Jurassic Sexual Orgy
Scandale dans le Jura: des collaborateurs utilisent leurs postes de travail pour consulter des sites pornographiques! Mon Dieu quelle horreur!
Il est vrai qu’avant l’irruption d’internet dans nos libidos, on ne trouvait que très rarement des magazines de fesses sur les bureaux d’une administration. C’était le bon vieux temps. On s’achetait Penthouse au kiosque de la gare, tout rouge. Dans le secret de son alcôve, le coeur battait la chamade quand on feuilletait d’une main tremblante ces pages sulfureuses, dans lesquelles on cherchait à comprendre un peu mieux sa condition d’humain sexué.
On ne consomme pas de la pornographie par simple perversion. C’est trop facile, messieurs les censeurs. L’homme recherche au fil de sa navigation l’image première, le plaisir de la femme qui conduit à la vie, les mystères de la séduction et la genèse étourdissante de l’acte sexuel.
L’homme, le malheureux, dans sa quête impossible de la Urszene chère à Freud, de cette scène primale dans laquelle l’enfant fantasme l’accouplement de ses parents, dont il est issu et auquel il doit tout.
Où est la dépravation? Je vous le demande. Je ne parle pas ici des consommateurs de pornographie déviante – c’est un autre débat. Laisser libre accès à l’internet au travail, c’est approuver tacitement la consultation de sites porno. Si on me laisse devant le nez un gros registre dans lequel je dois compiler des colonnes de chiffres, et que je sais qu’au milieu des pages je trouverais des images érotiques, eh ben je vais y regarder, moi, au milieu du registre, et pendant les heures de boulot, encore.
L’internet, esclave docile de nos plaisirs, toujours prêt, toujours fidèle à la moindre sollicitation. Internet, cette mère virtuelle que l’on tête à la demande. Internet aux rets envoûtants dans lesquels on cherche, éperdu, une once de réponse à la question épouvantable du vivre.
Assez d’hypocrisie.
On remarquera avec bonheur que l’article précise qu’aucun ministre ni chef de département n’est concerné par ce « scandale ». C’est le pauvre lambin, assoiffé de stupre, qui se pignole toute la journée au lieu de pondre ses écritures.
N’importe quoi.
Orgel, pornophile érotomane
mars 7th, 2009 à 15 h 10 min
Cher Orgelesmus, je préfère de loin que vous traitiez ce genre de sujets. Au moins là vous n’êtes méchant avec personne. D’autant plus que vous attaquez toujours les mêmes personnes. Aujourd’hui, au moins, je puis souffler un peu…
Vincent, gratus
mars 7th, 2009 à 15 h 31 min
Mon cher Vincent, soit vous êtes de mauvaise foi (ce qui serait un comble), soit vous avez des choses dans l’œil. Sur la totalité de mes billets, on en trouve péniblement 2 ou 3 dans lesquels je vous égratigne à peine.
On vous aime bien ici, allez.
Comte d’Orgel, benignus
mars 7th, 2009 à 15 h 46 min
Mes excuses Orgel, j’aurais juré (Dieu m’en pardonne) que Fernand, Orgel, Alcazard, Boris et j’en passe c’était la même personne. D’autant plus que quand l’un d’eux part à Bruxelles, comme récemment, il n’y a plus personne sur le site, ni dans les dunes avec Tintin.
Vincent, curiosus
mars 7th, 2009 à 16 h 04 min
Vous avez effectivement des choses dans l’œil. « Quoi donc avais-je dedans », comme disait papa Brassens. Vous qui êtes un gendelettre, vous auriez dû remarquer la différence de styles entre les billets.
Nous sommes bien 5 contributeurs : Fernand, Alcazard, Boris, Croquignol et moi-même.
En outre, vous me faites penser à ma grand-mère qui croit ne pouvoir ouvrir ses courriels que sur son ordinateur domestique. Un départ à Bruxelles n’empêche en rien l’alimentation quotidienne d’un blog; il ne s’agit que d’une coïncidence.
Orgel, homo nihil scit sine doctrina
mars 7th, 2009 à 16 h 37 min
C’est moi qui suis chargé d’écrire comme une brêle dans l’équipe. Et je le fais très bien !
mars 7th, 2009 à 16 h 57 min
On voit les mains sales de Boris :
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&channel=info#program=15;vid=10373876
mars 7th, 2009 à 21 h 13 min
Des mains de travailleur, d’ouvrier, Monsieur!!! Pas des mains blanches et maquillées de ronds-de-cuir!!!
http://drapeaurouge.free.fr/mains_blanches.html
mars 7th, 2009 à 21 h 55 min
un travailleur, un ouvrier….. j’ai vu l’autre jour, depuis la rue, une pauvre femme de ménage manquer de se tuer en lavant les carreaux de ton intérieur d’anarchiste….
mars 8th, 2009 à 0 h 52 min
Cinq contributeurs différents? votre nez doit pousser…
mars 8th, 2009 à 1 h 20 min
Si vous preniez la peine de venir faire un saut au bistro, comme vous nous en menacez régulièrement, vous vous en rendriez compte par vous même.
De plus, il est très difficile pour un homme seul, qui a un vrai métier à côté, de faire jusqu’à quatre articles par jour. On est pas payé pour ça, nous.
D’ailleurs si il y a des gens de mauvaise foi que ça intéressent de nous faire parvenir des textes empreint d’humour corrosif et dévastateur, nous sommes preneurs.
mars 8th, 2009 à 14 h 59 min
Hey Boris ! Faire travailler des femmes … cela n’est plus un travail depuis longtemps ! quand bien même tu t’ > des susmentionnées travailleuses en dehors des heures de travail !!!
mars 8th, 2009 à 15 h 44 min
Ce qui est sûr, c’est que M. Pellegrini a beaucoup de temps libre aussi. Il en faut pour pouvoir justifier chacune de ses analyses tordues publiées dans le NF. Je suis persuadée que son narcissisme est comblé par vos critiques. On parle de lui, n’est-ce pas l’essentiel?
mars 8th, 2009 à 17 h 22 min
@ Ramona
En quoi le fait d’être anarchiste devrait m’obliger à avoir des vitres sales?
De plus si ce n’était pas moi sur l’escarbot, c’est que je m’occupais de ma fosse à merde au fond de ma cave. D’où la couleur de mes mains…
J’y retourne.
mars 8th, 2009 à 20 h 52 min
Le fait d’être anarchiste devrait conduire à laver ses carreaux soi-même. Le personnel de maison est l’apanage des bourgeois.
mars 8th, 2009 à 21 h 19 min
C’est considérer les personnes qui lavent les carreaux comme du personnel de maison qui est petit bourgeois chère Ramona.
mars 9th, 2009 à 12 h 52 min
Je m’aperçois que dès que je parle de zizi dans ce blog, cela génère une foultitude de commentaires, mais qui n’ont jamais aucun rapport avec le sujet… serait-ce psychanalysable, tout ça, hum?
mars 10th, 2009 à 10 h 11 min
Ce qui est psychanalysable c’est ton obsession, mon pauvre
mars 10th, 2009 à 10 h 29 min
zizi? qui qu’a dit zizi?
Je vois qu’effectivement, la première page du prochain NF se dessine… remarquez, j’ai cru entendre qu’on en parlait pas mal dans les hautes sphères de la rédaction, du zizi…
mars 12th, 2009 à 13 h 42 min
@ Ramona
j’assume mon obsession qui peut faire de beaux enfants et qui, bien manipulée, peut procurer certains frissons. Pour un bon d’essai, envoyez une photo de vous au journal qui transmettra.