Des « poids lourds » pour repenser le Valais politique. C’est le Nouvelliste et les services de Maurice Tornay qui le disent. Poids lourds? On n’a même pas intégré au groupe de travail Christian Constantin, son homonyme Bernie, Pirmin Zurbriggen ou le supérieur de la FSSPX. Par contre, on a quand même convié dans cette commission extraparlementaire censée se pencher sur nos institutions le président et une membre de l’Association des préfets et sous-préfets du Valais qui seront chargés, notamment,  de  répondre à cette terrible question lancée par Maurice Tornay: « Ne devrait-on pas faire élire les préfets par le peuple? »  Mauvaise formulation. Il voulait  dire « Le peuple devrait-il élire des gens qui ne servent à rien, sinon à « faire décor » dans des apéros de fond de vallée ?« 

Réfléchir sur les institutions, c’est bien. Par contre il y  a un truc qui régit les institutions et définit leurs prérogatives et qui s’appelle une constitution.  Celle qui a cours dans le canton du Valais date de 1907 et est pour le moins désuète, pour ne pas utiliser le terme « antique ». Une sorte de « Pierre de Rosette du code d’Hammurabi » en somme.  Par exemple l’article 16, alinéa 1 de cette loi censée être fondamentale va même jusqu’à régler le problème des subventions aux assurances sur le bétail. Et j’en passe et des meilleures. C’est dire si ça touche  dans son être le plus fondamental le citoyen valaisan lambda.

Pour cette raison, la plupart des cantons suisses ont pratiqué une  révision totale de leur constitution par une constituante choisie par le peuple et cela depuis la fin des années 1990.  En Valais, comme il y en a point comme nous, on prend son temps et on va laisser le soin à une  commission extraparlementaire de décider du lancement d’une pareille constituante. Il faut bien donner du travail à ces gens pour éviter qu’ils tombent dans la délinquance des gens désœuvrés.

Fernand, sans foi ni loi

Cet article a été publié le mardi 7 juin 2011 à 12 h 41 min et est classé dans Non classé. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.