Alors comme ça, Jean-Yves Gabbud croit que c’est pour éviter un report des voix sur la candidate « verte » que le parti socialiste du Valais romand hésite à partir avec une liste commune. Effectivement, au niveau mathématique et psychologique c’est un risque possible. C’est difficile d’avoir une vision globale du monde le nez collé au cul d’une vache mais quand même. Quand on suit toutes les séances du conseil général de Sion, on doit se rendre compte que si la gauche ne veut et ne peut pas suivre Mme Volpi Fournier c’est qu’il doit bien y avoir d’autres raisons…

C’est peut-être parce qu’elle a préféré annoncer à la presse sa candidature au conseil d’État avant d’en parler au sein de l’alliance de gauche. C’est peut-être aussi parce que son attitude au sein de cette alliance n’est pas toujours très fair-play…

Peut-être que de poser avec son nouveau-né dans la presse pour  augmenter sa visibilité médiatique n’est pas du goût de tous les camarades…

Ou est-ce parce que ses principales activités au sein du conseil général sédunois se concentrent essentiellement sur la vue qu’elle a depuis son appartement: un bistrot à la décoration douteuse rempli de vieux alcooliques sales, bruyants, pauvres et fumeurs et des places de parc qui l’empêchent de sortir avec sa poussette…

C’est aussi peut-être parce que si c’est une chose de prôner la protection des petites fleurs, cela en est une autre de partager les richesses…

Ou bien, c’est tout connement parce que Marylène, elle n’est pas de gauche.

Alcazard

Cet article a été publié le mardi 25 novembre 2008 à 14 h 22 min et est classé dans le couteau entre les dents. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.