Le bien commun expliqué aux angoissés

Je me sens obligé de retransmettre ici la fine analyse  intitulée « Les angoissés et les sereins » parue cette semaine sur le site internet du Confédéré :

« On vit une époque amusante. La moitié crie au loup : réchauffement climatique, crise, pauvreté, misère et demain ce sera pire. Les chantres de cette moitié de nantis : la gauche, les moralistes et les médias.Une autre moitié applaudit Roger Federer qui se ramasse fr.1,8 millions à Roland Garros, s’amuse au slow up, va aux fêtes et spectacles innombrables, remplit son caddy et scrute son épargne à la Banque cantonale et se dit demain sera un autre jour. Là pas de chantres, chacun vit pour soi. Il semble que les premiers nommés commencent à agacer. On zappe sur les médias fatalistes et l’UE a renvoyé la gauche à ses angoisses. »

En résumé pour ceux qui n’auraient pas compris le sens du texte :  il y a des rabat-joies qui n’aiment ni Federer, ni la fête et qui au lieu de penser à leurs futures vacances au chalet de Pierre-Marcel préfèrent allègrement se faire du souci pour la planète, pour leurs emplois et ceux des autres . Les salauds !

Prochaine étape de cette « époque amusante » : l’élection de Christian Luscher au Conseil Fédéral ?

On va aussi, à l’instar de Pascal Décaillet, commencer à en appeler à Fazy et aux pères fondateurs radicaux de la Suisse moderne si ça continue.

Fernand, qui aime  le slow up et Roger Federer.

3 commentaires pour “Le bien commun expliqué aux angoissés”

  1. MilleniumNo Gravatar dit :

    Pour une fois j’ai presque envie d’approuver votre billet tant le niveau du con-fédéré (ça s’invente pas…) est resté fidèle à lui-même et ce malgré le départ du « brillant intellectuel » Ribordy…Je m’abstiendrai de tout commentaire sur la première partie du texte puisque manifestement on ne sera à peu près jamais d’accord sur rien, en revanche, je trouve absolument délicieuse l’image du festivocrate lobotomisé moyen…
    Le tennis à la télé (quand c’est pas le penis sur internet…) ca peut forcemment pas laisser intacts tous les neurons de balancer son cerveau de gausce à droite à gausce à droite (la preuve par le PDc)…, l’instinct grégaire surdéveloppé même sur deux roues (Y a un lièvre devant ou quoi??? Pis d’abord de mon temps le slow ca se dansait face à face, ça se roulait pas fesse à face…), la consommation de tout et n’importe quoi pourvu qu’on consomme, la fête même si on sait pas vraiment ce qu’on fête (A l’époque où j’ai appris qu’y avait une fête de la place du midi ça m’a fait un choc…C’est un peu comme ces journées pour ou contre tout et n’importe quoi, l’homophobie, les zones humides etc etc J’attends avec impatience une fête commémorant le premier pipi de mon chien contre un arbre) et bien entendu le sacro saint dieu dollar (Euro wakhbar!). Peut-être eut il fallu rajouter le plaisir d’enfoncer son doigt dans son nombril (on imagine même pas ce que ca peut faire comme sensation le nombrilisme..) pour que cet affligeant spectacle soit total….

    Millenium qu’aime ni le slow up ni le tennis à la télé mais qu’est quand même con-tent quand la fée derrière triomphe…

  2. AlcazardNo Gravatar dit :

    Dites voir millenium, les insultes et les vulgarités de bas étage vous pouvez vous les garder pour votre site purulent. Nous, on a déjà payé.
    Merci

  3. TapiocaNo Gravatar dit :

    Ca veut se la jouer Muray mais ca n’en a ni le talent, ni la gouaille, ni le fond, ni l’intelligence…du conservatisme de pacotille…allez zou, hors de la chambre !

    A part ca le texte se veut faire une séparation claire entre conscience angoissée et festivus festivus…je trouve la catégorisation franchement malvenue, la gauche étant également grande pourvoyeuse de noces et réjouissances en tous genres et la droite ayant aussi ses accents franchement alarmistes. Au fond, choisir son bord c’est choisir ses sujets de plaisanterie et ce qui ne doit souffrir aucun sourire.