Archive pour juin 2010

N’est pas prof de math qui veut

lundi 7 juin 2010

Le Grand 8, émission-phare de la matinale de la Première, est une source inépuisable d’informations surprenantes. Ainsi ce matin, c’est le très érudit Oskar Freysinger qui nous confiait encore un  peu de sa vie privée en nous racontant son enfance bercée par la douce voix de Petula Clark. Il nous apprenait entre autres et comme le prouve le document ci-dessous, qu’il avait lu « durant son enfance, des milliers de livres« .

Bon, d’accord. On n’est pas enseignant de littérature pour rien, non plus… Mais en math, il est fort en math, Oskar?

Parce que bon, si on calcule un peu, de six à vingt ans (en englobant l’adolescence avec l’enfance, pour être gentil) et en prenant deux mille livres, ce qui est un minimum pour « des milliers », ça fait (je divise par trois et je retiens un): deux virgule septante cinq livres par semaine pendant quatorze ans. Presque trois. Chapeau!

Maintenant reste à savoir lesquels.  Uli Windisch a écrit seize livres. Un peu moins que Nadine de Rothschild qui en a écrit dix-huit, moins que Gérard de Villiers qui en est à plus de cent septante et que Barbara Cartland qui avoisine les sept cent vingt-quatre. Je sais, même en les additionnant ça ne fait pas le compte, mais c’est un bon début.

Alcazard, qui s’est laissé dire que Socrate n’en avait écrit aucun, de livre.

C’est gay à l’UDC

mardi 1 juin 2010


Avec pour slogan « A l’UDC aussi, il y des homosexuels », une quarantaine de membres du parti viennent de fonder une section gay sobrement intitulée la « GayUDC ».   Prost ! Elle suit la création de l’UDC-étrangers («neue Heimat Schweiz») et précède les sections UDC-Fan de théâtre contemporain et UDC-épileptiques. Le lancement de la section avait suscité  un  intéret plus que poli chez les caciques de l’UDC qui n’avaient pas fait le déplacement à Zurich. Comme chacun le sait, et comme le répétait si bien Coluche, les homosexuels  ne se reproduisent  pas entre eux et pourtant  ils sont de plus en plus nombreux.  Par raisonnement syllogistique, on peut donc en conclure que l’homosexualité est une maladie transmissible et éviter les personnes contaminées semble tenir du principe de précaution. Bravo M. Freysinger, Brunner et Maurer ! (suite…)