Archive pour juillet 2009

Le mot du jour

vendredi 17 juillet 2009

Le mot du jour est « Flagornerie« .

Nom commun dont la définition pourrait être celle d’ une flatterie servile ou grossière ou une louange faite de façon intéressée.  Les djeunes racailles de banlieue qui aiment pas la France parleraient plutôt de « léchage de culs ».

Terme fort  usité pour parler des courtisans des cours royales du XVIIème siècle.  Le roy de France et de Navarre  a perdu sa couronne, mais, au XXIème siècle, certains en abusent encore pour qualifier les militants royalistes et maurrassiens de fond de vallée alpine.

Est-ce là les prémisses estivales d’un retour en grâce  du saint homme et de ses articles éclairés par le Très Haut et la Tradition au sein du journal cantonal bien-aimé ?

« Si j’estois grand enlumineur de mes actions, à l’adventure rembarrerois je bien ces reproches« (Montesquieu)


Fernand, ami des Lumières

Programme du week-end des Arcades de la Grenette

jeudi 16 juillet 2009

Le vendredi 17 juillet, le festival aura l’honneur d’accueillir des Français de France. Parisiens, même. Mais avec une extravagance toute particulière et  très originale pour des hexagonaux : ils semblent maitriser un peu l’anglais puisque ils chantent dans la langue de Victoria Beckham.  Mais le côté franchouillard revient vite au galop car ce sont des adeptes de folk comme Léonard Cohen ou Bob Dylan et que l’on sait pertinemment que ces derniers ont tout pompé sur Joe Dassin, comme le 80% des artistes de la perfide Albion et de ses colonies nord-américaines.  En première partie, Lafayette Young et sa guitare en bois. Il sera suivi du duo Pierre & Marie et ça, ça fait très frenchy comme nom.

Le samedi 18 juillet, ça sera au tour d’ Actualité toujours, un groupe qui s’adonne à la reprise de chansons françaises.  On ne sait pas qui sait. On ne sait pas ce qu’ils chanteront. On ne sait pas combien ils seront.  On sait juste qu’ils seront là grâce a du copinage avec le patron (clientélisme). Et avec un peu de chance, on aura droit aux standards de Dalida, de Michel Sardou et de Dick Rivers. Ne m’appellezzzzz plus jamais Francceuhhhhh,  la Francccceuhhhh elle m’a laissé tomber…

C’est toujours gratuit et il y a toujours de la raclette servie par des gens admirables et dévoués à la cause.

Fernand, mauvais musicien

Bienvenue chez les Valaisans (III)

jeudi 16 juillet 2009

Troisième et dernière partie de la saga estivale intitulée « Récit de voyage en terre valaisanne au XIXème siècle. » Quelques extraits :

« La dissolution des mœurs que vous  remarquerez dans notre malheureuse ville (NDLA : Sion) , poursuivit-elle avec une sainte colère, a pour principale cause la religion catholique.  Voyez ces nombreux couvents qui nous entourent : c’est de là que vient tout le mal.  Les religieux qui les peuplent, prêchent à tue-tête les charmes de la solitude, et leurs cellules sont presque toujours désertes;  ils parlent contre la bonne chair et leurs caves et leurs buffets regorgent de mets succulents et de vins délicats; ils menacent du courroux céleste les jeunes filles qui écoutent des paroles amoureuses , et souvent, par leur conduite déréglée, ils donnent un démenti à leurs préceptes. C’est vraiment, je vous l’assure, une perversité épouvantable que celle de ces chrétiens en soutane, qui, par le fait sont au dessus des lois, et font, si impudemment, de la morale. Nous sommes perdu dans ce canton, si un beau jour le feu ne dévore pas toutes ces Babylones impures que vous nommez couvents et que nous appelons, nous,  cavernes d’hypocrites. »

in  J.-M, Giraudeau,  « L’Italie,  la Sicile, Malte, la Grèce, l’archipel, les iles ioniennes et la Turquie. Souvenirs de voyage. 1835

(suite…)

Honfleur – vous me dites si je vous emmerde

jeudi 16 juillet 2009

Je revois Ce n’est rien Au tournant de la route

La mer grise perlée coiffée de trombes d’eau

Et les toits ruisselants Que le ciel était beau

Drap de soie déchiré par les pluies du mois d’août

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Pourquoi cette douleur qui m’étouffait là-bas

Devant les volets clos Les portes entrouvertes

Des notes de piano jetées par la fenêtre

La lessive oubliée à son balcon de bois

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Je revois cette rue L’enseigne du tabac

Le paquet de gauloises serré dans la poche

Les mégots rallumés à l’invite des porches

Des marins détrempés accéléraient le pas

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Le silence était d’eau dans Sainte-Catherine

La voûte de la nef ressemble à un bateau

Mon voisin s’étonnait et quelqu’un dit tout haut

Les gens sont par ici charpentiers de marine


Orgel

Sonnet gastronomique

mardi 14 juillet 2009

Quand parfois las du temps et des vaches qui pissent

Je sombre anéanti au milieu des bouquins

Il m’arrive parfois d’en choisir quelques-uns

Qui parlent de mangeaille et de bœuf au pipisse

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Alors dans ma cuisine en vague anachorète

Je coupe j’assaisonne j’étuve et je cuis

Et le crépitement fait écho à la pluie

A trois heures messieurs je bouffe une blanquette

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Et là tout doucement sans rien dire à personne

La porte refermée Coupé le téléphone

Quand dehors le grésil arrache des ombelles

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Aux branches alourdies des sureaux empourprés

Je rigole tout seul et je bois pour pousser

Un flacon poussiéreux de château beychevelle

Orgel

Programme du week-end

jeudi 9 juillet 2009

Voici donc l’article le plus attendu de la semaine : le programme du festival « Arcades»  de la Grenette du week-end. Festival qui aura lieu sous les plus belles arcades du Grand-Pont de Sion : (suite…)

Les étrangers sont nuls

mercredi 8 juillet 2009

http://info.rsr.ch/xobix_media/images/tsr/2009/swisstxt20090219_10349871_2.jpg

Dans Le Nouvelliste du 3 juillet, Nidegger nous dit que le secret bancaire est mort et que «la Suisse n’est pas un paradis fiscal. Elle s’est dotée de la loi antiblanchiment la plus sévère au monde.» Apparemment, les étrangers ne sont pas encore au courant. Ils continuent à vouloir discrètement placer leur fric en Suisse. Au risque de se faire prendre lorsqu’ils tentent de passer la frontière avec de l’argent sans doute très propre.

C’est le quotidien économique italien Il Sole-24 Ore qui nous raconte cela dans son édition de lundi. En effet, on y lit que la Guardia di finanzia a intercepté, durant les cinq premiers mois de l’année, l’équivalent de 396 millions d’euro à la frontière italo-suisse, soit déjà plus qu’en 2008 (314 millions) et 2007 (373 millions).
De plus, le 4 juin, elle trouve à la frontière de Chiasso, dans la valise de deux japonais, des bons du Trésor américain pour une valeur de 134 milliards de dollars.
On apprend aussi que certains financiers suisses ne savent pas non plus que leur pays n’est plus un paradis fiscal avec secret bancaire. L’un d’eux s’est fait choper le 13 mars avec dans ses bagages des titres états-uniens pour 100 millions de dollars.

Il y a apparemment un net manque d’information concernant le nouveau statut d’enfer fiscal de la Suisse et sa loi antiblanchiment la plus sévère du monde. Si certains étrangers nous lisent, qu’ils soient gentils de diffuser le message dans leur pays.

Croquignol, big bisou

Hommage

mercredi 8 juillet 2009

« Sortez de ma chambre » se devait de rendre hommage au roi de la pop, qui s’est suicidé dans son caisson à oxygène à l’annonce de l’entrée des chars russes dans Disney Land.

Alcazard

Franz von Werra, le retour

mercredi 8 juillet 2009

Pour que les malheureux lecteurs n’habitant pas la région sédunoise ne soient pas privés de cette merveilleuse mélodie, un extrait sonore  :

Fernand, qui installe une batterie de missiles anti-aériens dans son jardin

Drame à Hérémence

mardi 7 juillet 2009

Il nous faut, une fois encore (et croyez bien que nous n’avons pas que ça à faire) relever ici un grave manquement du NF à son devoir d’information. En effet, notre courageux envoyé spécial dans le Val d’Hérens nous rapporte aujourd’hui le scandaleux  et tragique drame qui s’est déroulé à Hérémence le terrible soir de la fête des cent cinquante ans de la Raiffeisen. Ce document authentique révèle dans quel désarroi et dans quel dénument se sont retrouvés certains Hérémensards au matin du 26 avril de cette année. Et que dit le seul journal d’information régionale sur cette sombre affaire? Rien, nada, nib. Un gang international de mineurs sévit jusque dans nos vallées latérales forçant les honnêtes citoyens à rédiger sur des machines à écrire hors d’âge des mots vengeurs et la presse, que fait-elle? Elle reste muette.

De toute façon les coupables sont connus. Nous ne voyons pas trente-six mille personnes ayant assisté à cette somptueuse fête qui soient capables, par leur conduite ignoble, d’entacher l’honneur de tout un peuple. Non, il n’y avait qu’une seule famille de gauscistes anarchisants ce soir-là et heureusement. Ils nourrissent leurs enfants (quand ils ne les mangent pas) au pinard le plus infâme dès leur plus jeune âge, leur enseignent à se moucher dans leurs doigts et à voler dans les supermarchés et, comble d’insolence, se permettent de chier sur les merveilleux cadeaux que l’on a la bonté et la pitié de leur offrir. Ah! la sale race.

Alcazard qui ne s’est pas fait un copain