Archive pour septembre 2010

Freudeminute

mardi 21 septembre 2010

Demain matin sera marqué par l’élection de deux nouveaux conseillers fédéraux qui devront participer à la gestion de notre pays bienaimé. Au cas où des conseillers nationaux ou des conseillers aux Etats auraient le bon gout de ne pas se pinter la gueule dans un troquet bernois lors de cette veille d’élections que les journalistes ont eu le bon goût de nommer « soirée des longs couteaux »  ou de courir les jardins de la Kleine Schanze à la recherche de pintade et préfèreraient nous lire, je vous rappelle que la dernière fois, vous avez élu au poste de chef des armées le type présenté dans cette vidéo :

Alors les gars, un petit effort pour demain. Merci…

Fernand, inéligible


Ploucs, gros cons et têtes de mort

lundi 20 septembre 2010

Voilà.

Pour « accroître la capacité du parking », les anciennes caves Bonvin sont en cours de démolition. Sion continue son œuvre de destruction patrimoniale avec un aveuglement politique qui confine à la démence. Les villes d’Europe ravagées par la guerre n’ont pas eu le choix, elles, de reconstruire : il fallait faire vite, à grands coups de dollars, et ce n’est pas très beau, souvent. Dans les années 60, à l’heure obscène du développement économique, on a continué le boulot : boum les vieux hôtels, boum les belles maisons, on veut des burlingues, des clapiers, du pognon.

Maintenant, dans le reste de l’Europe, on s’est un peu calmé. On s’est dit : tiens, un centre-ville préservé c’est pas si mal, ça fait venir les touristes. Ici, à Sion, on n’a rien compris encore. L’argent pourri des promoteurs continue de dicter sa loi destructrice. Le chalet de Riedmatten ? La villa Graven ? Le pâté de maison du Vieux-Moulin ? Mais c’est de l’or en barres, mon brave, en barres d’immeubles infâmes pour nos contemporains abrutis. On préfère jeter des millions pour un spectacle de lumières glauques qui draine péniblement 5000 gaziers, la faute à la pluie, qu’y disent.

Pourtant, les caves Bonvin, c’était le pinard. Je me suis dit, un temps, ô le grand naïf : ce bâtiment touche à l’histoire du pinard, et le pinard, ici, c’est sacré. Eh ben non. Démolies, les caves, pour « accroître la capacité du parking ».

Sion veut jouer à la grande ville, c’est son droit, ridicule mais c’est son droit. Alors qu’elle prenne exemple sur les grandes villes, qui retapent leurs halles à locomotives, leurs briqueteries, leurs tanneries industrielles et qui décrochent les plus grands prix européens. Faut-il avoir le front si bas pour ne pas comprendre l’intérêt d’une restauration réussie? Faut-il être crétin? Encore goitreux? Étouffé à ce point par les billets de mille?

Et dire que pour l’inauguration de la rue de Lausanne, les commerçants ont fièrement affiché des photos du vieux Sion dans leurs vitrines! Mais c’est qu’ils sont persuadés que tout est bien plus joli maintenant! Les rustres!

Qu’on ne vienne pas me bassiner avec je ne sais quel couplet sur la nostalgie; ces arguments ne tiennent pas la route. Une société saine évolue dans le respect de son histoire, un point c’est tout. Et quel manque de clairvoyance! À une époque où quoiqu’on veuille on se dirige vers une salutaire décroissance et moins de bagnoles, on continue à démolir pour « accroître la capacité d’un parking »!

Continuez, édiles dégénérés, votre travail de massacre. Et on vous jettera dans des homes en béton ou vous crèverez oubliés de vos enfants, trop occupés au partage de vos pots-de-vins.

Orgel

Ni journaliste, ni de gauche, bien au contraire!

mardi 14 septembre 2010

Notre petit père du pluralisme, membre du comité central du journal officiel du Valais, M. Uli Windisch, fait très fort niveau politiquement incorrect dans le billet du jour du Nouvelliste. Il ose dire que tous les journalistes sont des gauchistes. Un terme inventé par Lénine, il faut le rappeler, pour son livre: La maladie infantile du communisme (le «gauchisme»).
Or il n’y a pas de gauchistes au Nouvelliste. Voudrait-il dire par là que dans ce journal, il n’y a pas de journalistes?

Croquignol

IL est revenu

mardi 14 septembre 2010

On s’était naïvement  dit  que depuis qu’Uli Windisch était devenu l’un des « commissaires politiques » au sein du comité éditorial du Nouvelliste, il allait éviter une certaine confusion des fonctions en abandonnant son billet hebdomadaire qu’il écrivait dans le quotidien valaisan sous la casquette de spécialiste des médias. Pas que ça nous réjouissait, tant notre amour du pluralisme et de la liberté d’expression est grand et que  nos sources d’inspiration blogusitiques s’en trouvaient décuplées, mais parce que l’on trouvait ce double engagement plus ou moins incompatible pour la crédibilité d’un journal.  Surtout à partir du moment où il semble que la majeure partie des chroniqueurs invités de l’année passée soient passés à la trappe et que dans le porteur créneau romand de la lutte contre le « politiquement correct », des Pascal Décaillet ou des Slobodan Despot jouent quand même dans une division supérieure avec des styles littéraires et journalistiques loin d’être dégueulasses… (suite…)

La vie passionnante du Parlement

mercredi 8 septembre 2010

L’hallali médiatique contre Esther Waeber-Kalbermatten a bel et bien débuté. On s’en doutait depuis la semaine passée, à partir du moment où le Nouvelliste s’était mis à publier sur son site web un sondage de haute tenue que n’aurait par renié Emile Coué : « Dans le prochain Conseil d’Etat, il pourrait bien y avoir deux nouveaux visages. Lequel de ces tickets est le plus vraisemblable selon vous ? »  Avec réponse à choix  mentionnant naturellement deux fois sur trois notre barde saviésan UDC à catogan. Sondage à l’utilité journalistique et politologique nulle (on ne se demande même plus quel est le journaliste à la base de ce genre de sondages) mais qui a le mérite de mettre la pression sur la conseillère d’Etat socialiste et de faire passer l’idée que Freysinger est  un candidat crédible (sic) pour le Conseil d’Etat et pour une meilleure collégialité en son sein (re-sic). (suite…)