On apprend dans le Journal Officiel qu’une Valaisanne de 69 ans, incapable de tenir sur ses jambes, a « chuté au sol » (il n’y a que les astronautes ou les drogués pour chuter vers le ciel) après avoir perdu son sac à main, subtilisé par trois crétins.
C’est terrible et toutes les informations pouvant éclaircir cette nouvelle et scandaleuse manifestation de l’attraction terrestre sont à communiquer à la Police cantonale.
J’aimerai rebondir, après Fernand et si vous le voulez bien, sur l’édito d’hier concocté par un Pellegrini toujours en pleine forme.
Est-il fou, le cher grand garçon ? Il oublie un peu vite à mon sens qu’il n’est pas éditorialiste d’un fanzine d’extrême-droite traditionaliste, mais qu’il travaille dans le seul quotidien donné en pâture aux Valaisans (comme le rappelle justement L’invité Chiffelle du jour). Il doit à ce titre respecter son lectorat dans lequel figurent beaucoup d’affreux, qui ont refusé cette initiative radicale grotesque (un pléonasme, sans doute) et qui ne partagent pas ses vues de poudré dominical.
Croquignol – Tu sais quoi, Marylène, y a un truc que j’avais d’abord pas compris dans l’écologie, c’est le concept de développement durable. Au début, je croyais que ça faisait référence à la croissance et au développement économique qui devaient durer jusqu’à la fin des temps pour les économistes.
Marylène – Mais non, gros bêta, le développement durable doit nous permettre de satisfaire nos besoins, sans prétériter les besoins des générations futures. Ou comme on dit, laisser la planète à nos enfants au moins dans le même état que lorsqu’on en a hérité.
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Encore un édito de Vincent Pellegrini, rédacteur en chef adjoint du Nouvelliste qui fait rire en ce 2 décembre. Le pauvre est K.O. et semble avoir de la peine à croire qu’une large majorité des valaisans (60%) aient voté « non » à l’initiative limitant le droit de recours des associations écologistes. Pourtant Jean-François lui avait bien dit que le 79,73% des valaisans pensait comme lui.
La brillante élection de Marcel Maurer a la présidence de Sion semble bien avoir été pipée. Nous sommes en mesure de vous révéler qu’une opération catacombes a eu lieu et a été éventée sur Facebook, le réseau social internet pour les jeunes branchés (branchés à quoi ?). Marcel Maurer aurait eu le soutien de la droite PDC la plus conservatrice. René Berthod le très conservateur ancien préfet d’Entremont, compagnon de maquis de Guy Genoud et Roger Pitteloud apporte publiquement son soutien au libéral Maurer sur internet. Il ose ainsi s’afficher à côté de Philippe Nantermod et de Chantal Balet !
Toi aussi, tu peux impressionner tes amis à la sortie du théâtre de Valère par ton érudition. Petit aide-mémoire des phrases à placer dans la conversation lors du prochain week-end pour avoir l’air instruit :
A) « Je trouve Damien Hirst et Cindy Sherman surcotés, je pense que Paul McCarthy et son intérêt sur les éléments du quotidien et le chaos qu’ils provoquent sont des plus admirables. Vous n’avez jamais vu sa performance de 1974, Painting, Wall Whip ? Vous passez à côté de quelque chose! »
– T’es libéral!
– Ben ouais!
– Alors t’es pas écolo!
– Ben si!
– Alors t’es pas libéral!
– Mais oui, d’ailleurs je m’appelle Maurer!
Les Valaisans dans l’espace (enfin pas tout à fait)
Il était 22h00 ce vendredi soir au café de la Grenette à Sion. Un groupuscule de sept personnes d’une vingtaines d’années aux cheveux courts et aux idées tout aussi courtes, qu’on pourrait qualifier de militants skinheads font irruption dans le café et s’en prennent physiquement à un habitué aux origines asiatiques, sans aucune raison. Une bagarre générale s’en suivit et les militants d’extrême droite furent refoulés du bar, non sans avoir, laissés quelques hématomes à certains clients et choqués le personnel et les personnes présentes. Les agresseurs seront appréhendés quelques minutes plus tard par la police municipale qui est intervenue rapidement.
Nous sommes en mesure de vous confirmer que le parti socialiste valaisan a décidé ce soir même de lancer une candidature unique pour l’élection au Conseil d’Etat en la personne d’Esther Waeber-Kalbermatten. Marylène Vopli-Fournier devra se racrocher à la candidature de Gerlinde Bass-Bärenfaller du parti de l’Arche de Noé-Amore pour attirer des voix dans le Haut-Valais.
La rédaction de « Sortez de ma chambre »
Aucune surprise de dernière minute au congrès du CSPO de hier soir : Graziella Walker sera bien la candidate des Jaunes au Conseil d’Etat. Le CSPO qui représente quand même le 8% de l’électorat valaisan lance donc une troisième femme dans la course au Conseil d’Etat. Trois femmes sont donc déjà sur les starting-block. Peut être quatre, si Marie-Françoise Perruchoud-Massy décidait de lancer une candidature dissidente au sein du PDC. Peut être même cinq, si l’Arche de Noe-Amore présentait la toujours très surprenante Gerlinde Bass-Bärenfaller.