Il était 22h00  ce vendredi soir au café de la Grenette à Sion. Un groupuscule de sept personnes  d’une vingtaines d’années aux cheveux courts et aux idées tout aussi courtes, qu’on pourrait qualifier de militants skinheads font irruption dans le café et s’en prennent physiquement à un habitué aux origines asiatiques, sans aucune raison. Une bagarre générale s’en suivit et les militants d’extrême droite furent refoulés du bar, non sans avoir, laissés quelques hématomes  à certains clients et choqués le personnel et les personnes présentes. Les agresseurs seront appréhendés quelques minutes plus tard par la police municipale qui est intervenue rapidement.

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Nous sommes en mesure de vous confirmer que le parti socialiste valaisan a décidé ce soir même de lancer une candidature unique pour l’élection au Conseil d’Etat en la personne d’Esther Waeber-Kalbermatten. Marylène Vopli-Fournier devra se racrocher à la candidature de Gerlinde Bass-Bärenfaller du parti de l’Arche de Noé-Amore pour attirer des voix dans le Haut-Valais.

La rédaction de « Sortez de ma chambre »

Flûte ! L’expo Balthus est terminée et je n’ai même pas été fichu d’aller la voir !

Parmi les succès que l’on connaît du parti national-socialiste dans l’Allemagne des années trente, il y a bien entendu leurs superbes coupes de cheveux très soignées et la haine de l’autre enfin autorisée et, puisque le terme est à la mode, décomplexée. Libre dès lors à chacun de laisser libre cours à ses penchants naturels sans aucune retenue. On pouvait enfin sans crainte casser au hasard du juif, du tzigane, du pédé ou du coco. Les choses allaient bien droit à cette belle époque et tant qu’on était normal, aryen, on pouvait se permettre à-peu-près n’importe quoi sur à-peu-près n’importe qui appartenant aux « races » dites inférieures et dégénérées.

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Aucune surprise de dernière minute au congrès du CSPO de hier soir : Graziella Walker sera bien la candidate des Jaunes au Conseil d’Etat. Le CSPO qui représente quand même le 8% de l’électorat valaisan lance donc une troisième femme dans la course au Conseil d’Etat.  Trois femmes sont donc déjà sur les starting-block.  Peut être quatre, si Marie-Françoise Perruchoud-Massy décidait de lancer une candidature dissidente au sein du PDC. Peut être même cinq, si l’Arche de Noe-Amore présentait la toujours très surprenante Gerlinde Bass-Bärenfaller.

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Qui choisir ? C’est trop dur. Aidons-nous un peu avec l’entretien publié dans le Temps. Les propos sont recueillis par Xavier Filliez.

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Attention, à partir du 29 novembre et durant huit semaines, il est fortement déconseillé de sortir déguisé en cochon sauvage, même pour rire, même pour se rendre au bal masqué, ohé, ohé.

Car la chasse au gruïk est ouverte et, comme le dit le NF lui-même, « (…) le régime actuel (…) (…) peu restrictif (…) préfigure quelques réjouissances toutes gauloises… » Chic alors, une ambiance de saine camaraderie, d’odeur de poudre noire et de détonations, de bouteilles débouchées, de pifs en fraise et de gilets en polaire camouflée comme celui de Savioz. Sans oublier le beau déballage d’armes rutilantes, des à canons en acier bleui, des avec des crosses en noyer, tout cela les pieds dans la boue gelée des petits matins d’automne. Berk. Comme si le tableau n’était pas assez noir, on apprend que les jeunes devront être tirés en priorité. Pourquoi? Car « si vous tirez une laie meneuse, vous risquez un éclatement de la harde. Les jeunes vont se disséminer et risquent d’occasionner davantage de dégâts aux cultures, car leur peu d’expérience les amène vers la nourriture facile. » nous dit Yvon Crettenand, responsable scientifique du Service cantonal de la chasse. Ces jeunes sots sont décidément trop mal élevés, il faut les abattre. Et puis d’abord il aurait fallu dire « … les conduit vers la nourriture facile », car on n’amène que ce qui a une main, à moins qu’il ne s’agisse du lapsus évocateur d’un chasseur à la conscience troublée.
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Une nouvelle bizarrerie du net et une curieuse affaire. Un blog tenu par un valaisan qui semble avoir fait les frais de la justice à la Jean-Luc Addor (on se rappelle qu’Addor avait été démis de ses fonctions de juge d’instruction au tribunal cantonal en février 2001) en appelle à d’éventuels témoins qui auraient « été victimes de Jean-Luc Addor dans son ancien mandat de juge d’ instruction ou dans quelques autres facons dans la vie »

Initiative certes louable de la part de ce monsieur, mais s’il fallait commencer par dénombrer toutes les victimes de la politque d’Addor et de l’UDC, ce pauvre bloggeur n’aurait pas assez de son temps pour répondre au courrier des mécontents…

Sortez de ma cellule! !
Fernand, grand amateur du « corpus juris civilis » de Justinien

Personnellement, je ne sais pas si au printemps prochain une femme rentrera à l’exécutif cantonal mais moi, pour ma part, je vois quand même ça un peu mal barré…

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François-Xavier refait des siennes ce matin dans la rubrique l’invité du NF. Pompant leurs  idées à  ceux qui en ont, il signe sous le titre : « Tintin et le général Alcazar » (j’vous jure, un culot !) un papier abscons sur le suicide assisté.

Pas la peine de le lire, je vous fais un rapide topo histoire que vous ne perdiez pas trop de temps ce matin : il est contre. Son argument principal est qu’on ne peut terminer une partie d’échec comme le fit Alcazar contre Tintin, en renversant l’échiquier quand tout est perdu en fin de partie. Selon lui, il faudrait accepter de perdre avec  courage et tenir la main du perdant pour qu’il ne perde pas une miette de la victoire inéluctable de l’autre.

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