La dégoûtance murale

O la belle campagne!

Zérozérosix s’est déjà interrogé sur le pourquoi du comment de ces choses hideuses qui occupent l’essentiel des emplacements publicitaires valaisans.

Notre élection n’a tenu qu’à un fil… le fil dentaire! signé SDENT, la belle maison de la ratiche propre en ordre à des prix concurrentiels, qui nous avait plutôt habitués à squatter les couvrantes des annuaires;

Nous avons gagné des sièges… vous avez été élu dans un fauteuil! signé Descartes, rebaptisé Decarte pour payer moins cher les autocollants sur les fourgonnettes, brave homme qui avouait dans le Nouvelliste il y a quelques temps s’être fait rouler comme un bleu dans une sombre affaire de change en Hollande, lui qui pensait multiplier les marks à grands coups de billets de mille;

Fini la langue de bois… in vino veritas! de l’impayable Giroud (remarquons au passage la belle faute d’orthographe), qui nous abreuve déjà d’épouvantables affiches publicitaires, où le luxe est associé à une horrible cravate, à un collier de perlouze et à un gros cigare, comme dans la plus mauvaise série amerloque… Finie la croix de bois… in Christo veritas aurait été plus juste;

Il vaut mieux vendre la peau de l’Ours… après l’avoir skiée! du délicieux Fournier,ô le jeu de mots magnifique;

et tout cela en léchant proprement les fesses des élus, eh ben c’est pas beau.

ça vous a un peu des relents de république bananière, tout ça, non?

Orgel, non-skieur abstinent aux dents pourries, et qui ne pose jamais ses fesses dans un fauteuil de moins de cent ans d’âge.

3 commentaires pour “La dégoûtance murale”

  1. HannahNo Gravatar dit :

    Ces affiches me brûlent la rétine ! En plus des messages pour le moins obscurs elles sont d’une laideur abissale… Comme coup de pub on a vu mieux, beaucoup mieux.

  2. SIMONENo Gravatar dit :

    Merci mon cher Comte! Enfin une réaction sur ces horribles affiches. En plus, ils ont dû trouver les jeux de mots sur l’almanach Vermacht!!

  3. l'oeil de moscouNo Gravatar dit :

    On dirait des pubs suisse-allemandes, c’est dire…