Archive pour la catégorie 'Nos confrères'

Le mot du jour

vendredi 17 juillet 2009

Le mot du jour est « Flagornerie« .

Nom commun dont la définition pourrait être celle d’ une flatterie servile ou grossière ou une louange faite de façon intéressée.  Les djeunes racailles de banlieue qui aiment pas la France parleraient plutôt de « léchage de culs ».

Terme fort  usité pour parler des courtisans des cours royales du XVIIème siècle.  Le roy de France et de Navarre  a perdu sa couronne, mais, au XXIème siècle, certains en abusent encore pour qualifier les militants royalistes et maurrassiens de fond de vallée alpine.

Est-ce là les prémisses estivales d’un retour en grâce  du saint homme et de ses articles éclairés par le Très Haut et la Tradition au sein du journal cantonal bien-aimé ?

« Si j’estois grand enlumineur de mes actions, à l’adventure rembarrerois je bien ces reproches« (Montesquieu)


Fernand, ami des Lumières

Exil à Sion

mardi 23 juin 2009

Monsieur Doublezérosix se voyant refuser l’entrée de certains bistros de la Place Centrale de Martigny a eu le bon goût de venir se réfugier dans le café le plus sympa de la capitale pour demander asile. On le voit ici, vêtu des quelques loques qu’il a pu emporter dans sa fuite, en compagnie d’un autre repris de justice. Ce dernier lui transmet le code pénal suisse que lui avait offert Fernand, autre délinquant du Web, qui avait eu le bon goût de le lire avant d’écrire lui.

Alcazard, schizophrène à roulette

Café, sandwich, malvoisie

mardi 23 juin 2009

Le métier de journaliste peut être quelquefois  ingrat. Rêver d’avoir un destin à la  Bob Woodward ou à la Hubert Beuve-Méry et être cantonné  à la case « publireportage » du média qui vous paie, c’est juste terrible. Le publireportrage, vous savez, c’est  cette  gratifiante niche de l’information qui consiste à placer un produit commercial dans un article de journal.

L’engouement pour le job reste fort modéré dans le milieu journalistique. Il existe quelques histoires tragiques de rédacteurs de publireportages n’ayant pas supporté leur condition d’existence et ayant supplié leur patron de les intégrer à la rubrique « chats écrasés » d’une vallée latérale perdue. (suite…)

L’instinct du chasseur

mardi 23 juin 2009

Un grand bravo à Jean-Yves Gabbud qui dès hier au soir annonçait fièrement sur son profil FaceBook qu’il avait enfin découvert la vraie identité de Doublezérosix et le nom de son détracteur, croyant ainsi s’attribuer les lauriers d’un scoop éventé depuis longtemps.

Il les publie aujourd’hui dans le NF comme on suspend un trophée au dessus de la cheminée. Même le Matin du jour montre plus de pudeur.

Si Monsieur Gabbud a perdu du poids, ce n’est visiblement pas le cas de son ego.

Alcazard

Le bien commun expliqué aux angoissés

jeudi 18 juin 2009

Je me sens obligé de retransmettre ici la fine analyse  intitulée « Les angoissés et les sereins » parue cette semaine sur le site internet du Confédéré :

« On vit une époque amusante. La moitié crie au loup : réchauffement climatique, crise, pauvreté, misère et demain ce sera pire. Les chantres de cette moitié de nantis : la gauche, les moralistes et les médias.Une autre moitié applaudit Roger Federer qui se ramasse fr.1,8 millions à Roland Garros, s’amuse au slow up, va aux fêtes et spectacles innombrables, remplit son caddy et scrute son épargne à la Banque cantonale et se dit demain sera un autre jour. Là pas de chantres, chacun vit pour soi. Il semble que les premiers nommés commencent à agacer. On zappe sur les médias fatalistes et l’UE a renvoyé la gauche à ses angoisses. »

En résumé pour ceux qui n’auraient pas compris le sens du texte :  il y a des rabat-joies qui n’aiment ni Federer, ni la fête et qui au lieu de penser à leurs futures vacances au chalet de Pierre-Marcel préfèrent allègrement se faire du souci pour la planète, pour leurs emplois et ceux des autres . Les salauds ! (suite…)

Le rembarre de la semaine (Part III)

lundi 11 mai 2009

Le moment tant attendu par des centaines de millions de Valaisans : le Rembarre de la semaine. Cette semaine, trois leçons à retenir du professeur entremontant :

1) Contrairement à ce que tout le monde pensait, René Berthod avoue avoir commis « quelques transgressions ». Il a ainsi roulé à 140 km/h sur l’autoroute. La semaine prochaine son mea-culpa sur sa consommation effrénée de champignons hallucinogènes en mai 1968.

2) C’est la deuxième semaine consécutive que Rembarre donne des notes exécrables aux journalistes du Nouvelliste. La semaine passée à Nicolas Maury (un dangereux récidiviste !), cette semaine à Joël Jenzer, coupables de parler de robes qui ne cacheraient pas les mollets et autres diableries immorales à faire frémir les succubes.

3) Pour faire fortune, ne travaillez pas au Nouvelliste. Il semblerait que le salaire n’y soit pas très élevé et ne permette pas l’achat d’un abonnement général CFF en première classe. Ce qui placerait le journaliste face à un dilemme intenable : voyager avec la plèbe ou transgresser la loi.

Par ailleurs les wagons CFF ne comporteraient pas de wagons particuliers pour le transport des « récalcitrants » vers les goulags de l’est. Et dire que c’est un conseiller fédéral socialiste qui cautionne cette politique !

Fernand, indigné que la reine cantonale ait un patronyme à consonance étrangère

Je vous parle d’un temps…

dimanche 26 avril 2009

Un jeune de moins de vingt ans s’est plaint à René Berthod que ce dernier ne parlait pas assez de sujets d’actualité dans ses billets.   Bienheureux jeune homme qui a compris que la pédagogie constructiviste et le gramscisme ont transformé notre société en chambard laïcisant et qu’il était temps que Rembarre intervienne. Tout fout le camp, même l’école, ce grand corps putride franc-maçonnique où corriger l’élève mécréant à coups de baguettes est devenu interdit !

Rembarre a donc pris la plume pour contenter ce jeune adepte et nous a pondu un article au nom évocateur : « Les hommes forts ».  Contrairement au titre, il n’est nullement questions des prouesses de Magnus Ver Magnussen et autres colosses contemporains. Il ne s’agit pas non plus d’une analyse des « Dieux du Stade » de Leni Riefenstahl. Quoique ladite dame a aussi eu sa période où elle glorifiait un certain type d’hommes forts…  Puisque c’est de ça dont il s’agit… Rembarre nous parle d’hommes politiques et juge donc que le gouvernement suisse actuel est composé de chiffes molles qui ne sont pas la hauteur de la situation dans laquelle se trouve la Confédération helvétique  : la guerre contre le reste du monde qui nous veut que du mal sans raisons. (suite…)

Club House

jeudi 23 avril 2009

Un aimable lecteur du Nouvelliste a eu le bonheur de voir sa lettre de véhémentes protestations publiée dans le courrier des lecteurs. Il s’insurgeait avec passion contre la réaffectation des gouilles de Granges – haut lieu de rencontre de la jeunesse dépravée et des anarcho-écolos en Birkenstocks – en mare à canards pour le golf dix-huit trous bien rangé et coupé propre sur la nuque et les oreilles. Il nous dresse un tableau touchant de cet espace de liberté, d’égalité et de fraternité totale et absolue qui a disparu sous les coups sans scrupules des pelles mécaniques, soldats aveugles du grand capital. Narrant avec poésie la folle vie que l’on devine sienne aux heures heureuses que vous octroient la jeunesse et le ventre plat, en ces lieux que la lutte des classes avait jusque là épargnés, il vilipende avec courage l’arrivée en ce paradis à la portée de tous d’un terrain de jeu élitiste accessible aux seuls souliers cloutés.

(suite…)

Quand Yves fait de la géopolitique…

mardi 21 avril 2009

Du temps où il travaillait comme journaliste  au « Washington Times », le journal de la secte Moon, Yves Nidegger en a gardé quelques vieilles habitudes. Premièrement, celle d’écrire  avec un style à l’américaine. Les personnes bienveillantes pourront comparer sa prose brève, coupée, nerveuse et épurée à celle de  l’immense Cormac Mc Carthy. Les mauvaises langues répliqueront que l’auteur de « La route » et de « No Country for Old Men » emploie délibérément ce style afin de renforcer l’image d’un monde proche du néant que ses romans décrivent et que l’écriture de Nidegger relève plutôt d’une mauvaise connaissance des codes grammaticaux et stylistiques francophones. Pourtant, il me semblait que même dans le canton de Genève où l’école est tant décriée, les élèves de primaire apprennent le classique  usage de la formule « sujet – verbe – COD ( ou COI) » qui semble faire défaut au conseiller national UDC.  Ça doit donc être intentionnellement voulu et nous ne pouvons que nous féliciter de cette simplification dans la manière d’écrire la langue française. Reste à savoir si ça va plaire à Maître Bonnant… (suite…)

Le billet d’humeur du billet d’humeur du billet d’humeur. (Part I)

lundi 13 avril 2009

Nous donnons ici, semaine après semaine, une note sur 20 pour le billet que Rembarre s’acharne à nous imposer sur son blog. C’est une notation à la française où à 0 se situe le niveau gausciste, à 10 commence l’acceptable et à 20 se finit l’excellence lefebvriste.

Nous comptons donc :

6 points pour l’intégrisme catholique

6 points pour l’anti-féminisme primaire

6 points pour la xénophobie ambiante et le négationnisme

2 points pour la lourdeur du style

L’article hebdomadaire est de petite cuvée. Pas de charges contre « les amazones » qui veulent envoyer les hommes aux fourneaux, pas de critiques acerbes contre le clergé qui a baissé ses culottes face au modernisme, rien contre les franc-maçons qui peuplent l’administration cantonale, pas un mot sur l’autorité fédérale qui veut imposer l’islam aux Valaisans. Rien. Nada. Juste une petite référence à « l’authenticité valaisanne » qu’il se garde bien d’expliquer.  Tout ceci lui vaut donc la note de 6/20 à titre d’encouragement.  Peux mieux faire, Rembarre, peux mieux faire…

Fernand, bien triste en ce week-end pascal. Resquiescat in Pace Vincent