, mais qu’est-ce que les jeunes filles doutent de leur foi ! » Il déclara solennellement :  « la bonne épouse connait son du, la bonne ménagère bouche les trous de mites. Si vous êtes mariés, vous vous plairez à Bandol. » La mère du jeune homme devenait complètement folle à la messe. Cette dame jouissait d’un nom bien coté.  Elle hésitait a dévoiler son but devant tant de candeur. Mais elle savait très bien que, c’est la discorde dans un ménage quand le beau-père est bouilleur de cru. Finalement, elle partit avec un grand salut a la noce.

-Les fidèles de Chartres aiment les cénobites. Au couvent, le confesseur s’endort et les sœurs se lèvent au couchant et se passent de pain jusqu’aux matines. Si ces demoiselles se lèvent, elles n’ont pas lieu de s’enchanter.Les jeunes filles n’aiment guère qu’on leur fasse pénétrer les voies de Dieu. Pourtant, la mère supérieure veut voir les belles contrites repenter après ce badinage. « Taisez-vous en bas » crie l’abbé, « ne trouvez-vous pas, Mesdemoiselles, que les Beaux-Arts sont un plaisir des Dieux ? » L’abbé ne supporte pas la laideur quand il est en cure. Il est vrai que les premiers chrétiens ont montre leur calvaire a l’unisson. Pendant ce temps, l’évêque rentre sa bête dans l’écurie. Il fallait bien du courage pour parvenir au but. Mais peu d’illusions à se faire : les cardinaux ne jettent guère l’habit rouge aux orties.  Et en plus, avec Jean-Paul le pape hautain !

Fernand qui n’a pas toujours bonne presse mais qui s’y connait en foot

Cet article a été publié le vendredi 9 octobre 2009 à 0 h 53 min et est classé dans Humour de gauche. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.