Archive pour juin 2009

Pour trente balles, t’as plus rien!

mardi 9 juin 2009

Comme nous sommes une bande de sales gauchistes sans le sou que les hausses continuelles des primes des caisses maladie saignent aux quatre veines, il va de soi que la proposition de Pascal Couchepin de taxer trente francs à chaque consultation ne nous réjouit pas plus que ça.

Pour éviter au citoyen qui dort déjà sur la paille de devoir choisir entre payer le mou du chat ou contrôler si c’est bien un gros rhume qui lui fait cracher du sang, le Parti socialiste Suisse lance une pétition en ligne.

Nous ne pouvons que vous recommander de la signer si c’est pas déjà fait.

Alcazard, irresponsable Argan

Le « coursier » de Berlusconi

samedi 6 juin 2009

Les dernières révélations sur les frasques de Berlusconi et les photos publiées par El Pais me font irrémédiablement penser à « Salò ou les 120 journées de Sodome » de Pasolini. Un pouvoir pervers représenté par quatre notables fascistes retranchés dans leur luxueuse villa  se laissant aller à l’obscène et au sadisme.

Les défenseurs du néant

samedi 6 juin 2009

Alors voilà que l’affaire Windisch prend un tour étonnant. L’invité du jour du Nouvelliste, l’indigent Philippe Barraud, prend la défense de l’éminent sociologue. Avant lui, l’indispensable Décaillet a aussi pondu son oeuf, et simultanément JFF le rédac’chef dans son petit cinéma.

Après, on nous accuse d’en faire un peu trop avec le prétendu sociologue. Ah. Reprenons les choses posément :

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Pierre-Isaïe Duc, mon héros

vendredi 5 juin 2009

Enfin une étude sociologique valable, sérieuse et honorable  sur les fanfares de Chermignon. Des siècles qu’on attendait ça!

À voir absolument au Petithéâtre de Sion ce weekend.

Horaires et réservations ici

Alcazard, pseudo excité par l’odeur de l’hallali

L’île aux fleurs

jeudi 4 juin 2009

Un court métrage pamphlet de Jorge Furtado qui date de 1989 mais toujours d’actualité.

L’UBS, Darbellay et les lobbies

mercredi 3 juin 2009

L’affaire Christophe Darbellay – UBS aura peut être le mérite de  mettre dans l’agenda politique une question intéressante pour la démocratie, celle des lobbies.

Je suis surpris par la réaction de certains concitoyens qui ne semblaient  même  se douter qu’une banque de droit privé finançait des partis politiques suisses. Cela vient d’une conception naïve, typiquement  européenne de la démocratie et qui fait penser que  toute voix se vaut dans l’urne : un bulletin de vote = une voix.  En d’autres termes, le sens commun du rapport qu’entretiennent les citoyens ordinaires à la politique, c’est l’idée selon laquelle un électeur lorsqu’il vote exprime une opinion politique en affinité parfaite avec celle de son bénéficiaire, le candidat.  Daniel Gaxie, dans son livre phare « Le cens caché » s’était essayé à déconstruire cette idée et à montrer les implications sur l’ordre social et politique des acteurs dans le processus de décision.  Les agents sociaux n’ont pas le même poids dans le champs politique et ce même en démocratie. Le pouvoir des lobbies économiques, par exemple, fait que la voix du président du conseil d’administration du Crédit Suisse a plus de poids que celle d’un métallurgiste viégois. (suite…)

Darwin, l’agnostique

mercredi 3 juin 2009

Vous le savez maintenant tous, il y a cent cinquante ans, Darwin inventait le singe. Je vous dis ça uniquement pour vous montrer que j’ai beaucoup lu sur la question et que je connais à fond mon sujet. Donc, notre pote Charly, s’étant fait chier cinq longues années de sa vie à parcourir à bord d’un rafiot pourri la plus grande partie de la surface du globe comme garçon de compagnie du commandant de bord, rentra chez lui avec un énorme sac rempli de toutes les petites bébêtes qu’il avait récoltées au cours de son périple. Il n’était pas très doué pour les études de médecine (ce qui fâchait son papa) mais pour collectionner n’importe quoi et ramener des cochonneries d’on ne sait où, ça, il y allait !

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Votre charité, on se la met dans le cul

mercredi 3 juin 2009

Ainsi donc, selon Vincent Pellegrini, les divergences entre les associations homosexuelles et les Jeunes UDC du Valais romand ne résulteraient que d’un simple « malentendu ». C’est en effet ce qu’il a laissé entendre dans Le Nouvelliste du 29 mai.

L’objet de son billet, ce sont les réactions suscitées par un bref communiqué des jeunes UDC à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie, sous le titre « NON à la banalisation de l’homosexualité! ». On y apprenait que « la nature de l’homme est régie par des lois qu’une conscience droite [et de droite] découvre sans difficulté« , et que dans cette nature-là, l’homosexualité doit être considérée comme un « comportement déviant« , un vice « qui s’inscrit contre la famille et également contre l’équilibre psychique et moral de la jeunesse« , mettant en danger « la survie d’une nation« . Tout cela en douze lignes: en plus de la droiture, cette jeunesse-là a un esprit de synthèse redoutable.

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Juste pour rire……

mardi 2 juin 2009

Alors quoi, ils ne sont plus rigolos les Marseillais avec leur accent?

Alcazard, Professeur es mesquinerie

Un voleur de gloire

mardi 2 juin 2009

J’aime beaucoup Léon Bloy. Extrait :

« Certes, on n’est pas exposé au vertige quand on s’assied sur les œuvres de ce romancier, mais enfin, il a donné, quelquefois, l’illusion d’avoir écrit quelque chose, et cela seul le perchait infiniment au-dessus des théâtriers et des saltimbanques les plus enviés.

Eh bien ! il a déchiré les entrailles de notre mère commune pour se fourrer au-dessous d’eux, leur apportant une œuvre déjà fétide, qu’il s’agissait, — par leurs avis, — d’imbécilliser jusqu’au miracle de remâcher en toutes ses parties, de triturer à nouveau et de rouler en boudin sur de sales planches; d’amalgamer avec d’autres cochonneries ramassées partout, de saupoudrer des plus vomitifs calembours, des turlupinades les plus laxatives, des bouffonneries les plus basses, les plus décriées, les plus avariées, les plus éculées, les plus jetées au coin de toutes les bornes mal famées par le dernier de tous les pitres au désespoir.

Cela pour procurer la délectation et le rassasiement d’un public acéphale d’employés de commerce et de petits rentiers, qui redemanderaient peut-être leur argent si on leur servait la cinquantième partie du demi-quart d’un tout petit mot littéraire. »

In Léon Bloy, Belluaires et porchers (1905), un voleur de gloire

Petit jeu : de qui parlait-il ?