De l’amour des Moires en Valais

Aucune surprise de dernière minute au congrès du CSPO de hier soir : Graziella Walker sera bien la candidate des Jaunes au Conseil d’Etat. Le CSPO qui représente quand même le 8% de l’électorat valaisan lance donc une troisième femme dans la course au Conseil d’Etat.  Trois femmes sont donc déjà sur les starting-block.  Peut être quatre, si Marie-Françoise Perruchoud-Massy décidait de lancer une candidature dissidente au sein du PDC. Peut être même cinq, si l’Arche de Noe-Amore présentait la toujours très surprenante Gerlinde Bass-Bärenfaller.

Cinq femmes, Monsieur! En Valais! Comment osent-elles  ces thuréfaires du matriarcat ? Et si la Vierge Marie avait préféré se rallier aux zélotes plutôt que de s’occuper de son petit Jésus et de ses frères et sœurs ? Que serait devenu Jésus ? Surement en prison pour des actes de délinquance ou à la Platzspitz de Jérusalem ! S’opposer à l’enseignement de Jésus, lui qui a tant aimé les femmes et qui est mort pour qu’on puisse leur offrir un nouveau service à gratiner pour nous préparer de bons petits plats au retour du travail ! Rendez-vous compte! C’est un scandale et il me revient en mémoire les écrits de la plus fine plume du Nouvelliste des années 70-80 : René Berthod, alias Rembarre, ancien préfet démocrate-chrétien d’Entremont et papa spirituel de Vincent Pellegrini :
« Elles ne représentent pas les femmes valaisannes. Elles sont une petite minorité de pétroleuses protestataires peu portées sur les humbles vertus domestiques, asséchées par une soif de considération persistante et qui vivent en période électorale, la phase paroxysmique de leur excitation. Alors que ces citoyennes perdent leur temps, leur énergie, leur grâce et leur bonne humeur à prêcher le sophisme d’une égalité des genres et le droit à l’élection que donnerait l’absence des attributs masculins, elles ne font rien d’autre que d’ériger un nouveau mythe, la version nouvelle du mythe égalitaire, celui qui jadis déjà aboutissait sur le lit d’horreur du funeste Procuste. Servantes d’une vaine idéologie, elles prétendent lutter contre les mythes oppresseurs de la société alors qu’elles y sèment le trouble et se comportent en authentiques mythomanes. A nous qui aimons nos mères et nos sœurs, nos femmes et nos filles et leurs commères également, à nous qui savons combien la vocation politique et le don d’icelle est rare en leur milieu, le discours discourtois de ces femmes est affligeant. »

Je suis  très ému à la lecture de cette missive à la justesse remarquable. Rembarre, un être de lumière debout devant la déferlante putassière que le Valais subit de la part des franc-maçons libéraux, des mécréants et des gramsciens venus de l’est afin d’imposer le règne destructeur de la femelle sur la capitulaire Notre Dame de Valère!
Enfin, restons optimiste en la capacité des valaisans à suivre les paroles du prince de Salina dans le « Guépard » de Giuseppe Tomasi di Lampedusa  : « Il faut que tout change pour que tout reste comme avant ». Oui, car tout sera comme avant en mars 2009 dans le monde merveilleux du Vieux Pays; des hommes éclairés par Dieu au palais du gouvernement et les femmes aux fourneaux! Sortez de ma cuisine!


Fernand, qui est à la recherche d’une femme entre 22 et 35 ans, sachant très bien cuisiner, repasser, faire la vaiselle et le ménage et qui n’a pas l’esprit de contradiction ou de révolte face à l’autorité masculine.

4 commentaires pour “De l’amour des Moires en Valais”

  1. OrgelNo Gravatar dit :

    Ah le délicieux Berthod ! Ce cher grand homme ! Je me souviens qu’il écrivait encore au début des années 2000 de très jolis papiers sur le mythe du réchauffement climatique. C’est dommage que son site ne soit pas réactualisé, ça nous aurait fait rire un peu.

  2. OrgelNo Gravatar dit :

    « Il faut que tout change pour que tout reste comme avant » C’est pas du Grégoire Dayer, ça ?

  3. FernandNo Gravatar dit :

    Il suffit d’aller sur son site (déjà qu’il a un site internet ce type !!! Oo): http://www.estoc.ch/ et tu tapes dans le menu « recherche » un mot clé genre « Valais » »femmes » »branlette » et j’en passe et ses articles apparaitront. Je ne me lasse jamais de les lire…

  4. Sortez de ma chambre » Archive du blog » Tous aux abris ! dit :

    […] Les premiers effets de l’élection de Maurice Tornay commencent à voir le jour : le lieutenant-colonel René Berthod, alias Rembarre ancien chroniqueur du Nouvelliste, ancien préfet d’Entremont, ancien administrateur de Patrie valaisanne a réouvert son blog. Merci à Vincent Pellegrini qui nous offre cette nouvelle extraordinaire. J’en parlais avec nostalgie dans l’un de mes premier article de ce blog.  Le Valais de demain est en marche ! Les thuréfaires du matriarcat, les francs-macons, les gramsicens, les propriétaires de boas, les ummites et autres adorateur du grand Nibiriu n’ont qu’à bien se tenir ! The game is over, je répète, the game is over […]