Essai de vulgarisation sociologique

Tout étudiant de première année en sciences humaines est initié au merveilleux monde de la sociologie par un cours de méthodologie. Il est généralement invité à acheter un livre de base sur le sujet qui explique le b.a-ba du dispositif intellectuel et cognitif à adopter devant un fait social. L’un de ces dispositifs, par exemple, est de signaler ses sources pour éviter de tomber dans la discussion de bistrot. Par exemple, dans le cas explicité ci-dessus, « Manuel de recherche en sciences sociales » par Luc Van Campenhoudt et Raymond Quivy, qui reste un livre de référence dans le domaine.

On y retrouve la fameuse grille d’analyse qui montre le chemin à suivre afin d’appréhender des faits sociaux de manière  sociologique. L’analyse sociologique se fait en plusieurs étapes :

1) la question de départ

2) l’exploration

3) la problématique

4) la construction du modèle d’analyse

5) l’observation

6) l’analyse des informations

7) les conclusions

Un modèle éprouvé qui permet d’éviter la hantise des sociologues : l’explication qui ne dépasse pas le niveau sociétal. Il y a une réalité sociétale et une réalité sociologique qui doit justement être celle du sociologue. Pour l’atteindre, celui-ci doit notamment regarder comment les choses en sont arrivées à être ce qu’elles sont et apprendre, grâce à un modèle d’analyse, à appréhender le fait social global.

Des exemples : parler dans un article de criminalité, d’insécurité, de violence au premier paragraphe et continuer son texte sur les réfugiés politiques, c’est ouvrir la porte à des interprétations et des amalgames douteux et c’est oublier que la violence, l’insécurité  ont des formes multiples (violence faites aux femmes, violences économique, violence symbolique).

Imputer le trafic de drogue aux seuls réfugiés nigérians, c’est rester au niveau sociétal. L’analyse d’un fait social doit être globale et totale et ne doit pas rester sur le strict champ de ce qui est visible. Cela implique notamment des notions  de « fait social total » comme décrit par Marcel Mauss. Il faudra, dans ce cas, s’interroger, entre autres, sur la responsabilité et le rôle des filières ainsi que sur la hiérarchie du groupe mafieux dont les responsables sont rarement nigérians ou réfugiés politiques.  Ne pas parler de cela peut faire courir le risque d’être perçu de manière biaisée par certains lecteurs qui ne possèdent pas les clés de l’interprétation sociologique.  Et par là même pousser ces gens à la haine de l’Autre.

La sociologie promeut également une certaine rigueur scientifique et méthodologique. L’incohérence est l’ennemi du sociologue. Par exemple, on ne peut pas affirmer qu’en 2009, sur 1786 demandeurs d’asile nigérians, un seul a obtenu le statut de réfugié et, cinq lignes plus loin affirmer péremptoirement que  la Suisse a perdu le contrôle de l’immigration.  Cela pourrait être jugé contradictoire et peut faire croire que la phase 6 du sociologue, celle de l’analyse des informations, a été bâclée.

Permettez  moi d’admettre en toute sincérité que je ne suis moi même pas sociologue, mais politologue. La différence entre les deux est bien ténue et la méthodologie y est quasi identique. Une certaine rigueur intellectuelle est demandée. Certains sociologues  affirment que les partis politiques extrémistes fleurissent de partout et prospèrent sur la base de discours qui nieraient les problèmes que représentent les étrangers dans les pays occidentaux. Une hypothèse qui ne résiste pas à une analyse sociologique scrupuleuse.  Premièrement, le politologue doit se méfier des explications simplistes et mono-causales telles que celle-ci. Ensuite, une analyse politologique doit être éprouvée et testée comparativement, à travers le temps et l’espace. Ce qui discrédite fortement  cette hypothèse à la lumière de certaines expériences. Cela s’appuie aussi sur la lecture de divers spécialistes de la question comme  Jean-Yves Camus, Michel Winock ou René Rémond dont l’intervention se passe déjà à la phase 2 de la méthodologie sociologique.

Par contre, l’analyse du mode opératoire des extrêmes politiques  (gauche ou droite selon le type de peurs encouragées ) a fait ressortir que ces groupes cherchaient inexorablement à entretenir des sentiments de peur et d’insécurité au sein de la population à des fins de conquête idéologique et électoralistes.  Le sentiment d’insécurité est une variable des plus importantes (plus que l’insécurité réelle et mesurée) pour des analyses du comportementalisme politique.   L’exacerbation de ce sentiment peut participer à une certaine « libération de la parole » chez certains groupes extrémistes qui ne connaissent malheureusement pas la méthodologie sociologique traditionnelle. Et c’est bien dommage…

Fernand, pervers polymorphe. Stalinien, aussi.

Sources : ici



25 commentaires pour “Essai de vulgarisation sociologique”

  1. bob au casque à pointeNo Gravatar dit :

    WINDISCH… c’est pas le type qui fait de la sociologie gonzo ?

  2. HervéNo Gravatar dit :

    J’ai feuilleté récemment le dernier livre de UW à la librairie. La première page sur laquelle je tombe contient déjà une belle coquille. Le professeur Windisch parle du conseiller national UDC Michel Baettig. Inconnu au bataillon. Peut être voulait-il parler de Dominique Baettig, conseille national jurassien ?

    La phase 8 du sociologue : la relecture… Sinon ca perd déjà en crédibilité….

  3. GogolNo Gravatar dit :

    Ah ben pour une fois on est presque d’accord. Il y a en effet des extrèmistes de tous poils qui tentent d’instiller un sentiment de peur dans la population: peur de la xénophobie, peur de l’islamophobie, peur d’une dérive fascisante et j’en passe.
    Une rapide observation des régimes totalitaires et de la propagande qu’ils ont pu développer en leur temps montre également qu’un autre aspect (en tout cas!) mérite d’être mis en avant et étudier: toute la rhétorique progressiste déployée par les totalitarismes en leur temps, sur les « lendemains qui chantent ». La peur n’a jamais été un élément suffisant, il a toujours fallu également développer une sorte d’enthousiasme à « aller de l’avant », à accepter le « progrès »…

  4. AlcazardNo Gravatar dit :

    Vous avez raison cher Gogol, tout ces prétendus problèmes de racisme ou de xénophobie dans notre pays n’est qu’un mythe entretenu par la gausce.
    C’est, par exemple, la très grande clairvoyance du peuple sur l’inaptitude complète aux affaires de l’état de Monsieur Stevan Miljevic qui lui a fait biffer à mainte reprise son nom pour que celui-ci se retrouve dernier de sa liste. Rien à voir avec de quelconques préjuger sur les ressortissants de l’ex-Yougoslavie….

  5. GogolNo Gravatar dit :

    Vous mélangez décidement un peu tout. Il ne me semble pas avoir parler de mythe quelque part. J’ai simplement fait remarquer que certains accordent sciemment une importance totalement disproportionnée à des phénomènes mineurs qui ne méritent pas un tel foin et que par là même ils distillent dans la population un climat de peur. Jusque là je ne fais que reprendre mot pour mot ce que dit Fernand. En revanche je me permets d’ajouter à la liste des phobies « officielles » d’autres formes de phobies et de faire remarquer que la propagande officielle des régimes les plus nauséabonds que l’humanité ait pu compter ne s’arrêtait pas à cet aspect, mais qu’elle en recouvrait d’autres, comme une rhétorique progressiste d’une évolution vers qqch présenté comme meilleur.
    Quand aux résultats de ce monsieur, si je peux tout à fait comprendre et accepter où vous voulez en venir, je me permets de vous poser une autre question: que pensez-vous d’un établissement public (par exemple un certain bistro de la rue du Grand Pont que vous connaissez sûrement) qui ne servirait pas certains clients potentiels un vendredi ou samedi soir sous prétexte que ceux-ci ne sont pas du « bon bord idéologique »? Pour sûr, rien à voir avec une phobie des « phobes »…

  6. AlcazardNo Gravatar dit :

    Si ce que vous racontez est vrai, cela tombe sous le coup de la loi et je vous encourage à porter plainte au plus vite.
    Si c’est vrai, bien entendu.

  7. GogolNo Gravatar dit :

    Oh monsieur Miljevic n’avait rien à gagner à me raconter n’importe quoi à ce sujet. Pour tout dire, il n’était pas seul et c’est avec un de ses amis qu’il a pu bénéficier de ce « traitement de faveur » il y a de cela de nombreux mois. On les a même accueillis à grands coups de « fascistes dehors » (ou quelque chose du genre).
    Ceci étant dit, ce monsieur n’est pas un quérulent. Et il se moque bien mal de ce genre de choses et je le comprends. Pour tout vous dire, si les gens savaient s’expliquer, quitte à taper une ou deux fois du poing sur la table, autour d’un verre dans un bar au lieu de se trainer en justice pour tout et n’importe quoi, s’ils étaient capables d’accepter qu’autrui les critiquent, fut
    -ce vigoureusement, sans toujours avoir recours à un avocat, le monde se porterait nettement mieux…

  8. GogolNo Gravatar dit :

    D’ailleurs en passant il serait de bon ton que certains revoient leur définition du fascisme parce que traiter qqn qui est un inconditionnel de la démocratie la plus directe qui soit de « fasciste » il faut le faire quand même…

  9. AlcazardNo Gravatar dit :

    Quoi!!! on vous a traité de fachiste dès votre entrée?
    Je vais vous dire: ça ne m’étonne qu’à moitié de la part du patron du Cheval Blanc. C’est un crypto-communiste

  10. La fille en roseNo Gravatar dit :

    Merci à Fernand pour ce rappel méthodologique nécessaire. Ce blog devient de plus en plus plaisant à fréquenter.

    Je place ici une petite digression à caractère non sociologique, parce que j’ai la flemme de chercher un post plus adapté :

    Suite à un débat sur la criminalité en Suisse, voilà que l’on m’assène le fameux : « 80 % des criminels emprisonnés sont étrangers ».

    Suite à un rapide tour sur le site de la prison de Champs-Dollon, je m’aperçois que ce chiffre est inexact, et, qu’à Genève du moins, ce taux atteint en réalité les 86 % pour la gente masculine, touristes et résidents permanents confondus.

    J’adore les statistiques et les chiffres en général, garants d’objectivité.

    Du coup je me suis mise à fantasmer sur une frontière enfin étanche, où l’effectif total des troupes régulières de l’armée suisse trouveraient bon usage. Un rapide calcul m’apprend que la totalité du périmètre de notre pays serait aisément gardé, à raison d’un homme tous les 8 mètres (distance visuelle sécuritaire maximale, même en cas de brouillard épais).

    Une fois cette précaution prise, je m’aperçois avec horreur que le taux de criminels suisses en prison risque de bondir à 100 % !

    Il est encore un chiffre édifiant, et je suis étonnée que personne n’en parle : 96 % de la population carcérale suisse est…masculine.

    C’est chouette, les statistiques.

  11. FernandNo Gravatar dit :

    100% des criminels en prison ayant violé la loi fédérale sur les étrangers sont des étrangers. Étonnant non ?

  12. CroquignolNo Gravatar dit :

    Allez, encore un petit exercice de statistique.
    Selon l’OFS en 2008, les classes d’âge de 20 à 44 ans représentent le 35% de la population du pays et le 71% des condamnés.
    Or cette même classe d’âge représentent le 32% des Suisse et le 48% des étrangers. Ces derniers de ces classes d’âge sont proportionnellement 1,5 fois plus nombreux. De plus, parmi ces gens, les hommes de ces classes d’âge représentent 16% des Suisse et 25% des étrangers; soit 1,6 fois plus parmi les étrangers.
    Donc, la probabilité d’être un homme étranger de 20 à 44 ans est 2,4 fois plus élevée (1,5×1,6=2,4) que celle d’être un homme suisse de 20 à 44 ans.
    On peut faire le même calcul pour les requérants d’asile, ces derniers sont 9,9 fois plus nombreux que les hommes suisses de ces mêmes classes d’âge
    Conclusion: il est logique que les étrangers soient plus représentés dans nos prisons.

  13. CretchNo Gravatar dit :

    A propos d’un certain Millenium, il a fait la soupe à la grimace quand j’ai fait la bise à Lycaon sous ses yeux révulsés de dégout. Oui, j’étais fier 🙂

    Quand à l’ignoble mésaventure de M. Miljevic, il faut pendre haut et court les coupables de cet intolérable fermeture d’esprit, si cela est vrai. Car il est fort possible que le sieur en question n’aie pas l’once d’auto-dérision et de self-control nécessaire pour résister à quelques charmants enfantillages 😉

  14. Jean-John RoduitNo Gravatar dit :

    En même temps on se fait tous traiter de fascistes dans votre troquet de communistes, faut pas en faire tout un plat.

  15. CroquignolNo Gravatar dit :

    Au fait, Millenium et ses amis étaient présents hier au kiss-in sur la Planta (la manif gay et lesbiens contre l’homophobie). L’un d’entre eux nous a filmé tandis que les autres se tenaient un peu à l’écart. Probablement à cause d’une homosexualité encore mal assumée. Sinon, j’ai fait la bise à Nantermod, mais là je sais pas si je dois en être fier.

  16. FernandNo Gravatar dit :

    C’est la période du festival de Cannes. Ca doit avoir un rapport….

  17. FativoNo Gravatar dit :

    Croqignol, ton exercice de statistique peut être retourné comme suit:
    Comme la part d’étrangers parmi la classe d’âge des 20 à 44 est sureprésentée, rien d’étonnant à ce que cette classe d’âge soit majoritaire parmi les prisonniers

    Pure réthorique… La question est plutôt de savoir si le lieu de naissance d’une personne peut expliquer (et non pas être corellé avec) sa propention à devenir un criminel.

    Si la réponse est oui, votons UDC.
    Si non, réfléchissons aux causes sociétales de ce fait statistique. Et tâchons d’améliorer la situation au lieu de mettre les oeillères bêtes de l’imbécile heureux qui est né quelque part, pour citer l’ami Georges.

  18. CroquignolNo Gravatar dit :

    Visiblement, mon exercice de statistique était trop subtil pour vous, cher Fativo. Vu l’absurdité de votre contrargument.
    Les Suisses de 20-44 ans sont également surreprésenté dans les prisons par rapport aux autres classes d’âge. Cependant les étrangers ont proportionnellement 2,4 fois plus de risque de se retrouver dans cette classe d’âge surreprésentée dans les prisons. Si vous ne comprenez pas la nuance, je ne peux rien faire pour vous.
    Sinon, l’UDC est passée maître dans l’art de créer des problèmes qui n’existent pas. Non, la nationalité et la criminalité n’ont pas de lien. Car en terme relatif, le taux de criminalité des étrangers est comparable à celui des Suisses. C’est ce que nous montre les statistiques, si on prend la peine de les lire sans a priori.

  19. La fille en roseNo Gravatar dit :

    Bon, allez, j’endosse à priori le mauvais rôle, car c’est un débat sur lequel il est peut-être quand même intéressant de s’attarder, puisqu’il occupe quand même largement les médias.

    Croquignol, vous ne niez pas que (environ) 14 % (de Suisses en prison) x 2,4 (la probabilité d’être un homme étranger de cette classe d’âge) = 34%, ce qui est quand même assez loin du 80 % qui préoccupe une partie de la population suisse.
    On remarque par contre que ce 34 % est assez proche du 28 % de prisonniers étrangers résidents en Suisse, alors que le 58 % restant correspond aux « touristes ».

    Pour plus de clarté, voyez vous même les statistiques : http://www.ge.ch/penitent/champ-dollon/welcome.asp?rubrique=champ-dollon_statistiques

    En extrapolant un peu, beaucoup, passionnément, on pourrait dire qu’être un étranger habitant en Suisse, c’est un peu comme être un Suisse. Pas de tendance criminelle plus marquée chez les étrangers que chez les Suisses (ouf !).

    Il nous reste donc les Tourrristes du Crrrime, ceux qui viennent mais qui n’arrivent pas à repartir aussi vite qu’ils l’auraient voulu.
    Peut-être que la Suisse attire plus de criminels étrangers que la Somalie ou l’Ukraine, mais je ne veux pas trop m’avancer, je connais pas les chiffres.
    Cela ne fait toujours pas des étrangers en général des gens plus criminels que les autres.

    Mon explication sociologique à deux balles (même pas le prix d’une bière !) : on est riches, les gars, riches !!!

    Voilà qui laisse la porte ouverte aux partisans de la décroissance et de la redistribution des richesses.

  20. La fille en roseNo Gravatar dit :

    Ou sinon ma proposition d’une « utilisation complète et rationnelle de nos forces armées » tient toujours.

  21. FernandNo Gravatar dit :

    Moi je vote pour !

  22. CroquignolNo Gravatar dit :

    OK, je reprends mon exercice en l’élargissant.
    Premier point. Il y a 7’700’000 d’habitants en Suisse (toujours selon l’OFS), dont 23 % d’étrangers. Soit 5’929’000 Suisses et 1’771’000 étrangers.
    Si l’on prend les chiffres de mon premier commentaire, les hommes suisses de 20-44 ans sont 303’565; les hommes étrangers du même âge 212’520.

    Second point. En 2008, les condamnations d’adultes pour crimes et délits étaient de 91’271 (vous aurez remarquez que je ne parle pas d’emprisonnement). Les condamnés suisses représenté 48,8% du total, soit 44’540. Les étrangers étaient 46’731.
    Si l’on supprime les condamnations liées à la Loi sur les étrangers (10’474) –car elles ne touchent pas les Suisses et ne sanctionnent que le fait d’habiter en Suisse–, on arrive au chiffre de 36’257 étrangers condamnés (pas emprisonnés).

    Maintenant, on va dire que tous les condamnés sont des hommes (ils représentent en fait 84,8%, mais vous m’accorderez ces quelques pour-cents qui ne changent pas grand chose). Si l’on fait le rapport entre les deux point, c’est-à-dire le pourcentage d’hommes suisses de 20-44 ans condamnés par rapport au nombre d’hommes suisses de 20-44 ans, on obtient 15%. Si l’on fait le même rapport pour les étrangers, on obtient 17%. Bref, kif kif bourrico.

  23. La fille en roseNo Gravatar dit :

    Vous prouvez que les étrangers n’ont pas de tendance plus marquée au crime que les Suisses, ce qui va parfaitement dans mon sens, merci.

    Ce qui me turlupine un peu dans votre raisonnement, c’est qu’il n’explique pas pourquoi il y a 80% d’étrangers en prison, au lieu des plus ou moins 34 % attendus, si l’on en croit vos calculs (et moi j’y crois !).

    Soit les crimes commis sont plus graves, soit la justice est plus sévère envers les étrangers. Peut-être un peu des deux.
    Je crains par contre qu’il ne soit difficile de trouver une étude statistique à ce sujet…

  24. CroquignolNo Gravatar dit :

    A mon avis, on risque de se perdre dans les hypothèses sur la présence des 80% d’étrangers dans les prisons suisses. Ce qui ferait le jeu de l’UDC. Par contre, on devrait leur poser une question. Comment se fait-il que dans les autres pays d’Europe, le pourcentage d’étrangers en prison est beaucoup plus bas qu’en Suisse (la moyenne se situe autours des 20%, si je me souviens bien)? C’est quand même étrange.

  25. La fille en roseNo Gravatar dit :

    Pour déboucher une canalisation, il faut parfois se résigner à mettre les mains dans la merde !

    Je m’en vais passer mes gants en caoutchouc…