Le modèle suisse en matière d’asile !

le 26 août 2009, par Fernand, dans Humour de gauche

Il fut un temps où la Suisse servait encore de modèle, que dis-je, de phare à toutes les nations du monde à la recherche d’un vivre ensemble harmonieux. C’était bien avant que les mondialistes gauscistes s’en mèlent. Un extrait d’un documentaire de la TSR tourné dans les années 1970 nous le prouve.

Fernand, schwartzenbachien convaincu

Excluzizif !

le 24 août 2009, par Fernand, dans Humour de gauche

Nous sommes en mesure de vous révéler la cause de la demande de retrait des images google street view par les autorités helvétiques :  bien que flouté, on reconnait aisément Christoph Blocher se soulageant dans une fontaine entre Herrliberg et Meilen. Une minute plus tôt et on aurait vu l’arbalète de l’ancien conseiller fédéral.

Fernand, à découvrir sur le google street view du Grand Pont.

« Histoire d’un Allemand » de Sebastian Haffner

le 22 août 2009, par Orgel, dans Culture

Voici la rentrée et ses fiches de lecture. Pour compléter un peu le tableau dressé par Les Bienveillantes de Littel, j’ai lu récemment le bouquin cité en objet.

L’histoire du manuscrit est rocambolesque : commandé en 1938 par un éditeur allemand  à l’auteur alors exilé en Angleterre, il ne sera retrouvé qu’après la mort de Haffner, en 1999, et publié en 2003.

Il est tentant de voir dans ce coup éditorial une manoeuvre d’apaisement de la culpabilité allemande. Alors que Haffner (de son vrai nom Pretzel; j’avais un chat qui s’appelait comme ça, jadis, bref) a publié beaucoup de livres sur l’histoire de l’Allemagne (Hitler, la Prusse, les saucisses, et j’en passe), on se demande bien pourquoi il n’a pas ressorti plus tôt de ses tiroirs ce manuscrit brûlant. Par modestie, alléguera-t-on : il parle de lui, enfant, ado, jeune homme, mais avec la certitude, déjà, de faire une oeuvre de dimension historique: alors quid?

Rédigé prétendument en 1938,  il y est fait (entre autres) mention du démembrement à  craindre de la nation allemande, ce qui propulse Haffner au rang très convoité des visionnaires de génie. Des allusions imperceptibles aux cauchemars des années suivantes ombrent d’un doute l’ensemble du bouquin : la description glacée d’effroi du premier SS rencontré dans la rue (vers 34, donc) semble trop empreinte a posteriori de l’horreur qu’évoqueront bien plus tard ces deux initiales. C’est un condensé de l’aryen idiot et martial, aux yeux morts, que c’en est presque trop beau pour être vrai.

Il n’empêche que c’est un bouquin intéressant, même si on ne m’enlèvera pas de l’esprit qu’il a été longuement enrichi après les faits. La résistance allemande de la première heure est un fait historique, et l’évanouissement dans la nature politique de tous les opposants au régime de 33 reste un mystère de la physique humaine. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, disait l’autre : ce livre est à lire en tout cas pour essayer de comprendre le phénomène curieux du précipité citoyen dans le bouillon nazi – sans heurts et sans révolution –

Si le but de ce livre est de lever la culpabilité du peuple allemand, il se trompe. S’il a vraiment été écrit en 38, si on part du postulat que Haffner n’était pas le seul homme intelligent de son pays, on arrive à la conclusion que la majorité des Allemands étaient conscients du cauchemar qu’ils vivaient et qu’ils allaient imposer au monde : alors on se demande comment ils ont bien pu laisser faire cela, au lieu de s’échapper individuellement d’un pays qui avait cruellement besoin d’eux.

Orgel

Des chiffres et des lettres

le 21 août 2009, par Croquignol, dans Brèves et nerveuses

http://www.babyboomercaretaker.com/images/Accident-And-Disability-Insurance-Rates.jpg

Avec la prochaine votation sur l’Assurance Invalidité, on va probablement réentendre le couplet de l’UDC sur les abus des méchants étrangers responsables du déficit de cette assurance. Il se trouve que l’on peut enfin mettre des chiffres sur le taux de fraude dans l’AI, ainsi que sur les économies réalisables par la suppression des rentes qui en découlent, grâce à un document publié par l’Office fédéral des assurances sociales (Sécurité sociale, No 3/2009).
Dans l’article intitulé «Lutte contre la fraude dans l’AI: état des lieux», les premiers résultats nous indiquent que: 1400 dossiers suspects ont été repérés; parmi eux 380 ont été traités; pour un résultat de 80 fraudes avérées. Un article de swissinfo sur le sujet précise que «grâce à ce bilan intermédiaire, les responsables de l’AI prévoient que les enquêtes permettront de dénoncer près de 2000 cas d’abus sur plus de 300000 rentes versées par l’AI.» Sans être un as du calcul, il me semble que cela fait un taux de fraude pharaonique de 0,6666%. Impressionnant, n’est-ce pas?
Concernant les économies réalisées, la suppression des 80 rentes va permettre de récupérer 1,5 million par année. Les mêmes responsables de l’AI prévoient à terme des économies de 50 millions par année. C’est marrant, mais moi, quand je fais le calcul (1,5 million / 80 rentes x 2000 abus prévus), ça me donne 37,5 millions. Je suppose qu’ils arrondissent à la virgule. Mais bon, admettons et comparons ce chiffre par rapport au déficit de l’AI en 2008 d’un montant de 1300 millions. Cela représente 3,8%. Bref, pas de quoi renflouer les caisses. D’autant qu’un problème se pose. En effet, ces braves responsables de l’AI ont oublié d’indiquer combien coûte la chasse aux abus? Du coup, difficile de savoir si ça vaut vraiment la peine financièrement de pourchasser 0,6% d’abuseurs.

Croquignol, méchant Suisse

De Güllen à Canossa ?

le 21 août 2009, par Fernand, dans News

mad man

« Le monde a fait de moi une putain, je ferai du monde un bordel ! »  Ainsi s’était exclamée Claire Zahanassian, la richissime héroïne  de « La visite de la vieille dame » de  Dürrenmatt qui revenait dans le village qui l’avait tantôt humiliée et abandonnée. Cent milliards de francs contre la tête d’Alfred III, son ancien amant, voila le deal qu’elle proposait aux villageois. Les habitants de Güllen en avaient  alors appelé à la morale et à l’honneur en se montrant indignés devant pareil marchandage.  Naturellement les grands discours moraux avaient vite laissé place à la cupidité et à la vénalité des citoyens qui finirent pas mettre à mort le pauvre Alfred. Lire le reste de cet article »

L’élégance selon Saint Dominique

le 21 août 2009, par Orgel, dans Non classé

Rouge ou blanc? Men fous, plein le verre

La cave à Giroud, l’Ecônard négociant, vient de nous pondre encore une belle campagne de publicité.

Après la faute de goût notoire du bâtiment, espèce de Bâtiaz en pierre sèche post-moderne et citadelle du plouc enrichi, Giroud souhaite se positionner en chantre de l’élégance.  Aujourd’hui, le thème du luxe est à nouveau décliné en format paysage, sur fond noir : une main gantée de blanc propose un verre sur une coupelle en métal brillant. Slogan : « une coupe de brut vous sera offerte lors de votre prochaine visite »

La classe! Du brut! On pourrait croire au slogan d’un salon de coiffure pour skinheads hérensards.

Le thème avait déjà été abordé, avec, dans une composition soignée : une cravate, un cigare et un collier de perles. Il ne manquait que les billets de mille et la poule blonde platine.

Je suggère à la Propagandastaffel de la cave Giroud quelques bonnes idées pour les prochaines : un moustachu au volant d’une Porsche Cayenne turbo, un gros plan d’un torse poilu avec un christ en or pendu au milieu, une bagouze délicatement posée sur un toast au caviar (des oeufs de lumpe feront l’affaire, tout comme le brut remplace aisément le champagne).

Une main féminine gantée de velours peut aussi faire l’affaire, avec un slogan du genre : « une gâterie vous sera offerte lors de votre prochaine visite »

Orgel

La Suisse, une île

le 14 août 2009, par Fernand, dans Divers et variés

Une carte intéressante sur le positionnement politique  en Suisse. Le constat est que les deux variables les plus importantes en matière de positionnement politique semblent être les clivages ville/campagne et Romandie/Suisse alémanique. On remarquera la ville de Sion, bien  isolée en Suisse allemande.

Explications : en rose, la Suisse romande, en vert la Suisse alémanique et en jaune la Suisse italienne. Plus la couleur devient foncée, plus la densité de la population est grande.

Programme des Arcades de la Grenette

le 13 août 2009, par Fernand, dans Non classé

Ce vendredi 14, la scène de la Grenette accueillera un univers bien étrange et particulier, doux-amer et peuplé de personnages écorchés qui reviennent de loin comme dans un Deus ex machina théâtral. Parce qu’il s’agit bien, avec cette représentation d’Hugo, d’une humanité décalée remplies de machines qui rivalisent de contradictions, de noirceur, d’humour, de nostalgie ou de tendresse. Des textes intelligents et subtils qui n’auraient pas eu la moindre chance de remporter le premier prix de poésie du festival Rilke.

En plus, il y a aura la Grande Télé de Genève en reportage sous les Arcades du Grand Pont.

Le samedi 15, ça sera au tour des Charlotte Parfois d’étrenner leur musique sur les planches en cailloux de la Grenette. Autant vous l’avertir préalablement, le journal vaudois 24 Heures les a comparé à Calexico et à Alain Bashung. Ce qui passe généralement pour un compliment sauf chez les amateurs de black metal norvégien. Pour en juger, et c’est cadeau, le clip de leur chanson « Au sol » qui nous fera penser que ces gens là ont des problèmes gravitationnels :

Pandémie en Valais !

le 12 août 2009, par Fernand, dans Humour de gauche

Trouvé sur le blog du super-elector jurassien. On attend les informations quotidiennes de Jean-Yves Gabbud sur cette nouvelle menace qui plane, telle une épée de Damoclès sur nos têtes.  Par contre, Le Tamiflu semble, au plus grand desespoir de Roche, inutile pour la combattre…

Pour leur bien, exportons les politiciens UDC

le 12 août 2009, par Fernand, dans le couteau entre les dents, News

Et ça n’est pas une boutade.  On pourrait commencer par René Kuhn, UDC lucernois et  sosie presque parfait de Guy Montagné qui  trouve que les Suissesses sont « des épouvantails à moineaux, « mal fagotées » et qui  » ne portent pas de bijoux et ne se maquillent pas alors qu’elles en auraient grand besoin« . Les femmes de gauche étant les pires  selon le Monsieur qui préfère les femmes de l’Europe de l’est.  Je suggère donc qu’on contente le sieur Kuhn en l’exilant en Poméranie occidentale. Il pourra y assumer ses convictions et fantasmes en travaillant dans l’usine de produits de maquillage de Darlowo. Bonne chance à lui. Lire le reste de cet article »