Des centaines de millions de Français ont vu une apparition à la télévision. Probablement le retour du Christ sauveur sur terre. Ah, non c’était Oskar. Ou alors c’est le Petit Rhin de tonton Narcisse qui monte rapidement à la tête.
– Dans le cahier culturel du Nouvelliste, un hommage à Jean Raspail. Auteur rencontré par Vincent Pellegrini lors d' »une causerie de la Ligue vaudoise » et qui est défini comme « pas de gauche ». C’est le moins qu’on puisse dire. Raspail est, avec Guillaume Faye, l’un des maitres à penser des identitaires et de tout ce qui est à la droite du FN en France. Son ouvrage « de référence » , le « Camp des Saints » que Pellegrini qualifie de « livre prémonitoire » préconise, entre les lignes, la lutte armée contre les ennemis du nationalisme. Beau programme. (suite…)
La pandémie est là. Pas le H1N1, non, la fièvre anaphylactique. Celle qui fait délirer, qui introduit la peur. Insidieuse. Elle a commencé à s’étendre dans la journée de hier. En Suisse. Mais elle n’a pas de frontières. Elle s’étendra en Europe. Sale vieille Europe. Stefan Zweig l’avait quittée, meurtri, désespéré par l’échec de l’ humanisme qu’il prêchait et par les ténèbres qui s’y installaient. « Puissent-ils voir encore les lueurs de l’aube après la longue nuit! Moi, je suis trop impatient, je les précède. » avait-il écrit avant de se donner la mort. Au Brésil, à des kilomètres de son Europe. Cette partie-là d’échecs était perdue. Temporairement. (suite…)
Les socialistes de tous bords ont au moins une caractéristique essentielle: l’envie constante de changer le monde, sans pourtant avoir de projets. Tandis que le conservateur respecte la société tel qu’elle est, et ne la réforme que prudemment. Cette dernière attitude est évidemment la plus sage et elle est la conséquence d’une bonne éducation. C’est en substance le message du dernier article signé par Rembarre sur son blog.
Je n’ai pas le programme du PS ou des partis de l’extrême-gauche sous les yeux, mais les premières revendications typiques de ces partis qui me viennent en tête sont: le refus de l’augmentation de l’âge de la retraite; l’interdiction de l’ouverture des magasins le dimanche ou tard le soir; un non sans cesse renouvelé à la privatisation des services publics; l’envie de ne pas démanteler les assurances sociales,… En gros, la plupart du temps, c’est le désir de garder inchangé un nombre important de domaines que les partis dits conservateurs cherchent à réformer inlassablement. Ce brave Rembarre a sans doute déjà vu où je voulais en venir: les conservateurs ne se trouvent pas toujours où on les croit.
Du coup, je suppose que, fidèle à ses principes, il n’hésitera plus à militer au PS. D’autant qu’il a un poste tout trouvé dans le parti: j’ai entendu dire que les Jeunesses socialistes voulaient prendre des cours de catéchisme.
Si je ne m’abuse, les profs sont en vacances cette semaine. J’espère qu’elles seront reposantes car ces braves gens ont un métier bien difficile. En témoigne ce document ci-dessous, qui en plus a l’avantage de leur offrir une solution en cas de fatigue chronique.
À force de hurler en long, en large et en travers sur ce blog que nous sommes esthètes en tout et pas seulement en nœuds, il fallait bien qu’on se positionne clairement sur l’affaire qui passionne les médias depuis une semaine: Polanski est-il un mec génial à la sensibilité exacerbée ou un sale con de dégénéré qui pense qu’à sa bite ou encore une marque de lattes polonaise? Le choix était, je vous l’avoue, difficile, sombre et cornélien. Les discussions au cœur de la rédaction furent agitées, longues, fastidieuses. Orgel tonitruait à tout va dans la pièce enfumée, scandant à qui voulait l’entendre que: « Si on ne peut plus se taper des mineures sans se faire emmerder trente ans après ça valait pas le coup de faire des gosses, merde! » Fernand, entre deux clopes nerveusement mâchouillées au filtre, se répandait en propos évasifs et souvent contradictoires. Selon lui, il fallait tenir compte de certains faits et remettre les choses dans leur contexte pour ne pas les dénaturer. Il lui est même arrivé une fois de changer d’avis entre le moment où il allumait une cibiche avec le mégot de la précédente et le moment où il fit de même avec la suivante. Croquignol, qui sirotait tranquillement sa bière dans un coin, a affirmé, semble-t-il, à plusieurs reprises (à mon sens, car les témoignages des différentes personnes présentes ce soir là divergent sur ce point) que les flics avaient fait leur boulot mais que c’est tous des cons de toute façon. Boris ne disait rien, il servait les bières et vidait les cendriers. C’est mieux comme ça. Et moi, moi qui suis resté le plus fier, moi je parlais encore de moi.
Bien entendu, en sortant vers minuit, fâchés à mort comme tous les soirs, nous avions décidé de ne plus jamais nous revoir et de mettre un terme à notre collaboration. Mais après quelques jours de bouderies et quelques apéros vespéraux, nous nous sommes mis d’accord pour éviter ce sujet tabou et nous tourner définitivement vers l’avenir et ces valeurs en parlant du prochain évènement culturel d’ordre national ayant lieu ce weekend et qui saura à n’en pas douter faire taire les mauvaises langues sur la qualité de l’accueil helvétique et les ragots sur notre prétendu obscurantisme procédurier.
Sur la demande insistante de nombreux lecteurs, cette semaine, un documentaire plus léger et raffiné que les habituels reportages pour autistes de haut niveau présentés lors des fins de semaines précédentes : la perle est intitulée « L’épagneul breton de Rozenn Brug » . Nous sommes là en présence d’une magnifique fable comme seuls les Bretons savent en écrire. Des odeurs de kouig-aman et de chouchen à plein nez. Point de grandes actions romanesques et de bravoures dans ce documentaire, mais, en écho aux principes de l’école des Annales, une plongée dans la lutte quotidienne de petites gens, des vas-nus-pieds à mille lieu de la grande histoire, avec leurs soucis, leurs rires, leurs questionnements. Une heure trente de passion et de complicité dans le bocage breton avec, en fond sonore, une musique envoutante entrecoupée de longs silences qui poussent le spectateur à la réflexion ultime : la bécasse s’en sortira-t-elle vivante ?
Et je crois y reconnaitre du Rainer-Maria Rilke. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et leurs baisers au loin les suivent.
Instant didactique sur l’utilisation de fesse-bouc et de ses méfaits. Leçon d’aujourd’hui : comment éviter de se retrouver accidentellement membre d’un groupe de soutien virtuel auquel on adhère pas du tout dans la vraie vie qui est la vraie de vraie. Accéder à la vie communautaire virtuelle 2.0 et se retrouver par erreur dans les groupes « Pour la mise en place de soviets en Valais » , « Inch Allah, demain, le Valais sera salafiste » ou « Mon patron est un gros con« , ça peut être gênant. L’exemple ci-dessous (voir photo) avec un honorable universitaire spécialiste des médias qui s’est retrouvé contre son gré membre du groupe facebook de soutien à Suissnet.info, un site internet d’extrême droite dont l’un des auteurs écrivait il y a peu : « Depuis le temps que je lis la presse, que je me suis rendu compte que le 99% des journalistes n’étaient que des abrutis élevés au pain gausciste, je pensais avoir tout lu (…). » (billet du 27 août sur suissnet.info).
La solution : n’acceptez pas des demandes d’amitié de personnes inconnues de vous et portant le turban et la barbe, des pulls LONSDALE et le cheveux courts, des T-shirts Che Guevarra ou ayant déjà fait montre de velléité de nuire à votre patron. Et surtout, évitez leurs demandes d’adhésion à des groupes pouvant entrainer des désagréments professionnels et sociaux. Ou alors faites comme moi, jouez les âmes veules d’internet en prenant un pseudonyme sur facebook.
Fernand, incompris
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Le plus digne successeur de Bourdieu… Que dis-je? Le plus grand sociologue de tous les temps, Maître Uli Windisch, nous éclaire de sa science dans Le Nouvelliste avec sa tribune libre: «Osez prendre le pouvoir!». Il nous explique que concernant les politiciens à élire, il est: «Pour de meilleurs et non de pires!». Et qu’il préfère des «raisonnables et pragmatiques (…) plutôt que des incompétents ou des comploteurs agités, prétentieux et irresponsables».
Je ne peux que soutenir ces paroles empreintes de sagesse. Oui, amis citoyens, ne votons plus pour les vilains pas beaux, mais pour les jolis. Arrêtons d’élire les méchants, préférons les gentils. Et pis, faut être pour la paix dans le monde, parce que la guerre c’est caca. Et pis, faut être sympa avec les gn’enfants, parce que la pédophilie c’est pas bien,…
Bref, comme dirait Léo Dagan: ce qui a de bien avec les opinions tranchées, c’est que ça fait avancer le débat.
Commémorons comme il se doit les 70 ans de cette drôle de guerre de manière originale en nous mettant sur les traces de Louis-Ferdinand Céline. En 1944, l’écrivain suivait le gouvernement collaborationniste français en exil à Sigmaringen. Dix ans plus tard, il écrira sur cette période un cycle autobiographique, D’un chateau à l’autre, une retranscription hallucinée de la vie grotesque des vichystes en Allemagne. L’histoire d’un Bardamu qui aurait arrêté ses pérégrinations à travers le monde et aurait découvert la déchéance, la dégénérescence tout au bout de la nuit. Une atmosphère de débâcle qui renvoie aux sentiments de l’écrivain déclassé et boudé, en exil intérieur dans son misérable pavillon parisien.
En 2005, Thomas Tielsch s’empare du roman de Céline pour réaliser un sublime documentaire, les Ténèbres où est parfaitement retranscrite l’atmosphère crépusculaire et neurasthénique du livre de l’auteur du Voyage au bout de la nuit.
Le documentaire est heureusement en partage sur dailymochion et mérite vivement d’être visionné. (suite…)
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