Archive pour mars 2011

Réclame infomative

lundi 28 mars 2011

Permettez-moi de faire ici même de la publicité pour un évènement à venir. Je ne parle pas des soirées-lecture que mon camarade de blog Alcazard organise dans son boui-boui du Grand-Pont et qu’il promeut dans le Nouvelliste du jour.  Non, le 8 avril aura  lieu un match d’improvisation humoristique sous forme de débat. Organisé par le journaliste Jean Robin, auteur de l’inénarrable « La nouvelle extrême-droite » aux éditions Xenia, qui restera probablement le livre politique les plus jubilatoire depuis « La Grande Conspiration russo-américaine » de Jacques Bergier en 1978, il mettra aux prises notre Oskar saviésan à Alain Soral,  marxiste d’extrême-droite  et antisioniste français (si, si, ça peut exister).  Le thème du débat, particulièrement sobre et peu orienté,  sera : « La civilisation européenne va-t-elle disparaitre? » On imagine que oui. Par contre, et c’est malheureux, Serge Ayoub aka Batskin,  Kémi Séba et le comte Dracula ne seront pas présents pour donner le change aux deux conférenciers.

En avant-première, le trailer de la rencontre, qui annonce déjà de grands moments de rire :

ICI

Fernand, de tous les débats

1976 : Chappaz vs Le Nouvelliste

jeudi 24 mars 2011

Permettez-moi de synthétiser (rapidement par manque de temps et de motivation) et de  publier sur cette page des extraits  (choisis) d’articles et de chroniques d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre et qui concernent la polémique médiatique qui a fait rage suite à la publication du livre « Les Maquereaux des Cimes Blanches » de Maurice Chappaz en 1976.

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La rumeur court comme le vent sur les crêtes en ce début d’année 1976. Maurice Chappaz serait sur le point de publier  un pamphlet contre un certain Valais, un Valais saccagé et salopé par les promoteurs.  Anne Troillet-Boven, chroniqueuse culturelle au Nouvelliste, qui s’affirme « radicale de tradition et de conviction« , et qui n’a  par ailleurs pas lu la moindre ligne du dernier écrit du poète bagnard, se montre particulièrement menaçante dans sa chronique du 7 février  : « Le match Valais Judée vous a déjà assez fait de tort auprès de vos compatriotes. Ne récidivez pas et tachez au contraire de comprendre les Valaisans (…) J’ai cru comprendre que vous  en aviez particulièrement à un quotidien valaisan. Ne soyez donc pas ingrat et rappelez-vous avec quelle complaisance, en automne 1974, sauf erreur, ce quotidien insérait les articulets que vous lui donniez avec vos photos., (…) articulets qui se terminaient par cette phrase devenue rituelle : « Le contact avec la population a été excellent ». (suite…)

Pro-moderne ou anti-réactionnaire ?

mercredi 16 mars 2011

Deux semaines de retraite spirituelle dans un monastère byzantin de  Thrace, tu  en reviens, le monde n’est plus pareil. Les paradigmes s’ébranlent; la terre aussi. Les certitudes n’en sont plus et la remise en cause devient loi. Tu pensais naïvement, par exemple, que Roland Barthes était structuraliste. Que Léo Ferré et Georges Brassens étaient anars. Et bien, ultime déception, tu te trompes. Jean-Romain Putallaz nous révèle, dans le dernier billet d’invité du Nouvelliste, que les gens précités étaient  des antimodernes, comme Philippe Murray,c’est à dire des gens qui pensent (notamment) que « la fin du monde est derrière eux, que l’angélisme s’est répandu sur l’Europe, que le multiculturel partout ressassé est un signe tapageur de cet angélisme. »  Les Auvergnats de Brassens  qui accueillent  l’étranger   avec du pain, mais dans gueule et cela avant de le dénoncer aux gendarmes. On analyse pas assez souvent les paroles des chansons comme savent le faire les philosophes. (suite…)

Scandale à la Greu!

vendredi 4 mars 2011

Après avoir choqué le monde entier par ses propos antisémites et sa déclaration: «j’aime Hitler»; le styliste John Galliano se changeait les idées, Jeudi, à la soirée de carnaval de la Grenette. Il semblait regretter amèrement son attitude et se confondait en excuses.

Malheureusement, ce triste individu ne tient vraiment pas l’alcool. En fin de soirée, complètement ivre, il scandalisa l’assistance en criant haut et fort: «j’aime Oscar».
Et vu sa nationalité, il ne pouvait faire référence au chef-d’œuvre avec Louis de Funès, mais bien au gros navet américain avec Sylvester Stallone. Non mais c’est vraiment n’importe quoi! A mon avis, il faut qu’on cesse de donner à boire à ce pauvre type.

Croquignol